lundi 27 avril 2015

Ça va coûter tout ce que vous possédez !

Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi; 38celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n'est pas digne de moi. 39Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. ( Mathieu 10, 37-39 )

Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas ( AIME PAS MOINS QUE MOI  ) son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. 27Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple. ( Luc, 14, 26-27 )

vendredi 24 avril 2015

Le fleuve de vie

Dans le chapitre 47 du livre d’Ézéchiel, le prophète a vue la chose suivante : dans les tous derniers temps, l’Église de Jésus Christ sera plus glorieuse, plus victorieuse que dans tout le reste de son histoire. Le véritable corps de Christ ne va pas s'affaiblir ni diminuer en puissance ou en autorité spirituelle. Non, Son Église va sortir dans une flambée de puissance et de gloire et va profiter de la révélation de Jésus la plus complète que quelqu'un ait jamais reçu.

Ézéchiel écrit : “il y aura des poissons de diverses espèces, comme les poissons de la grande mer, et ils seront très nombreux” (Ézéchiel 47:10). Un corps de croyants va surgir, qui nagera dans les eaux montantes de la présence du Seigneur.

La vision d’Ézéchiel d'eaux montantes (Ézéchiel 47: 3-4) parle d'une augmentation de L'Esprit Saint. Dans les derniers jours, il y aura une augmentation de la présence de Dieu au milieu de Son peuple.

La source même de ce fleuve est la croix. Nous voyons un accomplissement de cette image dans le verset suivant : “mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il sortit du sang et de l'eau” (Jean 19:34).

Ce flot montant est l'image de la Pentecôte où le Saint-Esprit a été donné aux disciples. En même temps que ce don de l'Esprit, les serviteurs de Christ ont reçu la promesse qu'Il serait un fleuve de vie jaillissant de leur sein. Et les flots de ce fleuve coulerait à travers le monde entier. (Voir Jean 7:38-39).

D'après la vision d’Ézéchiel, le fleuve de vie va atteindre son niveau le plus haut juste avant la venue du Seigneur. Dieu a emmené le prophète dans un voyage incroyable et Ézéchiel témoigne : “il me fit traverser l'eau” (Ézéchiel 47:3). Et le Seigneur n'a cessé de presser son prophète d'aller de l'avant, plus profondément et plus avant dans l'eau. Ézéchiel dit qu'en fin de compte, l'eau était trop profonde pour lui, trop puissante : “ c'était un torrent que je ne pouvais traverser, car l'eau était si profonde qu'il fallait y nager” (47:5).

Je ne peux qu'imaginer son étonnement émerveillé quand le Seigneur lui a demandé : “Ézéchiel, qu'elle est cette eau qui monte ? Si ce fleuve représente la vie et la puissance de résurrection, qui sont ceux qui seront assez bénis pour nager dans une telle gloire ?” Ézéchiel n'a pu que voir ce que dont nous jouissons maintenant.


Source : David Wilkerson in french

mercredi 22 avril 2015

La croix est une chose radicale

Par A.W. Tozer
Frank BartlemenLa Croix de Christ est la chose la plus révolutionnaire qui puisse jamais apparaître parmi les hommes.

La croix aux époques de la Rome ancienne ne connaissait pas de compromis; elle ne faisait jamais de concessions. Elle sortait triomphante de toutes les discussions en tuant ses opposants et en les réduisant au silence pour de bon. Elle n’épargna pas Christ, mais Le massacra de la même façon que le reste. Il était en vie quand on Le suspendit sur cette croix et complètement mort quand on L’en descendit six heures plus tard. Ainsi était la croix lorsqu’elle fit la première fois son apparition dans l’histoire chrétienne.

