jeudi 27 novembre 2014

Connaître Dieu: Le Secret de la Force Véritable

Par Seth Cook Rees

"Le peuple qui connaîtra son Dieu sera fort et accomplira des exploits.(Daniel 11:32).

Si nous sommes forts, nous communiquons la force à ceux avec lesquels nous entrons en contact. Si Dieu nous ordonne d’être forts, nous ne pouvons pas nous permettre d’être faibles. Il n’ordonne rien sans nous donner les moyens de l’accomplir. Chaque commandement porte avec lui le poids d’une promesse. Il a placé à notre portée de vastes provisions pour toute la force et tout le succès qu’Il attend de nous.

Mais il y a un dessein déterminé de la part de beaucoup d’éliminer du christianisme tout ce qui est supra-humain et miraculeux.

La tendance de l’époque actuelle est d’exalter l’homme et de supplanter Dieu. Si le surnaturel peut être retiré de la Bible, et ses occurrences miraculeuses expliquées sur la base de la relation causale naturelle, de nombreuses personnes soi-disant intelligentes en seraient merveilleusement ravies.

Le christianisme se trouve dans le grand danger d’être réduit à un "système" de théologie et d’éthique, de doctrine et de dogme, de lois et de credos. Beaucoup parmi ceux qui " croient dans le christianisme " le regardent comme uniquement une grande institution. Beaucoup d’entr’eux se dévouent à ses intérêts, sont disposés, dans certaines situations, à façonner leurs vies plus ou moins en accord avec ses règles, et pour la plupart sont infatigables dans leurs efforts de faire avancer ses intérêts. Mais ils ne connaissent pas son Auteur. La connaissance qu’ils ont de Lui est indirecte et distante. Dehors toute cette théorie et toute cette pratique froides, mortes, mécaniques ! Si le christianisme n’est pas aussi surnaturel qu’aux jours de Paul et d’Etienne, il n’est rien du tout. Si la puissance de Dieu n’est pas aussi imminente et active aujourd’hui qu’au temps d’Elie ou de Daniel, elle n’est absolument rien.

Le système de rédemption à travers Jésus-Christ est intensément personnel. C’est la révélation d’un Dieu personnel, la réception d’un Christ personnel, le revêtement d’un Saint-Esprit personnel. Le christianisme requiert chaque instant de la présence et de la main vivante de son Auteur.

Chaque âme doit avoir une révélation personnelle de Dieu. Jacob était un homme complètement différent après Péniel. La vie de Job fut révolutionnée après qu’il eut pu dire : " Maintenant, mon œil Te voit. " Moïse ne fut jamais le même après qu’il rencontra le Dieu de feu à Horeb. Josué n’aurait jamais pu prendre Jéricho s’il n’avait pas rencontré le commandant des armées du Seigneur. Esaïe ne prophétisait jamais beaucoup jusqu’à ce qu’il vît la vision de " l’Eternel assis sur un trône élevé ". Paul était un grand homme religieux, mais sa vie était pire qu’un échec jusqu’à ce qu’Il rencontrât Dieu sur la " grande route " alors qu’il était sur le chemin de Damas. Nous devons tous rencontrer Dieu pour nous-mêmes. Une connaissance personnelle de Lui nous rendra puissants. Les montagnes de culpabilité s’éloigneront en se fondant, les nuages de la douleur et les vagues du chagrin et les tumultes laisseront la place à la " paix qui coule comme une rivière ". Oh, si seulement nous connaissions Dieu ! Alors nous pourrions ouvrir les cieux en jugement contre le péché et pour le salut des pécheurs: nous pourrions arroser trois millions d’âmes à partir d’un petit rocher en utilisant un simple bâton de berger. Le besoin criard n’est pas d’avoir davantage de cerveaux, d’argent, d’éloquence, de magnétisme humain, de nouvelles, ni de meilleurs salaires. Tout ce dont nous avons besoin, c’est de connaître Dieu, le Dieu Puissant, le Dieu irrésistible, le Dieu Tout-Victorieux.

La tentation est grande de tomber dans les liens des méthodes et des appareils. Nous attrapons quelques poissons, et brûlons ensuite de l’encens pour nos filets. Nous réussissons avec telle méthode, et décidons alors que cette méthode même est l’unique méthode. Nous nous attendons à ce que Dieu se duplique Lui-même maintes et maintes fois, et lorsqu’Il ne le fait pas, nous sommes déçus. Un bon nombre des gens chéris de Dieu aujourd’hui, si seulement ils voulaient se résoudre à être humbles et être vus comme dégradés aux yeux des hommes, seraient merveilleusement utilisés et exaltés dans l’œuvre et l’estime de Dieu. Débarrassons-nous de nos propres programmes et de notre propre puissance. Rallions-nous du côté de Dieu plutôt que d’essayer de Le pousser à nous aider et à être de notre côté. C’était un événement providentiel pour Josué que de rencontrer le commandant de l’armée du Seigneur, " positionné contre Jéricho ", et il tomba à genoux sur sa face et lui abandonna les commandes pour les donner au Fils de Dieu. Croyons en Dieu pour de plus grandes choses.

Référence: Fire from Heaven (Feu du Ciel), Seth Cook Rees

dimanche 23 novembre 2014

D'Autres Peuvent, Toi Tu Ne Peux Pas

Par un auteur inconnu

Si Dieu t'appelle à ressembler vraiment à Jésus-Christ, tu seras conduit
Dans des chemins de crucifixion et d'humiliation que tu n'aurais certes pas choisis.
Le Seigneur exigera de toi une telle obéissance que tu devras marcher absolument seul.
Tu ne pourras te comparer à nul autre chrétien,
Tu n'auras plus la liberté de faire certaines choses que d'autres pourront facilement se permettre.

Les chrétiens qui t'entourent, tous gens pieux et utiles, peuvent se mettre en avant,
Ils tracent des lignes de conduite, ils élaborent des plans et les mettent à exécution,
Mais toi tu ne peux pas les imiter.
Au moindre essai de faire comme eux, tu seras arrêté par un échec humiliant,
Le Seigneur te reprendra avec sévérité et tu te repentiras amèrement.
Les personnes de ton entourage peuvent se vanter de leur travail, de leur succès, de leurs écrits,Mais le Saint-Esprit ne te permettra jamais rien de pareil.

Si toutefois tu t'avisais à le faire, il en résulterait pour toi une humiliation si profonde
Que tu en arriverais bien vite à te mépriser, toi et tes bonnes œuvres.
Tes voisins, chrétiens aussi bien que toi, peuvent gagner de l'argent sans peine
Ou même avoir le bonheur de faire un héritage,
Dieu semble te garder dans une situation précaire.

Mais Il te destine des biens meilleurs que lors de cette terre.
Il veut te faire dépendre uniquement de Lui en Se réservant
Le privilège de pourvoir Lui-même à tes besoins
Par des trésors invisibles renouvelés chaque matin.

Le Seigneur peut permettre à d'autres d'être honorés et mis en avant
Mais Il te cachera dans l'obscurité pour te faire produire à Sa gloire
Des fruits précieux et odoriférants qui ne peuvent mûrir que dans l'ombre.
Ton voisin deviendra grand mais tu seras gardé dans la petitesse.

D'autres peuvent travailler pour lui et recevoir la récompense de leur activité,
Mais toi, tu seras courbé sous un pénible labeur et nul ne saura tout ce que tu fais,
Puis pour rendre ton œuvre plus précieuse encore,
Il peut permettre que ton travail soit attribué à d'autres qu'à toi.

Mais quand Jésus reviendra, ta récompense sera dix fois plus grande.
Le Saint-Esprit veillera sur toi avec un soin jaloux,
Il te réprimandera pour de petites choses,
Pertes de temps, paroles inconsidérées ou sentiments inconvenants,
Qui, pour d'autres chrétiens, sont des détails insignifiants.

