lundi 20 juillet 2015

Christ tout , en Tous

Par T. Austin Sparks

Theodore Austin Sparks"Il est la tête du corps, de l'Église, Lui qui est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin qu'en toutes choses Il tienne, Lui, la première place." - Colossiens 1:18
"Il n'y a pas Grec et Juif, circoncision et incirconcision, barbare, Scythe, esclave, homme libre; mais où Christ est tout et en tous". - Colossiens 3:11

La science a fait de sérieux efforts, durant ces dernières années, pour mettre à la portée de tous et de chacun l'immensité de l'univers. Les savants ont réussi à condenser les questions les plus vastes et les plus profondes de l'étude et des recherches scientifiques sous la forme de traités populaires, et c'est par centaines de milliers que sont vendus ces ouvrages de vulgarisation. Cela prouve à quel point le monde s'intéresse à l'explication de l'univers, à celle de la création, de l'histoire de l'homme et à tous les mystères de la nature. Et cependant, quand on arrive au bout de cette lecture, l'on ne peut se défendre d'une impression de vague, d'insuffisant, d'inachevé, et du sentiment que l'on n'est pas arrivé à une conclusion claire et définie.

Ceci peut paraître présomptueux, mais nous croyons posséder la réponse positive et finale à cette question tant débattue. Pour nous, il y a une explication, une seule, mais définitive et concluante, de l'univers; et cette explication est une personne – le Seigneur Jésus Christ, l'origine et le centre éternels de tout ce qui existe. Quelle que soit la profondeur de nos études, nous ne trouverons pas l'explication, même partielle, de l'univers, tant que nous n'aurons pas reconnu la place que Dieu a donnée, de toute éternité, au Seigneur Jésus. Ces paroles si simples des Ecritures,Christ est tout (toutes choses) et en tous " - embrassent l'univers tout entier. D'éternité en éternité, Christ est l'explication de tout ce qui a été, de tout ce qui est, et de tout ce qui sera.

C'est ce que nous chercherons à voir dans ces pages. " Christ tout et en tous " est :


1. L'explication de la création elle-même

Nous savons naturellement que cette lettre aux Colossiens déclare cela dès le chapitre premier. Elle nous dit que: " Car par Lui ont été créées toutes choses, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles, soit trônes, ou seigneuries, ou principautés, ou autorités : toutes choses ont été créés par Lui et pour Lui ; et Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent par Lui. " Colossiens 1:16-17. C'est une déclaration très vaste, et elle établit clairement que Christ, étant tout, et en tous, est l'explication de la création tout entière. Pourquoi toutes choses ont-elles été créées? Pourquoi Dieu, par Christ, a-t-Il amené l'univers à l'existence? Pourquoi cet immense système universel existe-t-il et se maintient-il? Quelle est l'explication du monde? A toutes ces questions, il n'y a qu'une seule réponse : c'est pour que Christ soit tout, et en tous. L'intention qui était dans le cœur de Dieu, lorsqu'Il créa tout cet univers, c'était que la création tout entière devînt un jour la manifestation de la gloire et de la suprématie de Son Fils, Jésus-Christ.

Ce seul petit fragment, " et toutes choses subsistent par Lui ", nous dit clairement, et sans permettre aucun doute, que, sans le Seigneur Jésus-Christ, l'univers se désintégrerait et tomberait en ruines. Il lui manquerait son facteur d'unité; il n'aurait plus de raison de se maintenir en un tout parfait et concret. Si tous les éléments tiennent bien ensemble, s'il n'y a ni désintégration, ni rupture, ni morcellement, ni émiettement, c'est parce que, de par la volonté de Dieu, le Seigneur Jésus est le centre de tout ce système, de tout cet univers. C'est Lui qui le gouverne. Et c'est Lui, le Fils de Dieu, qui explique la création; sans Lui, il n'y aurait jamais eu de création. Mettez-Le de côté et la création perd aussitôt son but et sa raison d'être; elle n'a plus besoin d'être maintenue. Que " Christ soit tout, et en tous ", c'était la pensée centrale et directrice de Dieu dans la création de l'univers.