Après que Christ fut ressuscité des morts, les apôtres allèrent partout prêcher Son message, et ce qu’ils prêchaient, c’était la croix. Et dans quelque lieu qu’ils aillent dans le monde entier, ils portaient la croix, et la même puissance révolutionnaire les accompagnait. Le message radical de la croix transforma Saul de Tarse et le changea en un chrétien plein de délicatesse et en apôtre de la foi, de persécuteur qu’il était des chrétiens. Sa puissance changeait les hommes mauvais en hommes bons. Elle secoua la longue servitude du paganisme et façonna complètement tout le paysage moral et mental du monde occidental. Elle accomplit tout ceci et continue à le faire pour autant qu’on lui permette de rester ce qu’elle fut à l’origine, une croix. Sa puissance s’en est allée lorsqu’elle fut changée en objet de beauté, d’objet de mort qu’elle était. Lorsque les hommes firent d’elle un symbole, l’accrochèrent autour de leur cou comme un bijou ou qu’ils esquissèrent devant eux son contour comme un signe magique pour repousser le mal, alors à ce moment-là elle devint, dans le meilleur des cas, un emblème sans force, et dans le pire des cas, un fétiche positif. En tant que tel, elle est révérée aujourd’hui par des millions de gens qui ne connaissent absolument rien de sa puissance.

La croix accomplit ses desseins en détruisant un modèle établi, celui de la victime, et en créant un autre modèle, le sien. " Ainsi, elle garde toujours sa méthode. Elle triomphe en vainquant son opposant et en lui imposant sa volonté. Elle domine toujours. Elle ne se compromet jamais, ne marchande ni n’adjuge jamais, ne cède jamais un pouce au nom de la paix. Elle ne s’intéresse pas à la paix; elle a pour unique souci d’en finir avec l’opposition le plus rapidement possible. "

En pleine connaissance de tout ceci, Christ affirma : " Si quelqu’un veut me suivre, qu’il se renie lui-même, et qu’il prenne sa croix, et me suive. " Ainsi non seulement la croix amène la vie de Christ à une fin, mais elle achève aussi la première vie, l’ancienne vie de chacun de Ses vrais disciples. Elle détruit l’ancien modèle, le modèle adamique, dans la vie du croyant, et le conduit à sa fin. Ainsi le Dieu qui a ressuscité Christ des morts ressuscite le croyant et une nouvelle vie commence.

Cela, et rien de moins, c’est le véritable christianisme, et nous ne pouvons faire autrement que reconnaître la divergence évidente de cette conception par rapport à celle tenue par le commun des mortels parmi les évangéliques d’aujourd’hui. Mais nous n’osons pas modifier notre position. La croix s’élève haut au-dessus des opinions des hommes et à cette croix toutes les opinions doivent venir finalement en jugement. Des responsables spirituels superficiels et mondains modifieraient la croix pour faire plaisir à leurs saints dévots aliénés par les amusements, qui seraient prêts à se divertir même à l’intérieur du sanctuaire. Mais agir de la sorte, c’est courtiser le désastre spirituel et risquer la colère de l’Agneau transformé en Lion.

Nous devons faire quelque chose de la croix, et nous ne pouvons faire qu’une seule chose parmi deux – lui échapper ou mourir sur elle. Et si nous devions être si téméraires à ce point pour lui échapper, nous devrions par cet acte mettre de côté la foi de nos pères et faire du christianisme quelque chose d’autre que ce qu’il est. Alors il ne nous restera plus que le langage vide du salut; la puissance sera partie avec notre abandon de la véritable croix.

Si nous sommes sages, nous ferons ce que Jésus a fait: souffrir la croix et mépriser l’ignominie qui lui est attachée en vue de la joie qui nous a été réservée. Faire cela équivaut à soumettre tout le modèle de nos vies à la destruction et à la reconstruction dans la puissance d’une vie éternelle. Et nous découvrirons qu’il s’agit de plus que la poésie, plus que des doux cantiques et des sentiments élevés. La croix fera des incisions dans nos vies là où cela blesse le plus, n’épargnant ni nous-mêmes, ni nos réputations soigneusement cultivées. Elle nous mettra en défaite et sonnera le glas de nos vies égoïstes. A ce point là seulement pourrons-nous ressusciter en plénitude de vie pour établir un modèle de vie complètement nouveau et libre et rempli de bonnes œuvres.

Le changement d’attitude vis-à-vis de la croix que nous observons dans l’orthodoxie moderne ne prouve pas que Dieu a changé, ni que Christ a adouci Son exigence de nous voir porter la croix; il signifie plutôt que le christianisme actuel s’est éloigné des normes du Nouveau Testament. Nous nous sommes tant éloignés à vrai dire qu’il faudra pas moins qu’une nouvelle réforme pour restaurer la croix à sa vraie place dans la théologie et la vie de l’Eglise.