Souviens-toi que Dieu est ton Maître infiniment souverain,
Il a donc le droit d'agir comme il Lui plaît avec ceux qui Lui appartiennent.
En mille occasion, Ses dispensations à ton égard t'embarrasseront et te déconcerteront
Mais si tu te livres à Lui pour Le servir sans condition,

Il t'enveloppera d'un amour jaloux et déversera sur toi des bénédictions
Qui sont la part de ceux-là seuls qui savent se cacher dans la sainte retraite du Tout-Puissant.
Admets donc une fois pour toutes que tu as à faire directement avec le Saint-Esprit de Dieu,
Il réclame le privilège de brider ta langue, de lier tes mains, de fermer tes yeux,
Même s'Il n'agit pas ainsi avec Ses autres serviteurs.

Quand dans le secret de ton cœur, tu seras ainsi possédé par le Dieu vivant,
Quand tu pourras te réjouir sans arrière-pensée de cette surveillance étroite, personnelle et jalouse,
Quand tu seras heureux que cette tutelle divine contrôle ton cœur,
Et les replis les plus cachés de ta nature,

Alors tu seras entré dans le vestibule du ciel,
Alors tu es en route pour une meilleure résurrection.

Source: Cité par le défunt pasteur Pierre Truschel dans une prédication.

Sentinelle Nehemie

samedi 22 novembre 2014

Dieu nous offres son Amour






















1Ti 2, 3-6  : Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, 4 qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.


jeudi 20 novembre 2014

Ca va vous coûter tout ce que vous possédez

Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; 38celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. 39Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. ( Mathieu 10, 37-39 )

Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas ( AIME PAS MOINS QUE MOI  ) son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. 27Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. ( Luc, 14, 26-27 )

mercredi 19 novembre 2014

La sainteté personnelle est prioritaire

Par A.W. Tozer
Frank BartlemenDésirer un bonheur égoïste relève du même péché que tout autre désir dont les motifs sont égoïstes. Ce désir n'est point honorable à l'égard de Dieu car il a sa racine dans la chair. " Car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. " (Romains 8:7). 
De plus en plus, les gens d'aujourd'hui justifient leurs mauvaises actions par le fait qu'ils ne cherchent qu'à être heureux. Avant de consentir au mariage, la jeune fille moderne ne se demande pas :" Est-ce qu'il peut me rendre heureuse? " Les rubriques sentimentales des journaux sont trempées par les larmes des gens qui s'apitoient sur eux-mêmes et se posent la question : " Comment préserver mon bonheur? " Les psychiatres s'engraissent grâce au nombre croissant de personnes qui cherchent de l'aide auprès des professionnels pour avancer dans leur quête interminable du bonheur. Il est assez courant de voir une personne commettre un crime contre une autre personne pour la seule raison qu'elle a empiété sur son bonheur.

C'est une philosophie hédoniste des anciens temps grecs, mal comprise et mal appliquée aujourd'hui. Bien qu'acceptée par les masses, cette philosophie mine tout ce qui est noble chez l'être humain et le transforme en pâte molle, qu'il en soit conscient ou pas. Que nous soyons nés pour être heureux est une idée que l'on ne remet même pas en question. On ne cherche même pas à prouver que l'homme, dans son état naturel, ait le moindre droit au bonheur, ni même que cela lui ferait du bien à long terme. La seule question qui se pose est: " Comment trouve-t-on le maximum de bonheur dans la vie? " La thèse courante des livres et pièces de théâtre repose sur la supposition que le bonheur personnel est le but incontestable de la lutte dramatique de l'humanité.

Je me propose d’affirmer que cette recherche romantique du bonheur est aussi mauvaise que la recherche frénétique de l'argent, du succès ou du prestige. Cela ressort d'un malentendu immense sur nous-mêmes et sur notre vraie condition morale. Personne se connaissant à fond ne peut vraiment croire qu'il ait le droit d'être heureux. Le fait qu’une personne ait une petite révélation sur l'état de son propre cœur suffit pour qu'elle se tourne contre elle-même et avoue que Dieu a raison de la condamner. La doctrine du droit incontestable de l'homme à être heureux est anti-Dieu et anti-Christ et le fait qu'elle soit si largement acceptée révèle l'état moral de cette société qui y croit.

On ressent aussi l'effet de cet hédonisme moderne même chez le peuple de Dieu. Trop souvent, on présente l'Evangile comme un moyen de trouver le bonheur, la tranquillité d'esprit ou la sécurité. Il existe même des gens qui lisent la Bible comme un moyen de se détendre, comme si c'était un calmant.

Il suffit de lire une fois le Nouveau Testament dans la méditation pour que l'erreur dans cette notion soit évidente à nos yeux. Là, l'emphase n’est pas placée pas sur le bonheur mais sur la sainteté. Dieu se préoccupe plus de l'état des cœurs des gens que de celui de leurs émotions. Il est évident que le fait de se trouver dans la volonté de Dieu apporte à la longue beaucoup de bonheur pour ceux qui obéissent,mais le plus important n'est pas que l'on soit heureux, mais plutôt que l'on soit saint! Le soldat ne cherche pas à être heureux, mais à se retrouver sur le champs de bataille afin de gagner la guerre et de rentrer au sein de sa famille. Là, il peut profiter de tous les plaisirs. Mais tant que la guerre est en cours, son objectif le plus pressant est d'être un bon soldat et de se comporter comme un homme devrait quelque soient ses émotions.

La recherche enfantine du bonheur peut représenter un grand empêchement. On peut facilement se tromper en cultivant une joie religieuse sans la vie religieuse correspondante. Dans l'absence de la sainteté, aucun homme ne doit s'attendre à être heureux. Il doit passer son temps à chercher, savoir et faire la volonté de Dieu en laissant à Christ le soin de décider dans quelle mesure il sera heureux. J'ai une suggestion pour ceux qui prennent la chose au sérieux. Mets-toi d'accord avec Dieu. Dis-lui que tu veux la sainteté avant tout et que tu ne désireras jamais plus de bonheur que de sainteté. Que, quand ta sainteté se ternit, ta joie s'estompe. Et demande-Lui de t'amener à la sainteté, que cela te rende joyeux ou non. Aie confiance qu'à la fin, ton bonheur sera aussi grand que ta sainteté; mais, en attendant, que ta seule ambition soit de servir Dieu et de ressembler à Christ. Si nous décidons de nous engager sur ce chemin, nous connaîtrons un nouveau degré de purification intérieure, et Dieu étant ce qu'Il est, nous connaîtrons par la même occasion un bonheur plus profond, mais un bonheur provenant d'une plus grande intimité avec Dieu, un bonheur supérieur, un bonheur qui ne sera pas égoïste mais qui se vivra libre des attirances charnelles imposées par la chair.

Référence: The Price of Neglect (Le Coût de la Négligence)chapitre 10, A.W. Tozer
         Source :  Sentinelle Néhémie

mardi 18 novembre 2014

La Croix Est Une Chose Radicale

Par A.W. Tozer
Frank BartlemenLa Croix de Christ est la chose la plus révolutionnaire qui puisse jamais apparaître parmi les hommes.

La croix aux époques de la Rome ancienne ne connaissait pas de compromis; elle ne faisait jamais de concessions. Elle sortait triomphante de toutes les discussions en tuant ses opposants et en les réduisant au silence pour de bon. Elle n’épargna pas Christ, mais Le massacra de la même façon que le reste. Il était en vie quand on Le suspendit sur cette croix et complètement mort quand on L’en descendit six heures plus tard. Ainsi était la croix lorsqu’elle fit la première fois son apparition dans l’histoire chrétienne.