Cela peut nous laisser froids, dans une certaine mesure; cela peut nous laisser indifférents; mais j'ose espérer que ce que nous allons dire maintenant éveillera notre intérêt et réchauffera notre cœur. Il y a en effet une perspective pour cet univers. Lorsque Dieu aura les choses telles qu'Il les a voulues et déterminées dans l'éternité passée – et Il les aura – l'univers tout entier, jusqu'à son dernier atome, manifestera la gloire de Jésus-Christ. Que nous regardions les choses, ou les personnes, nous ne verrons que Christ glorifié. Tout rayonnera de la gloire de Christ! Quelle perspective merveilleuse et bénie que celle là!

Quand nous nous retrouvons entre enfants de Dieu, dans une de ces rencontres bénies, de quelques heures, ou peut-être de quelques journées, là où le Seigneur est le centre et où nous n'avons tous qu'un seul et même intérêt – le désir et la contemplation de Lui-même – quelle glorieuse expérience que la nôtre! Et quand ensuite, il nous faut retourner dans le monde, combien l'atmosphère semble lourde et glaciale! C'est grand et c'est précieux de voir le Seigneur dans les Siens, et d'être ainsi rassemblé en Lui, malgré tout ce que de telles rencontres peuvent encore avoir d'imparfait. Mais qu’en sera-t-il à l’arrivée du jour éternel, où nous n'aurons plus besoin de retourner dans le  monde le lundi matin, après avoir passé un temps dans les parvis du Seigneur, où nous ne toucherons plus rien sans entrer en contact avec le Seigneur Jésus, et où l'univers tout entier sera plein de Sa Personne –Christ tout et en tous!

Voilà le dessein de Dieu. C'est là ce qu'Il a voulu et décidé; l'univers tout entier sera pour Lui; tout sera une expression du Seigneur Jésus.

Nous voyons maintenant beaucoup de choses qui ne reflètent pas le Seigneur Jésus dans notre vie, dans la vie de chacun d'entre nous. Mais le jour vient où vous ne verrez en moi rien d'autre que Lui, et où je ne verrai en vous que le Seigneur Jésus, nous serons " conformes à l'image de son Fils " (Romains 8:29). Sa gloire morale brillera et sera manifestée; Christ sera " tout et en tous "! Dieu l'a voulu et décidé, et ce que Dieu a déterminé, Il l'aura. C'est donc là l'explication de la création: que Christ soit tout, et en tous, et qu'en toutes choses Il ait la première place.

Dans sa lettre aux Romains, l'apôtre Paul fait à cet égard une déclaration remarquable : " Car la création entière attend la révélation des fils de Dieu. Car la création a été assujettie à la vanité (non de sa volonté, mais à cause de celui qui l'a assujettie), dans l'espérance que la création elle-même aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour jouir de la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Car nous savons que toute la création ensemble soupire et est en travail jusqu'à maintenant " (Romains 8:19-22). Remarquons ce que cela signifie et implique réellement. La création est possédée d'un ardent désir. Cette attente douloureuse est semblable aux souffrances de l'enfantement; et il y a en elle un espoir (non pas celui de la dissolution de l'univers dont parlent certains savants.). Cet espoir, cependant, comme les soupirs qu'il provoque, a été délibérément soumis à un règne de vanité, c'est-à-dire qu'espoir et soupirs sont vains – jusqu'à un temps et un but déjà fixés. Cette fin sera caractérisée par deux choses : d'une part, la révélation des fils de Dieu; d'autre part, l'affranchissement, pour la création, de l'esclavage de la corruption; les deux choses étant liées.

Tout cela remonte jusque dans l'éternité passée, et est lié au Seigneur Jésus, qui est Le Fils : " Car ceux qu'Il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l'image de Son Fils, pour qu’Il soit le premier-né entre plusieurs frères " (Romains 8:29).

Le premier passage que nous avons cité contient une déclaration formelle et une implication très claire. La déclaration, c'est que la création a été soumise à la vanité, et que son état actuel est la servitude de la corruption. L'implication évidente, c'est qu'à un moment défini, à cause de la corruption, la création tout entière a été soumise à la vanité, et que ses soupirs et ses douleurs ont été frappés de stérilité. C'est à cet égard que l'on peut comprendre toute l'étendue et la nature de l'intervention de Satan dans la création. Par cette intervention terrible, le dessein suprême de Dieu a été défié et mis en échec, et la porte a été ouverte à la corruption. Cette corruption devint si universelle qu'une sentence de vanité fut prononcée sur " la création tout entière " .