         Source :  Sentinelle Néhémie

samedi 18 avril 2015

Aimer la vérité


Par Arthur Katz



Aimer la Vérité, c'est désirer par-dessus tout la transparence candide de Jésus ? Il importe que ce désir soit très puissant, car cette transparence s'accompagne de réalités que nous voudrons peut-être de tout cœur fuir ou rejeter. Recevoir l'amour de la Vérité et de cet Esprit qui est Vérité, c'est envisager une vie d'où sera bannie tout recours à l'exagération, aux "mensonges pieux", à la flatterie, à tout moyen que j'ai pris l'habitude d'employer pour me grandir ou me protéger.

Cela signifie renoncer à jouer un personnage, renoncer à toute affectation (manière d'être qui n'est pas naturelle). Pour la plupart d'entre nous, cette perspective est franchement effrayante. L'Esprit de Vérité va nous conduire dans toute la vérité, y compris dans ces aspects de la vérité qui nous vaudront d'être humiliés devant autrui, nous laisseront dans la douleur, l'incertitude et la perplexité, pulvériseront les images fausses et incomplètes que nous avons de nous-mêmes, des autres, et en fin de compte de Dieu lui-même. Ce n'est peut-être pas là ce que nous espérions. Nous voulions quelque chose de plus paisible, de moins dangereux, de moins coûteux.

Recevoir l'amour de la Vérité et de l'Esprit qui nous conduit dans la vérité, c'est inévitablement nous ouvrir à une certaine souffrance, car la désillusion, l'incertitude et l'humiliation sont des formes de souffrance, et la souffrance, c'est ce que je tiens à éviter à toute force; en effet, j'en ferai l'économie à n'importe quel prix, au prix de la vérité elle-même s'il le faut, à moins que je n'aime la vérité encore plus que je ne la crains. Ce n'est pas l'ignorance qui nous empêche de devenir vrais, c'est la lâcheté.

"Tel sera l'héritage du vainqueur : Je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang brûlant de feu et de souffre : cela, c'est la seconde mort" (Apocalypse 21:7). Les lâches et les incrédules sont ici mentionnés dans le même souffle, parce qu'au cœur de la lâcheté, il y a un refus de croire Dieu et de se confier en Celui qui nous appelle à marcher dans la vérité. Foi et santé mentale ne prospèrent que dans un climat de vérité, là où se trouve le vrai réconfort. Dieu ne cache jamais que faire l'expérience de la vérité, c'est parfois souffrir, de même qu'il peut être douloureux de Le connaître Lui-Même d'expérience. Mais Il nous offre toutes les raisons d'aimer la vérité et d'avoir confiance en elle, de même qu'Il nous offre toutes les raisons de L'aimer et d'avoir confiance en Lui.

Nous avons la possibilité de refuser l'amour de la vérité. Ce refus ne consiste pas en une décision unique, ponctuelle; il consiste plutôt en une accumulation, là où tout au long de la vie on choisit le mensonge et les demi-vérités, là où on préfère aux directives de l'Esprit un chemin sans danger ni douleur. Quand l'Esprit vient pour nous conduire hors de l'illusion ou des demi-vérités, pour nous amener dans toute la vérité, comment réagissons-nous ? Préférons-nous la sécurité de ce qui est commode, familier ? Nous cramponnons-nous à cette connaissance partielle qui nous a rendu de si grands services ? Ou bien allons-nous L'accueillir, Lui, pour Le suivre, si coûteuse que soit l'obéissance, là où jamais nous n'aurions l'envie, ni l'audace de nous rendre par nous-mêmes, c'est-à-dire là où est toute la vérité ?

C'est notre façon de marcher, jour après jour, qui fait de nous des êtres épris de vérité, ou bien des lâches qui la fuient.