Après que Christ fut ressuscité des morts, les apôtres allèrent partout prêcher Son message, et ce qu’ils prêchaient, c’était la croix. Et dans quelque lieu qu’ils aillent dans le monde entier, ils portaient la croix, et la même puissance révolutionnaire les accompagnait. Le message radical de la croix transforma Saul de Tarse et le changea en un chrétien plein de délicatesse et en apôtre de la foi, de persécuteur qu’il était des chrétiens. Sa puissance changeait les hommes mauvais en hommes bons. Elle secoua la longue servitude du paganisme et façonna complètement tout le paysage moral et mental du monde occidental. Elle accomplit tout ceci et continue à le faire pour autant qu’on lui permette de rester ce qu’elle fut à l’origine, une croix. Sa puissance s’en est allée lorsqu’elle fut changée en objet de beauté, d’objet de mort qu’elle était. Lorsque les hommes firent d’elle un symbole, l’accrochèrent autour de leur cou comme un bijou ou qu’ils esquissèrent devant eux son contour comme un signe magique pour repousser le mal, alors à ce moment-là elle devint, dans le meilleur des cas, un emblème sans force, et dans le pire des cas, un fétiche positif. En tant que tel, elle est révérée aujourd’hui par des millions de gens qui ne connaissent absolument rien de sa puissance.

La croix accomplit ses desseins en détruisant un modèle établi, celui de la victime, et en créant un autre modèle, le sien. " Ainsi, elle garde toujours sa méthode. Elle triomphe en vainquant son opposant et en lui imposant sa volonté. Elle domine toujours. Elle ne se compromet jamais, ne marchande ni n’adjuge jamais, ne cède jamais un pouce au nom de la paix. Elle ne s’intéresse pas à la paix; elle a pour unique souci d’en finir avec l’opposition le plus rapidement possible. "

En pleine connaissance de tout ceci, Christ affirma : " Si quelqu’un veut me suivre, qu’il se renie lui-même, et qu’il prenne sa croix, et me suive. " Ainsi non seulement la croix amène la vie de Christ à une fin, mais elle achève aussi la première vie, l’ancienne vie de chacun de Ses vrais disciples. Elle détruit l’ancien modèle, le modèle adamique, dans la vie du croyant, et le conduit à sa fin. Ainsi le Dieu qui a ressuscité Christ des morts ressuscite le croyant et une nouvelle vie commence.

Cela, et rien de moins, c’est le véritable christianisme, et nous ne pouvons faire autrement que reconnaître la divergence évidente de cette conception par rapport à celle tenue par le commun des mortels parmi les évangéliques d’aujourd’hui. Mais nous n’osons pas modifier notre position. La croix s’élève haut au-dessus des opinions des hommes et à cette croix toutes les opinions doivent venir finalement en jugement. Des responsables spirituels superficiels et mondains modifieraient la croix pour faire plaisir à leurs saints dévots aliénés par les amusements, qui seraient prêts à se divertir même à l’intérieur du sanctuaire. Mais agir de la sorte, c’est courtiser le désastre spirituel et risquer la colère de l’Agneau transformé en Lion.

Nous devons faire quelque chose de la croix, et nous ne pouvons faire qu’une seule chose parmi deux – lui échapper ou mourir sur elle. Et si nous devions être si téméraires à ce point pour lui échapper, nous devrions par cet acte mettre de côté la foi de nos pères et faire du christianisme quelque chose d’autre que ce qu’il est. Alors il ne nous restera plus que le langage vide du salut; la puissance sera partie avec notre abandon de la véritable croix.

Si nous sommes sages, nous ferons ce que Jésus a fait: souffrir la croix et mépriser l’ignominie qui lui est attachée en vue de la joie qui nous a été réservée. Faire cela équivaut à soumettre tout le modèle de nos vies à la destruction et à la reconstruction dans la puissance d’une vie éternelle. Et nous découvrirons qu’il s’agit de plus que la poésie, plus que des doux cantiques et des sentiments élevés. La croix fera des incisions dans nos vies là où cela blesse le plus, n’épargnant ni nous-mêmes, ni nos réputations soigneusement cultivées. Elle nous mettra en défaite et sonnera le glas de nos vies égoïstes. A ce point là seulement pourrons-nous ressusciter en plénitude de vie pour établir un modèle de vie complètement nouveau et libre et rempli de bonnes œuvres.

Le changement d’attitude vis-à-vis de la croix que nous observons dans l’orthodoxie moderne ne prouve pas que Dieu a changé, ni que Christ a adouci Son exigence de nous voir porter la croix; il signifie plutôt que le christianisme actuel s’est éloigné des normes du Nouveau Testament. Nous nous sommes tant éloignés à vrai dire qu’il faudra pas moins qu’une nouvelle réforme pour restaurer la croix à sa vraie place dans la théologie et la vie de l’Eglise.

         Source :  Sentinelle Néhémie

Unité et Amour de la Vérité



Et il me sembla alors entendre le Seigneur me dire :

"Mes brebis savent-elles encore FUIR ? Ont-elles encore ce réflexe de survie ? Exercent-elles encore leur discernement ? Ont-elles encore l'amour de Ma voix, l'amour de Ma vérité, de Ma parole, ou sont-elles tout simplement heureuses et satisfaites d'avoir des conducteurs ? Mais connaissent-elles seulement Ma voix, pour la distinguer de celle des étrangers ? Se sont-elles suffisamment pour cela, nourries de Ma Parole ? Veulent-elles être suffisamment proches de Moi pour être connues de Moi et Me connaître, Moi LEUR Berger ?"

Et je reçus dans mon esprit, dans la foulée, une image de l'Unité de l'Eglise selon le Seigneur. Il me fut donné deux schémas, correspondant à deux unités qui se construisent de nos jours. L'une est spectaculaire de par son ampleur et sa popularité : elle brassera des foules car elle est peu contraignante et offre l'agréable. C'est l'unité apostate, la grande porte de la séduction. L'autre est profondecachéerestreinte : la petite porte contraignante de la séparation et de la souffrance, le chemin de la croix.



La première unité (dessin de gauche) est l’unité hétéroclite que l’on cherche à créer artificiellement. La grande croix représente Christ. Les autres figures en couleur représentent les chrétiens et les églises quels qu’ils soient, dans toute leur hétérogénéité, ce qui inclut des éléments non rachetés par Christ, irrégénérés. Les cercles représentent les groupements, les rassemblements humains qui se forment, que l’on cherche à établir, incluant également des superstructures (les cercles plus grands qui englobent les cercles plus petits). Une fois que ces groupements sont réalisés, toujours par la force et l’initiative de l’homme, on cherche ensuite à les relier artificiellement par des cordons (initiatives, événements, chartes humains) à Jésus, mais en réalité, Jésus-Christ et Sa croix ne sont pas le but premier et unique recherché, le Seigneur n’est qu’un prétexte utilisé dans une construction d'origine humaine (ceci est symbolisé sur le dessin par le fait que la croix principale représentant Christ est de petite taille - Christ n'est pas l'unique Seigneur - et à la périphérie et non au centre - Christ n'est pas le but). On croit construire l’unité, mais en vérité, on a construit une union babylonienne qui est décentrée de Christ, même si on fait librement usage de Son nom, et dans laquelle les divers éléments se sont assemblés dans un mélange arbitraire, sans soudure réelle à Christ (il se mêle par ci, par là des chrétiens sincères et même pieux et droits mais pas complètement attachés à Christ seul ou simplement séduits du fait de l'ignorance ou d'un manque de discernement, ils sont symbolisés par les petites croix) si ce n’est la volonté humaine commune de faire référence à Christ. C’est ici "l’unité" apostate, la "grande porte", qui se construit rapidement sous nos yeux aujourd’hui, au nom de "l'amour".