L'effet produit par cette sentence, c'est que la création ne put jamais, et ne peut pas parvenir à trouver la raison de son existence, sur une base autre que celle de la sainteté et de la ressemblance de Dieu. C'est ici qu'intervient aussi toute la portée de la " rédemption qui est en Jésus-Christ ". Par l'œuvre universelle qu'Il a accomplie à la Croix, Jésus Christ a détruit les œuvres du diable, et, potentiellement le diable lui-même. Par la puissance de Sa nature et de Sa vie sans péché, par l'efficacité de Son sang incorruptible, Il a détruit le péché et la corruption, et Il a acquis la justification et la sanctification pour tous ceux qui croient; ceux-ci deviennent, par la régénération, "en Christ, une nouvelle création" (2 Corinthiens 5:17).
C'est par ce moyen seul que la création peut être délivrée. Quand ces fils de Dieu seront manifestés –leur nombre étant au complet – et que tous ceux qui ont refusé ce salut auront été bannis du royaume de Dieu, alors la création sera délivrée, et sa destinée originelle sera atteinte. Christ sera tout et en tous.

    2. L'explication de l'homme

    Ensuite, en second lieu, nous avons l'homme, qui est la part centrale de la création. Comment expliquer l'homme? Comment expliquer Adam le premier homme? Il y a dans les Ecritures un petit passage qui répond à cette question. " Adam... est la figure de Celui qui devait venir " (Romains 5:14), c'est-à-dire, Christ. Une figure de Celui qui devait venir; voilà l'explication de l'homme. L'explication de l'homme, la voici: l'intention de Dieu, c'était que chaque homme entrant dans ce monde soit conforme à l'image de Son Fils, Jésus Christ. Des multitudes manqueront ce but. Mais il y aura aussi des multitudes, telles que personne ne saurait les compter, de toutes nations, de toutes tribus, de tous peuples et de toutes langues, qui y parviendront glorieusement. Quelle vocation élevée! Quelle conception différente de la destinée de l'homme! Et quelle perte ce serait que de manquer un tel but! Et cependant, beaucoup disent en se plaignant, que s’ils avaient eu le choix, ils ne seraient jamais entrés dans ce monde. Il y en a même qui, dans un moment de dépression, ont maudit le jour qui les a vus naître. Cela montre qu'il y a là quelque chose qui ne va pas; ce n'est pas ce que Dieu avait voulu. Et si nombreux que soient les jours sombres où nous nous demandons si la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, revenons à la pensée de Dieu, qui nous a donné la vie. Du point de vue divin, notre naissance a été un privilège inestimable; c'est le plus grand honneur qui pouvait nous être conféré. Nous ne nous en rendons pas toujours compte, et nous ne le disons pas  toujours, mais nous sommes sans cesse contraints de revenir au point de vue de Dieu. Et lorsque nous revenons à cette pensée de Dieu, qui veut que nous devenions conformes à l'image de Son Fils, qui veut un univers peuplé d'hommes et de femmes rendus conformes à l'image de Son Fils, Jésus-Christ, et qui soient pour Lui une expression, une manifestation universelles de Christ glorifié de la gloire du Père – oui, nous disons que c'est un privilège, un honneur pour lequel il valait la peine de naître. Voilà l'explication de l'homme, Nous ne pouvons qu'effleurer chacun de ces grands sujets, et il nous faut passer au suivant.

    3. L'explication de la rédemption

    Nous avons aussi, dans ces mots " Christ est tout et en tous ", l'explication de la rédemption.
    Quelque chose de sinistre a paru. Quelqu'un s'est interposé dans le dessein de Dieu. L'objectif divin ne pouvait être définitivement perdu de vue; mais il y avait un autre qui s’est résolu à faire obstacle, par tous les moyens en son pouvoir, à ce déploiement universel de la gloire de Jésus-Christ. Jamais, s'il peut l'empêcher, Christ ne sera " tout et en tous " .