Source: Le Sarment  et  Sentinelle Néhémie

vendredi 17 avril 2015

La voie de la Foi

Par William Penn

La voie qui mène à Dieu est la voie de la foi; elle est aussi obscure à l'entendement que mortelle pour le Moi. Ce sont les enfants de l'obéissance qui, comme saint Paul, considèrent toute chose comme de l'ordure et du fumier, afin de gagner le Christ, et qui connaissent et empruntent cette voie étroite. Les spéculations ne serviront à rien, les concepts raffinés n'ont point de place ici; seuls ceux qui obéissent mangeront le meilleur de ce pays (Esaïe 1:19). Le bienheureux Jésus le dit : ceux qui font Sa volonté, ceux-là connaîtront Sa doctrine (Jean 7:17); c'est ceux-là qu'Il instruira. Il n'y a point de place pour l'instruction divine lorsque le Moi légitime est maître, et non serviteur. Car le Moi ne peut la recevoir; ce qui devrait l'accueillir est opprimé par le Moi, vit dans la crainte et n'ose pas. Oh ! que dira mon père ou ma mère? Que me fera mon mari? ou, enfin, que me fera le magistrat? Car, quoique j'aie la conviction la plus forte et la certitude la plus claire dans mon âme de telle ou telle chose, pourtant, en considérant combien elle est démodée, quels ennemis elle a, et combien étrange et singulier elle me fera paraître, j'espère que Dieu aura pitié de ma faiblesse: si je suis faible, je ne suis que de chair et de sang; peut-être, par la suite, me rendra-t-il plus fort; rien ne presse. Ainsi raisonne l'homme gouverné par la crainte et le Moi égoïste.

Mais celui qui délibère est pire encore: car, à parlementer, l'âme est perdante; la manifestation divine s'accompagne du pouvoir. Jamais Dieu n'a convaincu les hommes sans, dès qu'ils se soumettent, leur donner aussitôt le pouvoir. Il n'exige rien qu'Il ne donne à l'homme la capacité d'accomplir: ce serait se moquer des hommes, et non les sauver. Il te suffit, pour faire ton devoir, que Dieu te le montre, à condition que tu suives cette lumière et cet esprit par lesquels Il t'en donne connaissance. Ceux à qui ce pouvoir fait défaut sont ceux qui ne reçoivent point le Christ lorsqu'Il essaye de les convaincre dans leur âme: à ceux-là, Il fait toujours défaut ; mais ceux qui reçoivent le Christ, ceux-là reçoivent le pouvoir, comme ceux de jadis, de devenir les enfants de Dieu, par la pure obéissance de la foi.

Référence: Sans Croix Point de Couronne, William Penn

mardi 14 avril 2015

Le Chrétien face à la mort !

A l'approche de la mort, la plupart des illusions s'évanouissent. Si le christianisme était lui aussi une illusion, on pourrait s'attendre à la voir tomber à l'heure fatale. Or il n'en est rien.

Au contraire, toute l'histoire atteste que les chrétiens savent "bien" mourir. Certes d'autres affrontent courageusement la mort. Les chrétiens ne détiennent pas le monopole du courage.

Mais il y a une certaine logique "chrétienne" en face de la mort. Le chrétien est persuadé que la mort est un ennemi déjà vaincu. Il a cette confiance que puisque Jésus est ressuscité, il participera à sa nouvelle vie. Comme il a vécu avec Christ et qu'il l'a aimé dans son existence terrestre, l'appréhension de la mort ne l'effleure pas. Car l'amour parfait bannit la crainte. C'est pourquoi il n'est pas rare de rencontrer des chrétiens qui meurent dans la joie.

Michael Green


La mort, et après ?



La mort :  le mot fait peur car il rappelle une réalité incontournable pour tous, un rendez-vous dont chaque jour qui passe nous rapproche inexorablement. Mais la question fondamentale, posée depuis la nuit des temps, reste celle-ci : Qu'y aura-t-il après notre vie terrestre ? (...)


Une (...) réponse est donnée dans la Bible par celui qui seul sait. Dieu, le Créateur juste et saint, est seul à même de révéler son plan à l'égard de l'homme : “Il est réservé aux hommes de mourir une fois – et après cela le jugement” (Hébreux 9. 27). “Mourir une fois” : la Bible exclut toute idée de réincarnation.

À l'heure du jugement, il n'y a qu'une alternative :

– Une éternité, loin de Dieu, dans les regrets et les tourments, pour ceux qui ont refusé, pendant leur vie terrestre, le salut en Jésus Christ. “Qui désobéit (refuse de croire) au Fils (de Dieu) ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui” (Jean 3. 36).
– Une éternité avec Dieu, dans le bonheur, pour ceux qui auront cru en Jésus Christ, en sa mort et sa résurrection pour le pardon de leurs péchés : “Vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu” (1 Jean 5. 13).