La deuxième unité (dessin de droite) découle de l’identification des chrétiens ayant reçu par la foi la nature de Christ (les petites croix) à Christ Lui-même, Chef de l’Eglise. Cette unité se fait sans effort humain car elle résulte de l'attraction exercée par Christ ("l'aimant") sur chaque chrétien ayant le désir ardent de tisser et développer pour lui-même une relation intime avec son bien-aimé Seigneur pour être transformé à Sa ressemblance. Chacun de ces chrétiens connaît le Berger personnellement et d’une façon profonde et authentique ou cherche à Le connaître sincèrement et en vérité, même s'ils peuvent avoir des niveaux de maturité différents ou des difficultés dans leur marche avec le Seigneur. Ils ont la nature imputée de Christ, l’œuvre de la Croix du Seigneur est inscrite dans leur cœur du fait de leur désir de Lui obéir et de marcher dans Sa volonté. On ne voit donc plus leur nature propre mais c’est la nature de Christ qui transparaît en eux. Ceci est représenté par les traits qui les relient directement à la Croix de Jésus-Christ. Il s’agit là de la véritable unité selon le cœur de Dieu et perfectionnée dans l’amour de Christ, qui n’est le fruit d’aucune organisation ni d’aucun groupement humains, même s'il peut y avoir des rapprochements de coeur entre certains chrétiens dus à des liens de proximité géographique, des affinités particulières ou une volonté d'union visible dans l'oeuvre du Royaume de Dieu et la prière (ces rapprochements sont représentés par lequelques cercles plus petits à l'intérieur du cercle principal). Cette unité est essentiellement invisible et cachée, et non pas visible et extérieure. Ceci est symbolisé par le grand cercle en pointillé. Elle existe par elle-même partout où la nature de Christ est recherchée et vécue authentiquement dans la vérité de Sa Parole. C'est une unité de nature et non pas de forme. Elle prend corps lorsque les enfants de Dieu viennent humblement à Jésus et s'abandonnent à Lui, ayant en eux l'amour de la vérité, de sorte que c'est le Saint-Esprit, l'Esprit de vérité, qui les conduit et tisse entre eux l'amour agapé qui est le lien de la paix. Cette unité traverse les barrières dénominationnelles. Elle crée automatiquement une séparation spirituelle invisible (un défaut de pleine communion dans l'Esprit et par l'Esprit) d’avec ceux qui, bien que se disant chrétiens, n’ont pas reçu la vie et la nature de Christ, Sa sanctification, Sa pensée et Ses exigences de sainteté et de vérité, car dans cette unité, seule les limailles de fer sont attirées vers l'Aimant Jésus étant donné qu'elles ont la même nature.

Cette vision spirituelle me permit de comprendre la signification de la pensée reçue et formulée dans ma prière faite la veille, et de voir devant quelle alternative subtile chaque chrétien se trouve aujourd’hui confronté : allons-nous chercher à construire une union de chrétiens ayant peut-être les mêmes objectifs, le même langage, mais n’ayant pas Christ comme réel et unique but, ou voulons-nous nous attacher à poursuivre Christ afin de devenir un en Lui, et unis à Lui? Les deux alternatives se ressemblent et, pour cette raison, beaucoup se laissent séduire comme nous l'avons aussi été un temps, mais leur issue est totalement différente. Seule la deuxième est agréée de Dieu.

Note : les auteurs qui ont souhaité rester anonymes, ont également demandé à ce que le nom de la ville ne soit pas mentionné, ceci afin de ne pas mettre mal à l'aise les églises concernées.

Il est bien entendu que l'union de coeur est possible entre tous les chrétiens réellement nés de nouveau, car cette union spirituelle est une affaire de Vie Divine infusée dans les coeurs des rachetés et doit être conforme à la Parole de Dieu, et non une affaire de théologie ou d'opinions. Nous pouvons expérimenter l'unité avec des frères et soeurs, mais non avec des personnes irrégénérées. Cependant, nous pouvons être en communion d'esprit avec tous les chrétiens, même avec ceux qui ont une position anti-scripturaire du fait de leur ignorance. Un défaut de compréhension ne devrait jamais être un obstacle à la communion. Des croyants réveillés cherchent la communion avec d'autres chrétiens unis d'un même coeur, des chrétiens ayant faim de Dieu et mus d'un profond désir d'unité parmi le peuple de Dieu. Là où se trouvent des croyants, ils peuvent et devraient se rassembler dans des réunions ouvertes à tous les chrétiens. Ces réunions devraient être informelles, vécues dans la simplicité et la chaleur et dans le partage ouvert de la joie et de la communion dans l'Agneau. Cette vérité est rappelée avec force ici dans le but de préciser que la vision qui précède n'est en rien un plaidoyer pour une théologie offensive produisant la division, l'animosité et la haine parmi les chrétiens. La vision met seulement et simplement en opposition l'unité spirituelle déjà existante entre les enfants de Dieu nés de Lui, unité de nature, et la fausse unité religieuse qui se construit de nos jours par la volonté seule de l'homme, par l'intermédiaire de tractations théologiques et de compromissions spirituelles, et qui englobe même des corps étrangers à l'Esprit de Christ.

vendredi 14 novembre 2014

Le Fleuve de Vie

Dans le chapitre 47 du livre d’Ézéchiel, le prophète a vue la chose suivante : dans les tous derniers temps, l’Église de Jésus Christ sera plus glorieuse, plus victorieuse que dans tout le reste de son histoire. Le véritable corps de Christ ne va pas s'affaiblir ni diminuer en puissance ou en autorité spirituelle. Non, Son Église va sortir dans une flambée de puissance et de gloire et va profiter de la révélation de Jésus la plus complète que quelqu'un ait jamais reçu.

Ézéchiel écrit : “il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux” (Ézéchiel 47:10). Un corps de croyants va surgir, qui nagera dans les eaux montantes de la présence du Seigneur.

La vision d’Ézéchiel d'eaux montantes (Ézéchiel 47: 3-4) parle d'une augmentation de L'Esprit Saint. Dans les derniers jours, il y aura une augmentation de la présence de Dieu au milieu de Son peuple.

La source même de ce fleuve est la croix. Nous voyons un accomplissement de cette image dans le verset suivant : “mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau” (Jean 19:34).

Ce flot montant est l'image de la Pentecôte où le Saint-Esprit a été donné aux disciples. En même temps que ce don de l'Esprit, les serviteurs de Christ ont reçu la promesse qu'Il serait un fleuve de vie jaillissant de leur sein. Et les flots de ce fleuve coulerait à travers le monde entier. (Voir Jean 7:38-39).

D'après la vision d’Ézéchiel, le fleuve de vie va atteindre son niveau le plus haut juste avant la venue du Seigneur. Dieu a emmené le prophète dans un voyage incroyable et Ézéchiel témoigne : “il me fit traverser l'eau” (Ézéchiel 47:3). Et le Seigneur n'a cessé de presser son prophète d'aller de l'avant, plus profondément et plus avant dans l'eau. Ézéchiel dit qu'en fin de compte, l'eau était trop profonde pour lui, trop puissante : “ c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau était si profonde qu'il fallait y nager” (47:5).

Je ne peux qu'imaginer son étonnement émerveillé quand le Seigneur lui a demandé : “Ézéchiel, qu'elle est cette eau qui monte ? Si ce fleuve représente la vie et la puissance de résurrection, qui sont ceux qui seront assez bénis pour nager dans une telle gloire ?” Ézéchiel n'a pu que voir ce que dont nous jouissons maintenant.


Source : David Wilkerson in french

jeudi 13 novembre 2014

QU'EST CE QUE L'ÉVANGILE? Par Paul Washer

Dieu Est Juste . Dieu est Saint . Dieu ne peut pas violer ses attributs. Il ne peut pas faire quelque chose qui contredise ce qu'il Est. Il Est un Dieu Juste et Saint !!!






