    Cet autre, c'était celui qui avait convoité cette gloire pour lui-même, celui qui voulait être le seigneur universel du ciel et de la terre, Satan. Et cette intervention de Satan a changé les choses du tout au tout – mais pour un temps seulement. Il a séduit l'homme, et a rendu l'homme différent de ce que Dieu avait voulu; l'image divine a été altérée. C'était la ruine du dessein de Dieu – sans la rédemption! La rédemption qui est en d'autres termes la Croix du Seigneur Jésus!

    Quelle est l'explication de la Croix? Comment expliquer le double aspect de cet acte insondable? D'une part, toute cette œuvre expiatoire et rédemptrice par laquelle le Seigneur Jésus a réglé cette question du pêché, prenant sur Lui le péché universel, acceptant d'être fait malédiction à notre place? Et pourquoi, d'autre part, cette œuvre subjective qui en est le complément, et par laquelle la Croix est implantée dans le cœur du croyant, si bien que, par une expérience spirituelle, il devient uni à Christ par la conformité à Sa mort, et entre dans la tombe avec Lui? Pourquoi cette application de la Croix, si douloureuse et si terrible à traverser, oui, cette destruction du " vieil homme " , cette vivisection du " corps de la chair ", ce dépouillement de l'être extérieur, cette expérience intérieure de la puissance de la Croix – si terrible pour la chair? Quel en est l'explication?

    Pour que Christ soit tout et en tous. Pourquoi sommes-nous brisés? Pour faire place au Seigneur Jésus. Pourquoi sommes-nous amenés jusqu’à dans la poussière par le Saint-Esprit, lorsqu'Il accomplit en nous la mort de la Croix? Pour que le Seigneur Jésus prenne en nous la place occupée auparavant par la chair. Nous interprétons bien mal quelquefois cette application de la Croix. L'ennemi est toujours à côté de nous, avec ses insinuations malfaisantes, nous suggérant la pensée que Dieu est cruel, que Dieu n'est pas bon, qu'Il nous écrase, nous humilie, nous anéantit; il nous laisse entendre que nous ne verrons jamais la fin de cette épreuve, et fait tout pour nous ébranler.

    La Croix, bien-aimés, n'a d'autre but que de faire devenir le Seigneur Jésus " tout et en tous " pour nous. Et je vous le demande, à vous tous qui connaissez quelque chose de cette expérience, n'est-il pas vrai que le chemin par lequel le Seigneur vous a fait passer, la manière dont Il a appliqué la Croix dans votre vie, vous faisant devenir une même plante avec Lui dans Sa mort et Son ensevelissement, vous ont amenés à connaître le Seigneur Jésus comme vous ne L'aviez jamais connu auparavant? N'est-ce pas par ce chemin-là qu'Il vous est devenu cent fois, mille fois plus cher et précieux? N'est-ce pas précisément à cause de ces expériences qu'Il est devenu pour vous ce qu'Il est maintenant?

    Oui, c'est par le chemin de la Croix que le Seigneur Jésus devient " tout et en tous ". Nous savons très bien que notre plus grand ennemi, c'est nous-même, notre chair. Cette chair ne nous donne aucun repos, aucune paix, aucune satisfaction; nous n'avons aucune joie en elle. Elle nous obsède, nous absorbe, se met sans cesse au travers de notre chemin pour nous enlever la joie même de vivre. " Ce " moi " cruel, oh! comme il se débat " - Que faut-il donc en faire?

    Ce qu'il faut en faire? Mais, c'est dans la Croix, et par la Croix, que nous sommes délivrés de nous-mêmes! non seulement de nos péchés, mais de nous-mêmes! Et, délivrés de nous-mêmes, nous sommes livrés à Christ; et Christ grandit, Lui, de tout ce dont nous diminuons, nous. C'est un chemin douloureux, mais l'issue en est bénie! Ceux d'entre nous qui, dans cette expérience, ont traversé la plus pénible agonie, pourraient témoigner , nous en sommes sûrs, que tout ce qu'ils ont retiré de connaissance personnelle du Seigneur Jésus, et de richesses spirituelles, a bien plus de prix que tout ce qu'ils auraient pu conserver en échappant à cette épreuve. L'épreuve n'a pas été vaine.