Source : La Bonne semence




            2- La mort et après ?

dimanche 12 avril 2015

Jésus est mort !

Quand tu entends parler de la mort de Jésus-Christ cela te pousse-t-il à t'arrêter un instant et à penser à combien cette vérité est incroyable? Je veux dire que que le Fils de Dieu est mort pour sauver les pécheurs, puissions-nous être dans la crainte devant une telle vérité!





















jeudi 9 avril 2015

Le grand commandement

Par Thomas Watson
"Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de TOUT votre cœur." Dieu doit posséder le cœur entier. Nous ne devons pas diviser en deux notre amour entre Lui et le péché. La vraie mère ne laisserait pas partager l'enfant, Dieu ne laissera pas le cœur se partager; ce doit être le cœur entier. Nous devons aimer Dieu pour Lui-même, pour Ses propres excellences intrinsèques. Nous devons L'aimer pour Son caractère aimant. C'est aimer comme une prostituée que d’aimer la partie plus que la personne. Les hypocrites aiment Dieu parce qu'Il leur donne le blé et le vin : nous devons aimer Dieu pour Lui-même; pour ces étincelantes perfections qui sont en Lui. 
L’amour pour Dieu doit être actif dans sa sphère. L'amour est une affection en activité; il engage la tête qui étudie pour Dieu, les mains qui travaillent, les pieds qui courent dans les voies de Ses commandements. Cela s’appelle le travail de l'amour (1 Thessaloniciens 1:1-3). Marie Magdelène aima Christ et versa ses parfums sur Lui. Nous pensons que nous ne faisons jamais assez pour la personne que nous aimons. Si nous aimons Dieu, notre soupirerons de désir après Lui. "Le désir de notre âme se porte vers Ton nom." (Esaïe. 26:8). Celui qui aime Dieu aspire à la communion avec Lui. "Mon âme a soif du Dieu vivant." (Psaumes 42:2). Des personnes amoureuses ont le désir de souvent communier ensemble. Celui qui aime Dieu désire d’être longtemps en Sa présence. 
Celui qui aime Dieu ne peut trouver le contentement en aucune chose où Il est absent. Des amoureux voient leur amour s’affaiblir s'ils n'ont pas en vue l'objet aimé. Une âme gracieuse peut vivre sans la santé, mais ne peut vivre sans Dieu, qui est la santé de son visage (Psaumes 43:5). Si Dieu doit dire à une âme qui L'aime entièrement : "Prends ton aise, baigne-toi dans le plaisir, console-toi dans les plaisirs du monde; mais tu ne bénéficieras pas de Ma présence", cela ne la contenterait pas. Non, si Dieu devait dire : "Je te laisserai aller au ciel, mais Je me retirerai dans une autre pièce et tu ne verras pas Mon visage", cela ne contenterait pas l'âme. C'est l'enfer que d’être sans Dieu. Le philosophe dit qu'il ne peut y avoir aucune joie suprême dans l'âme sans l'influence et la douce présence de Dieu. 
Celui qui aime Dieu pleure amèrement sur Son absence. Marie vient en pleurant : "Ils ont emporté mon Seigneur !" (Jean 20:13). L’un crie : "Ma santé est partie !", un autre : "Ma condition est partie !", mais celui qui est amoureux de Dieu s'écrie : "Mon Dieu est parti! On me prive de jouir de Celui que j’aime." Si Rachel a beaucoup pleuré la perte de ses enfants, qu’est-ce qui peut représenter l'ombre de la douleur de ce chrétien qui a perdu la douce présence de Dieu ? Soyons persuadés que nous aimons Dieu de tout notre cœur et de toute notre force. Ô retirons notre amour pour les autres choses et plaçons-le en Dieu. L'amour est le cœur de christianisme, la graisse de l’offrande; c'est la grâce que Christ recherche le plus. "Simon M’aimes-tu ?" (Jean 21:15).