                                                                                                                                                                   

dimanche 9 novembre 2014

CHRIST : LE CHEMIN, LA VÉRITÉ ET LA VIE


par Watchman Nee



Lecture biblique : Jean 14:6 « Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »


Le Seigneur Jésus a dit: « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. » Cette déclaration est sans équivoque. Elle nous indique que Christ est le chemin que Dieu nous a donné, qu'il est la vérité et la vie que Dieu nous a léguées. Christ est notre chemin, Christ est notre vérité, et Christ est notre vie. Par son intermédiaire, nous avons accès au Père. Tout ce qui est dans le coeur de Dieu et qui se trouve d'une manière ou d'une autre en rapport avec lui, est Christ, son Fils. Dieu ne nous donne rien en dehors de Christ. Concernant le domaine spirituel, il arrive souvent que les choses que nous voyons ou que nous abordons restent pour nous à l'état de notion, de simple lettre, sans aucune utilité spirituelle. C'est pourquoi, demandons à Dieu de nous ouvrir les yeux, afin que nous connaissions son Fils. Tout ce qui est essentiel dans une vie chrétienne - son origine, sa profondeur et ses richesses - repose dans la connaissance du Fils de Dieu. Il ne s'agit pas de connaître de nombreuses méthodes ou doctrines, ni de recevoir une grande puissance; ce qui importe vraiment, c'est de connaître le Fils de Dieu. Connaître le Fils de Dieu est le chemin, connaître le Fils de Dieu est la vérité, et connaître le Fils de Dieu est la vie. Notre puissance provient uniquement de notre connaissance du Fils. Dieu n'a que son Fils à nous offrir. C'est pourquoi une seule chose importe: connaître le Fils de Dieu.

Christ est le chemin

« Je suis le chemin » a dit le Seigneur. « Le chemin » peut aussi signifier « la méthode », ou « le moyen ». Le Seigneur désire nous faire comprendre qu'il est le chemin et le moyen par lesquels nous nous approchons de Dieu. Si nous avons Christ, nous avons le chemin et le moyen. Tout vrai croyant à fait au moins une fois ou l'autre l'expérience du Seigneur en tant que chemin et en tant que moyen. Si vous êtes sauvé, vous avez déjà accédé à Dieu en vous confiant au Seigneur Jésus en tant que votre chemin. Il est effectivement le chemin et sans lui, personne ne peut entrer dans la présence de Dieu. Tout vrai chrétien sait comment marcher sur ce chemin. Que le Seigneur soit loué ! Un nombre considérable de réels croyants a déjà appris la leçon qui consiste à s'approcher de Dieu par l'intermédiaire de Jésus de Nazareth, le Fils de Dieu. C'est également notre expérience. Ce chemin est unique; c'est Christ lui-même. Il n'existe aucun moyen en dehors de lui. Nous devons voir que le Seigneur Jésus est le seul chemin qui nous a permis d'entrer dans la présence de Dieu au moment de notre salut et qu'il reste ce chemin, à chaque instant.

Il existe des chrétiens qui ne cherchent que des méthodes spirituelles. Un jour, après avoir écouté un message ayant pour thème « La victoire par Christ et non par soi-même », un frère vint serrer la main de l'orateur et lui confia: « Depuis des années, je vais d'un échec à l'autre, mais à partir de maintenant, tout va changer ». Là-dessus, le frère qui avait prêché lui demanda: « Et comment donc? » Il reçut la réponse suivante: « J'ai toujours pensé qu'il devait y avoir une méthode qui m'assure la victoire, et aujourd'hui, je l'ai trouvée ! J'en loue le Seigneur ! C'est par le Seigneur que je serai victorieux, et non par moi-même. » Le prédicateur rétorqua alors franchement: « Si vous n'avez découvert qu'une méthode pour être victorieux, vous essuierez certainement de nouveaux échecs ». Pour quelle raison lui parla-t-il ainsi ? Parce que le Seigneur Jésus a dit: « Je suis le chemin ». En d'autres termes, lui seul est le chemin, la méthode. Il ne faut pas chercher de chemin en dehors de lui, puisqu'il est le chemin. Si nous ne nous en tenons qu'à une méthode, nous ne tarderons pas à découvrir son inefficacité. Dieu ne nous a pas donné un moyen ou une méthode; il nous donne son propre Fils. Nous écoutons souvent le récit des expériences des autres et nous nous enthousiasmons. Malheureusement, nous ne prêtons attention qu'à une méthode à appliquer; nous ne voyons pas le Seigneur qu'ils ont touché. Il en résulte maints échecs. La raison en est simple: nous n'avons pas appris à connaître le Seigneur en tant que chemin.

Il faut que nous comprenions toute la différence qui existe entre croire au Seigneur lui-même et croire à une méthode, à un schéma. Par la grâce du Seigneur, un frère vit quel genre de personne il était. Il s'humilia donc et se confia dans le Seigneur pour qu'il accomplisse en lui ce qu'il n'était pas en état de réaliser lui-même. Après quoi, il fut libéré et entièrement satisfait devant Dieu. Peu de temps après, un autre frère entendit son témoignage et pria Dieu immédiatement de l'éclairer lui aussi et de lui montrer combien il était inutile; il pria en outre pour apprendre, lui aussi, à s'attendre à Dieu et à s'abandonner à lui, dans l'humilité. Toutefois, chose étrange, il n'obtint pas la déliverance à laquelle l'autre frère avait goûté. Comment s'expliquer cela ? Le premier frère possédait une foi vivante qui lui avait permis de toucher le Seigneur et de s'attendre à lui, alors que le second avait repris une sorte de schéma de la foi. N'ayant pas la foi, il n'avait pas touché Dieu. Il avait adopté une méthode, mais non pas le Seigneur lui-même; or, une méthode ne possède aucune puissance ni aucune efficacité. Elle est morte, étant donné qu'elle n'est qu'une chose et non pas Christ lui-même.

Nous devons voir très clairement que dans le domaine spirituel, tout ce qui est en dehors de Christ est mort. Quelques-uns se demandent probablement pourquoi la prière du premier frère, qui croyait, a été exaucée alors que celle de l'autre frère, qui croyait aussi, ne l'a pas été. Pourquoi Dieu est-il miséricordieux envers l'un et non pas envers l'autre ? Il se peut même que quelques-uns en fassent le reproche à Dieu parce qu'ils ne saisissent pas que le second frère a simplement cru à une chose morte. Une simple méthode reste sans effet. Seul Christ est vivant. Même si l'on possédait toutes les méthodes, on n'aurait pas appris pour autant à être un enfant de Dieu, on l'est par la nouvelle naissance.

« Je suis le chemin », dit le Seigneur. Christ est le chemin; il est la méthode, le moyen. Frères et soeurs, Christ est-il votre chemin ? Votre méthode est-elle Christ ? Grâces soient rendues au Seigneur, si Christ est notre méthode, nous en sortirons victorieux. Mais si nous ne possédons qu'une méthode en dehors de Christ -- serait-ce la meilleure, la plus juste et la plus éprouvée -- elle ne reste cependant qu'une méthode morte et sans valeur spirituelle. Si tant de prières restent sans réponse et tant de témoignages sans effet, c'est parce que nous n'avons pas touché le SeigneurNous n'avons fait qu'imiter les méthodes des autres sans toucher le Seigneur lui-même.

Un serviteur du Seigneur donna un jour un message basé sur Romains 6 à 8. Lorsqu'il eut terminé, un autre frère lui dit: « Aujourd'hui enfin, j'ai saisi le moyen d'obtenir la victoire. Maintenant, tout est clair. Je crois que dorénavant, je n'aurai plus à subir de défaites comme par le passé. » Un troisième frère qui s'était joint à la conversation hocha un peu la tête. Lorsqu'on lui demanda ce qu'il en pensait, il répondit: « Je ne sais comment m'exprimer. Le Seigneur m'a ouvert les yeux. Je ne peux pas affirmer que j'ai vu le Seigneur mais je n'oserais pas dire non plus que je ne l'ai pas vu ». Ce frère-ci n'avait pas reçu de méthode, mais le Seigneur lui-même. C'est pourquoi il demeura ferme alors que l'autre, qui prétendait ne plus avoir à subir d'échecs, continua à tomber, du fait qu'il avait reçu une méthode et non pas le Seigneur lui-même. Le fait d'adopter une bonne méthode est sans valeur.

Il arrive malheureusement trop souvent que nous écoutions un message avec une fausse attente, avec un faux mobile. Au lieu de demander au Seigneur une révélation de sa Personne, nous essayons, avec notre raison, de saisir une méthode que nous pourrions ensuite nous approprier. Mais même si nous l'appliquions, nous n'obtiendrions rien. En revanche, il arrive que nous ayons l'impression d'avoir vu le Seigneur, sans oser l'affirmer. En fait, nous avons effetivement vu le Seigneur et nous avons pu ainsi vivre un réel changement dans nos vies. Que le Seigneur soit loué, c'est le chemin. Nous n'avons pas appris une méthode, mais nous sommes parvenus à connaître le Seigneur. Il est la méthode par excellence. En conséquence, après avoir entendu un passage ou un témoignage, demandons-nous si nous avons rencontré le Seigneur ou si nous avons appris une méthode. Ce n'est jamais par une méthode que nous expérimentons le salut, mais seulement lorsque nous connaissons le Seigneur lui-même. Nous ne serons pas davantage aidés si nous ne faisions qu'entendre les témoignages des autres. C'est seulement si nous mettons nous-mêmes notre confiance dans le Seigneur qu'il pourra agir en nous. Il se peut qu'on ne constate pas de différence extérieurement, mais en réalité la différence est considérable: nous avons, soit compris une méthode, soit reconnu le Seigneur comme notre méthode. Le Seigneur est le Seigneur de la vie. Celui qui le touche touche la vie. C'est seulement en touchant le Seigneur que nous recevons la vie.

Christ est la vérité

Le Seigneur n'a pas dit seulement qu'il était le chemin; il a ajouté: « Je suis la vérité ». Ce ne sont pas des paroles ni des doctrines au sujet de Christ qui sont la vérité, mais Christ lui-même. Malheureusement, de nombreux chrétiens n'entendent souvent par vérité que la doctrine et l'exégèse de la Parole de Christ, sans reconnaître qu'il est lui-même la vérité. La vérité n'est pas une doctrine, la vérité est une Personne: Christ. On lit dans Jean 8:32: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Frères et soeurs, réfléchissez bien: combien de vérités vous ont-elles réellement affranchis ? La Parole de Dieu affirme que la vérité nous affranchira, mais bien souvent la vérité n'est pour nous qu'une simple doctrine. Nos yeux n'ont pas encore été ouverts sur Christ. Peut-être parlons-nous de plusieurs doctrines depuis une dizaine d'années sans avoir jamais vu la vérité. Nous en avons probablement entendu parler depuis des années sans avoir vu ce qu'elle était vraiment. Les uns parlent de la vérité selon laquelle nous sommes morts avec Christ alors que la puissance et l'impact provenant d'un tel fait manque totalement. Les autres s'entretiennent de la vie de résurrection mais, dans leur vie, on ne boit pas l'efficacité de la résurrection. Si notre prédication ne consiste qu'à transmettre des doctrines, elle est morte et sans vie.

Un jour, un frère reçut la lettre d'un chrétien qui lui posait la question suivante : « Un frère a péché contre moi, mais je ne sais si je dois lui pardonner. Dis-moi donc, je te prie, ce que je dois faire. Mon coeur est en paix devant Dieu. Si tu me dis que je dois lui pardonner, alors je lui pardonnerai. Si tu me dis de ne pas lui pardonner, alors je ne lui pardonnerai pas. » Frères et soeurs, que pensez-vous d'un tel chrétien ? Supposez que l'être qui m'est le plus cher vienne à mourir et que j'écrive une lettre avec le texte suivante : « Celui que j'aimais est mort, est-ce que je dois pleurer ? Si tu dis que je dois pleurer, je pleurerai; mais si tu dis que non, je ne pleurerai pas. » Vous ririez naturellement d'une telle question; elle est stupide, tout simplement. Pleurer ou ne pas pleurer selon des instructions ne peut pas être un acte véritable. Il s'agit sans aucun doute d'un manque de sincérité, d'un comportement mort; ce n'est pas la vie. Soit vous pardonnez à votre frère, soit vous ne lui pardonnez pas. Mais si vous faites en sorte que votre pardon dépende de ce que vous recommanderont les autres, vous suivez une prescription morte et vos actions ne sont rien d'autre qu'un comportement mort et hypocrite.

Frères et soeurs, si l'origine de nos actes n'est pas le Seigneur qui vit en nous, si ce n'est pas Christ comme notre vérité, si nous agissons d'après une doctrine qui nous est imposée, notre conduite n'est alors qu'un comportement, dépourvu de vie. Voyez-vous la différence ? Elle est énorme. Agir selon un comportement exige l'exercice de notre mémoire, alors que la vie agit spontanément. Une parole qui découle de la vie ne nécessite pas l'intervention de la mémoire; elle jaillit d'une puissance que nous avons en nous: le Seigneur. C'est lui qui règne en nous, et non pas une doctrine. Que le jour vienne où Dieu nous ouvrira les yeux et où nous reconnaîtrons que seul Christ est la réalité de toutes les choses spirituelles ! Nous ne devons pas chercher à nous souvenir de nombreuses doctrines et vérités pour agir selon elles. Christ vit en nous; c'est l'essentiel. Il est notre vérité, et celle-ci est donc pleine de vie.

Un jour, un frère fut offensé par un autre. Ne pouvant réprimer ses sentiments, il réagit vivement. Après qu'il eut donné libre cours à son indignation, sa conscience commença à le travailler et il sentit qu'il devait aller s'excuser auprès du frère. Toutefois, dès qu'il pensait à l'objet de l'offense, sa colère remontait. Pourtant, il savait qu'il devait des excuses au frère. Il décida donc de le faire par lettre. Il prit la plume et commença à écrire : » Je sais que je n'avais pas à m'irriter contre toi. » Et à nouveau, il pensa à la manière dont le frère l'avait traité, et sa colère resurgit. Il attendit un moment, puis rédigea la fin de sa lettre. Mais tout en écrivant, il nourrissait en son coeur un sentiment de colère contre le frère. Il fut même en colère lorsqu'il alla poster sa lettre. Apparemment, cette lettre était le fruit d'une attitude chrétienne, mais au fond, elle ne résultait que d'une doctrine et n'émanait pas de la vie. Ce frère avait écrit une lettre d'excuses, il est vrai, mais son coeur était toujours plein d'amertume. S'il avait rencontré cet autre frère, il l'aurait salué et lui aurait peut-être serré la main, mais en gardant une rancoeur intérieure; ses paroles auraient sonné faux puisqu'elles étaient artificielles. Frères et soeurs, voyez-vous la différence ? Le Seigneur est la vérité. Tout ce qui n'est que doctrine et qui n'est pas le Seigneur lui-même est mort. Nous devons comprendre que toutes les choses spirituelles sont » vie » avec le Seigneur, mais « mort » sans lui. Si nous agissons parce que le Seigneur a brillé et opéré en nous, notre comportement est alors « vie ».

Christ est la vie

Après les paroles : « Je suis le chemin, la vérité », le Seigneur a ajouté : « et la vie ». Il va sans dire que chaque vie se traduit par un certain comportement; cependant, jamais un comportement ne pourra se substituer à la vie. Nous devons voir très clairement ceci : comportement n'est pas synonyme de vie. La vie accomplit tout sans effort, car la vie est Christ lui-même. De nombreuses personnes sont accablées par leur vie chrétienne; elles s'efforcent avec peine de vivre chrétiennement et s'épuisent en fin de compte. Oh ! que de doctrines austères ! Elles exigent de nous l'humilité, l'amabilité, l'amour, le pardon, la longanimité. Elles finissent par nous épuiser totalement ! C'est la raison pour laquelle de nombreux chrétiens considèrent la vie chrétienne comme une tâche astreignante. Plus ils essaient de vivre en chrétiens, plus ils ont de difficultés; et même après une longue période d'efforts, le résultat n'est toujours pas satisfaisant. Frères et soeurs, si Christ n'est pas la vie, nous n'avons pas besoin d'en fournir. Répétons-le : la vie est Christ lui-même. Jamais un comportement ne pourra remplacer la vie.