Référence Utilisée: The Ten Commandments (Les Dix Commandements), Thomas Watson

          Source :  Sentinelle Nehemie

samedi 4 avril 2015

L'épreuve de votre foi. (1 Pierre 1:7)


La foi non éprouvée peut être une vraie foi, mais ce qui est sûr c'est qu'elle est une petite foi, et va vraisemblablement rester chétive, naine aussi longtemps qu'elle demeure sans épreuves. La foi ne prospère jamais aussi bien que lorsque les choses lui sont contraires. Les tempêtes sont ses entraîneurs, et les éclairs l'illuminent. Quand le calme règne sur la mer, déployez les voiles comme vous voulez, le navire ne fera pas route vers son port. Car sur un océan endormi la quille dort aussi. Que les vents viennent à souffler violemment, et que les flots viennent à s'agiter, à monter eux aussi, alors, même si le bateau est ballotté, son pont recouvert par les vagues, et son mât contraint à craquer sous la forte pression exercée par les voiles gonflées, c'est alors qu'il mettra le cap en direction du port désiré.


Aucune fleur n'est si joliment vêtue de bleu que celle qui pousse au pied des glaciers gelés; aucune étoile ne scintille avec autant d'éclat que celles qui brillent dans le ciel polaire; aucune eau n'a un goût si doux que celle qui jaillit dans le désert de sable; et il n'y a pas de foi plus précieuse que celle qui vit et triomphe dans l'adversité. La foi éprouvée apporte l'assurance dans la vie expérimentée. Vous n'auriez pas pensé que votre propre faiblesse vous aurait amené à passer à travers les fleuves; vous n'auriez jamais connu la puissance de Dieu si vous n'aviez été emporté comme par les flots de la mer.

La foi augmente avec la tribulation. La foi est précieuse, et ses épreuves le sont aussi. Que ceci cependant ne décourage pas ceux qui sont jeunes dans la foi. Vous aurez assez d'épreuves sans les rechercher. La pleine mesure vous sera donnée amplement en temps utile. Cependant si vous ne pouvez pas vous réclamer d'une longue expérience, rendez grâce à Dieu pour la grâce que vous avez; louez le degré de sainte confiance que vous avez atteint. Marchez selon cette règle, et vous bénéficierez de plus en plus de la bénédiction de Dieu, jusqu'à ce que votre foi puisse déplacer les montagnes et vaincre des impossibilités.

Source:  Croix sens

vendredi 3 avril 2015

Consumé avec Christ

Par David Wilkerson
"Si quelqu'un vient à Moi et ne hait pas son père et sa mère, sa femme et ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut pas être Mon disciple." (Luc 14:26).
 Le mot grec pour haïr signifie "aimer moins en comparaison". Jésus nous appelle à avoir un amour pour Lui si total, si fervent et si absolu qu'aucune de toutes nos affections terrestres ne peut l'égaler. Si nous possédions cet amour brûlant, consumant, intense et joyeux pour Christ, nous n'aurions pas besoin d'esquisses, de diagrammes et d'instructions pour nous dire comment prier. Nous        prierions parce que nos cœurs seraient remplis d'un amour brûlant pour Lui.

Nous ne tomberions pas dans l'ennui en essayant de terminer une heure de prière d'une manière ambiguë pour les besoins du monde entier. Christ serait l'objet de nos prières, et notre temps de prière serait précieux. Nous passerions des heures enfermés dans notre chambre, pour exprimer l'admiration débordante et le tendre amour qui coulent de nos cœurs vers Lui. Lire Sa Parole ne serait jamais un fardeau; nous n'aurions pas besoin de formules pour planifier notre lecture de la Bible sur une année.

Si nous aimions Jésus passionnément, nous serions attirés comme par un aimant vers Sa Parole pour apprendre plus de Lui. Et nous ne nous enliserions pas dans d'éternelles généalogies et des spéculations sur les temps de la fin. Nous désirerions uniquement Le connaître mieux, voir plus de Sa beauté et de Sa gloire afin que nous puissions Lui ressembler davantage. Pensez à ceci: Savons-nous ce que c'est que de venir dans Sa douce présence sans rien demander? Tendre la main vers Lui uniquement parce que nous sommes reconnaissants de Son amour si total? Nous sommes devenus égoïstes et égocentristes dans nos prières: "DONNE-NOUS, VIENS À NOTRE RENCONTRE, AIDE-NOUS, BÉNIS-NOUS, UTILISE-NOUS, PROTÈGE-NOUS" Tout cela est peut-être scripturaire, mais nous restons toujours la cible finale. Nous allons à Sa Parole pour trouver des réponses à nos problèmes, pour des directives et pour trouver du réconfort, et cela aussi est juste et louable. Mais où est l'âme motivée par l'amour qui cherche les Ecritures avec diligence, qui ne veut qu'uniquement découvrir davantage son bien-aimé Seigneur?