Il existe un grave malentendu parmi les enfants de Dieu. Beaucoup considèrent la vie comme quelque chose qu'ils doivent produire de leurs propres forces. Mais il n'y a pas la moindre raison pour que nous agissions de nous-mêmes, car si nous avons la vie, nous la manifestons automatiquement. Considérons un peu comment nos yeux voient et comment nos oreilles entendent. Nos yeux ne voient-ils pas par eux-mêmes ? Et nos oreilles n'entendent-elles pas sans peine ? Nos yeux voient et nos oreilles entendent naturellement, parce que la vie est en eux et parce que la vie se manifeste, tout simplement. Il faut que nous réalisions très clairement que la vie produit spontanément un certain comportement, mais que le comportement ne pourra jamais se substituer à la vie. La plus souvent, un comportement indique simplement qu'il n'y a pas ou peu de vie. La vie produit un bon comportement moral, mais un bon comportement moral ne pourra jamais remplacer la vie. Il peut arriver qu'un frère en loue un autre en disant : « Ce frère a beaucoup de vie » parce que ce dernier fait preuve d'amabilité et de modestie. En s'exprimant ainsi, il montre qu'il a passé à côté de l'essentiel, car le Seigneur a dit : « Je suis la vie ». Aussi aimable, équilibré et réservé que ce frère puisse être, il exprime des vertus qui ne sont pas la vie si leur source n'est pas Christ. On peut certainement dire de ce frère qu'il a bon caractère ou qu'il ne cause pas de difficultés, ou encore qu'il est aimable envers tout le monde et ne provoque pas de querelles, mais cela ne veut pas dire qu'il ait beaucoup de vie, étant donné qu'il ne fait que manifester ses particularités naturelles dont la source n'est pas Christ. Ces particularités ne sont pas la vie parce qu'elles ne sont pas Christ lui-même.

D'autres s'imaginent que la vie est une puissance. Selon eux, prendre le Seigneur comme leur vie revient à recevoir de lui la puissance requise pour faire le bien. Dieu nous montre pourtant que notre puissance n'est pas une chose, mais Christ lui-même. La puissance n'est pas une faculté nous permettant d'accomplir certaines choses, mais une Personne. La vie n'est pas une simple puissance, mais une Personne. Il ne s'agit donc pas d'avoir recours à Christ pour bien nous comporter, mais de le laisser s'exprimer à travers nous.

Un jour, un frère se rendait à une réunion quand un chrétien plus âgé l'interpella : « Pourquoi vous rendez-vous là-bas précisément? » « Parce qu'il y a la vie », répondit-il. L'homme d'un certain âge concéda : « C'est vrai, vos rencontres ne sont pas monotones car tous sont si enthousiastes; on ne saurait les comparer aux nôtes. » « Vous m'avez mal compris », répliqua le jeune frère. « Il ne s'agit pas de cela. » « Que voulez-vous dire? » s'enquit le frère plus âgé. Le jeune répondit : « Ce qui compte dans ces réunions, ce n'est pas l'enthousiasme, mais c'est le fait qu'il y a la vie. La vie n'est pas synonyme d'enthousiasme, de sentiments avivés ni de bruit. » Sur ce, le plus âgé dit : « Vous les jeunes, vous aimez sans doute les rencontres pleines d'excitation, mais moi, je préfère entendre des paroles bien pensées. Quand j'écoute des parole profondes, je touche la vie. Pour moi, voilà ce qu'est la vie. » Mais le jeune frère lui répondit : « J'ai souvent entendu les prédications profondes dont vous parlez, mais je n'ai pas touché la vie. » Chers lecteurs, de l'entretien de ces deux frères nous pouvons voir que ni des sentiments avivés ni des mots profonds ne sont synonymes de vie. Des mots pleins de sagesse, des propos intelligents, des raisonnements logiques et des exposés sensés ne sont pas forcément la vie.

Aimer la vérité


Par Arthur Katz



Aimer la Vérité, c'est désirer par-dessus tout la transparence candide de Jésus ? Il importe que ce désir soit très puissant, car cette transparence s'accompagne de réalités que nous voudrons peut-être de tout cœur fuir ou rejeter. Recevoir l'amour de la Vérité et de cet Esprit qui est Vérité, c'est envisager une vie d'où sera bannie tout recours à l'exagération, aux "mensonges pieux", à la flatterie, à tout moyen que j'ai pris l'habitude d'employer pour me grandir ou me protéger.

Cela signifie renoncer à jouer un personnage, renoncer à toute affectation (manière d'être qui n'est pas naturelle). Pour la plupart d'entre nous, cette perspective est franchement effrayante. L'Esprit de Vérité va nous conduire dans toute la vérité, y compris dans ces aspects de la vérité qui nous vaudront d'être humiliés devant autrui, nous laisseront dans la douleur, l'incertitude et la perplexité, pulvériseront les images fausses et incomplètes que nous avons de nous-mêmes, des autres, et en fin de compte de Dieu lui-même. Ce n'est peut-être pas là ce que nous espérions. Nous voulions quelque chose de plus paisible, de moins dangereux, de moins coûteux.

Recevoir l'amour de la Vérité et de l'Esprit qui nous conduit dans la vérité, c'est inévitablement nous ouvrir à une certaine souffrance, car la désillusion, l'incertitude et l'humiliation sont des formes de souffrance, et la souffrance, c'est ce que je tiens à éviter à toute force; en effet, j'en ferai l'économie à n'importe quel prix, au prix de la vérité elle-même s'il le faut, à moins que je n'aime la vérité encore plus que je ne la crains. Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrais, c'est la lâcheté.

"Tel sera l'héritage du vainqueur : Je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de souffre : cela, c'est la seconde mort" (Apocalypse 21:7). Les lâches et les incrédules sont ici mentionnés dans le même souffle, parce qu'au cœur de la lâcheté, il y a un refus de croire Dieu et de se confier en Celui qui nous appelle à marcher dans la vérité. Foi et santé mentale ne prospèrent que dans un climat de vérité, là où se trouve le vrai réconfort. Dieu ne cache jamais que faire l'expérience de la vérité, c'est parfois souffrir, de même qu'il peut être douloureux de Le connaître Lui-Même d'expérience. Mais Il nous offre toutes les raisons d'aimer la vérité et d'avoir confiance en elle, de même qu'Il nous offre toutes les raisons de L'aimer et d'avoir confiance en Lui.

Nous avons la possibilité de refuser l'amour de la vérité. Ce refus ne consiste pas en une décision unique, ponctuelle; il consiste plutôt en une accumulation, là où tout au long de la vie on choisit le mensonge et les demi-vérités, là où on préfère aux directives de l'Esprit un chemin sans danger ni douleur. Quand l'Esprit vient pour nous conduire hors de l'illusion ou des demi-vérités, pour nous amener dans toute la vérité, comment réagissons-nous ? Préférons-nous la sécurité de ce qui est commode, familier ? Nous cramponnons-nous à cette connaissance partielle qui nous a rendu de si grands services ? Ou bien allons-nous L'accueillir, Lui, pour Le suivre, si coûteuse que soit l'obéissance, là où jamais nous n'aurions l'envie, ni l'audace de nous rendre par nous-mêmes, c'est-à-dire là où est toute la vérité ?

C'est notre façon de marcher, jour après jour, qui fait de nous des êtres épris de vérité, ou bien des lâches qui la fuient.

Source: Le Sarment  et  Sentinelle Néhémie

mardi 4 novembre 2014

Nous ne devons jamais Abandonner

Un message pour tous ceux qui souffre pour leur bien-aimés et qui aurait perdu leur courage, leur persévérance à cause de la situation qu'il traverse , écoutant le diable leur souffler à l'oreille : « Tu vois bien c'est terminé , j'ai gagné et toi tu as perdu. »
Nous avons un Dieu beaucoup plus puissant et rien n'est impossible pour lui. Chrétiens (nes ) persévérer, quand l'adversaire vient comme cela, c'est qu'il sait qu'il y a quelque chose qui se passe dans l'invisible ( spirituel )  et il veut vous freiner. Il sait qu'il doit vous intimider pour que vous arrêtez,  parce qu'il perd du terrain. Continuez ! La prière du juste est toujours entendu !


Dans le monde entier, aujourd'hui, des multitudes de parents chrétiens sont à l'agonie parce que leurs enfants sont sous la puissance du diable. Dans notre église, je vois le chagrin de mères qui visitent leurs fils en prison. Elles connaissent la douleur d'être assis d'un côté de cette épaisse fenêtre, regardant un enfant qui, à une époque, avait un esprit tendre. D'une manière ou d’une autre, il s'est retrouvé accroc aux drogues, puis il a tenté de voler pour pouvoir s'en payer. Et maintenant, il est en prison, s'endurcissant encore d'avantage. Elle a prié pour lui pendant des années, mais à présent, elle perd espoir. Elle ne croit pas qu'il puisse changer.

Je vois aussi des pères au cœur brisé, qui n'auraient jamais imaginé que leurs filles se tourneraient vers la drogue. Ils voient leur petite fille avoir de mauvaises fréquentations à l'école et puis être piégée. Bientôt, elle devient tellement rebelle que son père doit lui demander de quitter la maison à cause de son influence sur ses frères et sœurs. Alors maintenant, elle est dans la rue, vendant son corps pour pouvoir se payer ses drogues. Et son père gît sur son lit la nuit, déversant des torrents de larmes. Il est convaincu de l'avoir perdue pour toujours.

Je connais un père qui s'est rendu en voiture dans les bas-quartiers pour chercher son fils drogué. Il a demandé autour de lui jusqu'à ce qu'un dealer lui dise que son garçon était dans un repère de cocaïnomanes. Quand cet homme est entré, il n'a trouvé que l'enveloppe du fils qu'il avait connu. Le corps du garçon était squelettique à cause de l'usage des drogues. Quand le père l'a supplié de revenir à la maison, le jeune homme ne l'a même pas regardé. Il a seulement dit : “Vas-t-en. C'est ça ma vie à présent.”

Ce père brisé est ressorti dans la rue en larmes. Il avait perdu tout espoir. A l'agonie, il s'est dit : “c'est mon fils là-dedans. Il est en train de mourir et il ne veut pas me laisser l'aider.”

Le diable a dit à ces parents que leurs enfants sont au-delà de tout espoir, que leurs problèmes ne peuvent pas être résolus. Il les a convaincus avec un mensonge puissant : que Dieu est incapable de les aider.

Peut-être que tu penses que ton mari inconverti est au-delà de tout espoir, qu'il ne viendra jamais à Jésus. Ou peut-être as-tu abandonné tout espoir pour ton épouse qui te laisse les nuits pour aller danser. Mais personne n'est jamais trop éloigné pour que Dieu ne le restaure. Je connais de nombreuses épouses de chrétiens qui peuvent témoigner aujourd'hui : “j'ai prié pour mon époux pendant des années. Puis, un jour, après que j'ai abandonné tout espoir, Dieu a agit. Il a sauvé et délivré celui que j'aimais.

Nous ne devons jamais abandonner, pour personne. “Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible” (Matthieu 19:26).



Source : David Wilkerson

dimanche 2 novembre 2014

Les Mauvaises Compagnies Corrompent les Bonnes Moeurs

Par Napoléon Roussel
Lisez la première épître aux corinthiens XV, verset 33 à 58. 
"Ne vous abusez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs."
Ces paroles comportent un sens plus étendu que celui qu'on leur attribue ordinairement. Ce qui corrompt les bonnes mœurs, ce n'est pas seulement la société habituelle et intime des personnes de mœurs mauvaises, mais c'est encore la simple vue, la seule ouie, l'unique contact de ce qui est mal. Il n'est pas nécessaire d'habiter ou seulement d'avoir des fréquentations avec les méchants ; il suffit de jeter l'œil, de tendre l'oreille ou d'avancer la main sur les œuvres. 
Dans ce sens, la corruption nous poursuit dans nos rues, dans nos demeures et jusque dans la solitude ; elle nous sollicite constamment, nous gagne comme une contagion, nous séduit, nous entraîne avant que nous ayons songé à nous en préserver.
Notre nature a pour le mal une telle affinité, qu'elle s'y précipite et s'y mêle dès qu'elle le rencontre ; notre cœur est une éponge qui se sature vite dans le milieu où on le plonge, pourvu que ce milieu soit corrompu. En effet, placez un homme pécheur dans une société de saints ; pensez vous qu'il s'imprégnera bien promptement de la sainteté ? Non. Tout au plus se couvrira-t-il de son vernis, en restant pécheur au fond. Faites l'expérience contraire : placez un homme honnête au centre d'un cercle corrompu, croyez-vous qu'il reste bien longtemps pur de toute mauvaise pensée, de toute mauvaise action ? Non ; il s'habituera avec le temps à la vue du mal, sourira bientôt à l'invitation de l'imiter et finira par se noyer dans cet océan de corruption. 
Pour prouver tout cela, il n'est besoin ni de calcul, ni de raisonnement, il suffit d'écouter sa conscience et de se rappeler sa propre vie. 
S'il en est ainsi, de quelle prudence ne devons-nous donc pas user en marchant à travers un monde corrupteur ! Quelles précautions ne devons-nous pas prendre contre les autres et contre nous-mêmes ! Non, il n'est pas de faiblesse, de vice, j'allais dire de crime, dont je voulusse me déclarer incapable, une fois engagé dans une société dépravée ; et ce qui importe de se rappeler, c'est que, entre cette société et la société des enfants de Dieu, il en est mille autres intermédiaires qu'on redoute moins, mais qui sont, toutefois, sur la même pente, et dont chacune sert d'échelon, non pour monter, mais pour descendre. Nous avons donc à nous garder, non seulement de l'abîme du mal, mais encore de ses abords. 
Peut-être quelques uns, en nous écoutant, se seront-ils dit que ce danger, réel pour l'homme du monde, est nul pour le chrétien. A ces personnes, nous ferons remarquer que Saint Paul ne dit pas que les mauvaises compagnies corrompent les mœurs, mais les bonnes mœurs ; en sorte que c'est à des chrétiens de bonne mœurs qu'il donne ces avertissements. 
Sans doute, un homme converti résistera mieux et plus longtemps à l'entraînement de l'imitation qui gagne si vite l'homme naturel, quand il s'agit du mal ; mais enfin, après une longue lutte où les forces s'épuisent bien loin de se développer, la tentation reviendra, toujours vivace, jusqu'à ce qu'elle enlace et étouffe l'homme converti lui-même. 
Je ne connais qu'une classe de chrétiens qui n'aient rien à craindre de la vue du mauvais exemple : ce sont ceux que désigne le même Apôtre, quand il dit que tout est saint pour les saints. Mais qui de nous oserait s'appliquer ces paroles ? Qui de nous est déjà saint ? Ah ! tout convertis, tout chrétiens que nous sommes, défions-nous de nous-même ; nous ne tomberons jamais par un excès de précaution et nous ne savons pas encore jusqu'où les mauvais exemples peuvent nous entraîner.
Le plus sage est de les fuir, fussions-nous certains d'en approcher cent fois, sans y tomber.

         Source :  Sentinelle Néhémie