Référence: Hungry For More Of Jesus (Une Plus Grande Faim de Jésus), David Wilkerson
         Source:  Sentinelle Néhémie

jeudi 2 avril 2015

Nous ne devons jamais abandonner !

Un message pour tous ceux qui souffre pour leur bien-aimés et qui aurait perdu leur courage, leur persévérance à cause de la situation qu'il traverse , écoutant le diable leur souffler à l'oreille : « Tu vois bien c'est terminé , j'ai gagné et toi tu as perdu. »
Nous avons un Dieu beaucoup plus puissant et rien n'est impossible pour lui. Chrétiens (nes ) persévérer, quand l'adversaire vient comme cela, c'est qu'il sait qu'il y a quelque chose qui se passe dans l'invisible ( spirituel )  et il veut vous freiner. Il sait qu'il doit vous intimider pour que vous arrêtez,  parce qu'il perd du terrain. Continuez ! La prière du juste est toujours entendu !


Dans le monde entier, aujourd'hui, des multitudes de parents chrétiens sont à l'agonie parce que leurs enfants sont sous la puissance du diable. Dans notre église, je vois le chagrin de mères qui visitent leurs fils en prison. Elles connaissent la douleur d'être assis d'un côté de cette épaisse fenêtre, regardant un enfant qui, à une époque, avait un esprit tendre. D'une manière ou d’une autre, il s'est retrouvé accroc aux drogues, puis il a tenté de voler pour pouvoir s'en payer. Et maintenant, il est en prison, s'endurcissant encore d'avantage. Elle a prié pour lui pendant des années, mais à présent, elle perd espoir. Elle ne croit pas qu'il puisse changer.

Je vois aussi des pères au cœur brisé, qui n'auraient jamais imaginé que leurs filles se tourneraient vers la drogue. Ils voient leur petite fille avoir de mauvaises fréquentations à l'école et puis être piégée. Bientôt, elle devient tellement rebelle que son père doit lui demander de quitter la maison à cause de son influence sur ses frères et sœurs. Alors maintenant, elle est dans la rue, vendant son corps pour pouvoir se payer ses drogues. Et son père gît sur son lit la nuit, déversant des torrents de larmes. Il est convaincu de l'avoir perdue pour toujours.

Je connais un père qui s'est rendu en voiture dans les bas-quartiers pour chercher son fils drogué. Il a demandé autour de lui jusqu'à ce qu'un dealer lui dise que son garçon était dans un repère de cocaïnomanes. Quand cet homme est entré, il n'a trouvé que l'enveloppe du fils qu'il avait connu. Le corps du garçon était squelettique à cause de l'usage des drogues. Quand le père l'a supplié de revenir à la maison, le jeune homme ne l'a même pas regardé. Il a seulement dit : “Vas-t-en. C'est ça ma vie à présent.”

Ce père brisé est ressorti dans la rue en larmes. Il avait perdu tout espoir. A l'agonie, il s'est dit : “c'est mon fils là-dedans. Il est en train de mourir et il ne veut pas me laisser l'aider.”

Le diable a dit à ces parents que leurs enfants sont au-delà de tout espoir, que leurs problèmes ne peuvent pas être résolus. Il les a convaincus avec un mensonge puissant : que Dieu est incapable de les aider.

Peut-être que tu penses que ton mari inconverti est au-delà de tout espoir, qu'il ne viendra jamais à Jésus. Ou peut-être as-tu abandonné tout espoir pour ton épouse qui te laisse les nuits pour aller danser. Mais personne n'est jamais trop éloigné pour que Dieu ne le restaure. Je connais de nombreuses épouses de chrétiens qui peuvent témoigner aujourd'hui : “j'ai prié pour mon époux pendant des années. Puis, un jour, après que j'ai abandonné tout espoir, Dieu a agit. Il a sauvé et délivré celui que j'aimais.

Nous ne devons jamais abandonner, pour personne. “Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible” (Matthieu 19:26).



Source : David Wilkerson