    Ainsi l'œuvre du Seigneur pour nous, comme l'œuvre que le Seigneur accomplit en nous par Sa Croix, n'a d'autre objet, dans la pensée divine, que de faire place au Seigneur Jésus. L'autel des sacrifices dans le Tabernacle, comme  dans le Temple, était un grand autel; c'était un autel très vaste, de très grandes dimensions. Tous les autres objets de la Maison de Dieu pouvaient trouver place à l'intérieur de ce grand autel. Qui, l'autel, pour nous aussi, doit être très grand; il faut qu'il y ait une grande place pour Christ crucifié. Il faut qu'Il remplisse toutes choses, et Il doit être la plénitude de toutes choses ; alors, il n'y aura plus de place pour nous. Est-ce que cela nous effraie et nous décourage? Sûrement pas! Ne chantons-nous pas pleins de joie: " Pour toujours en Ta présence, je serai semblable à Toi! " Que veut dire cela, sinon - ce n'est plus " moi ", mais Christ est tout. Oui! l'explication de la Croix, de l'œuvre de la rédemption accomplie sur cette Croix, est tout simplement celle-ci : il faut que Christ soit tout, et en tous; il faut qu'en toutes choses, Il tienne, Lui, la première place.

    C'est ensuite l'explication de nos expériences, la raison pour laquelle le Seigneur agit à notre égard comme Il le fait, la raison pour laquelle les croyants passent par les épreuves qu'ils traversent, des épreuves que d'autres ne connaissent pas, et où ils sont quelquefois presque tentés d'envier les non-convertis qui ont une vie apparemment plus facile.

    C'est là aussi qu'il faut chercher l'explication des épreuves d'Israël dans le désert. Après avoir été délivrés de la servitude et de la tyrannie de Pharaon, de l'angoisse et de l'agonie de l'Egypte, les Israélites sont maintenant dans le désert; et les circonstances leur sont si adverses qu'ils seraient prêts à reprendre le chemin de l'Egypte. Pourquoi cette discipline? Parce que le Seigneur a une œuvre à accomplir en eux, afin d'être tout en eux. S'Il épuise leurs ressources naturelles, c'est uniquement pour leur montrer ce que sont les ressources célestes. S'Il brise leur force naturelle, c'est pour qu'ils apprennent à connaître la force du ciel. Tout ce qu'Il leur enlève, et tout ce qu'Il leur donne en échange, n'a d'autre but que de les arracher à eux-mêmes, pour qu'Il devienne, Lui, tout et en tous.

    Et c'est l'explication de nos difficultés. Le Seigneur sait comment agir avec chacun d'entre nous, et Il varie Ses méthodes en conséquence. Il dirige votre vie d'une manière, et la mienne d'une autre. Il sait comment nous conduire à travers nos expériences, qui sont toutes calculées pour nous amener à la place où le Seigneur est tout et en tous.

    samedi 18 juillet 2015

    La Séparation de l'Âme et de l'Esprit

    Par Watchman Nee

    "Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur." (Hébreux 4:12)

    La séparation de l'âme et de l'esprit est de la plus haute importance pour la croissance spirituelle d'un chrétien ; en effet, comment pourrait-il aspirer aux choses spirituelles et croître par elles s'il n'était pas capable de distinguer l'âme de l'esprit ?

    Aussi longtemps qu'il ne sait pas différencier l'âme de l'esprit, il continuera à prendre inévitablement le charnel pour le spirituel; il restera donc dans la sphère de son âme et ne sera pas capable d'atteindre les choses spirituelles. La Parole de Dieu nous décrit à plusieurs endroits les différents états, aussi bien de notre âme que de notre esprit : il nous est parlé d'hommes qui sont attristés dans leur âme comme d'autres qui sont attristés dans leur esprit; de personnes qui se réjouissent dans leur âme, et de personnes qui se réjouissent dans leur esprit. Nombreux sont ceux qui concluent à partir de tels versets que l'âme et l'esprit sont sûrement la même chose. Mais c'est comme si l'on disait : Tu peux manger et moi je le puis aussi ; nous sommes donc la même personne. C'est pourquoi relisons le passage d'Hébreux 4:12 : " Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit." Ce verset démontre clairement que l'esprit et l'âme peuvent être séparés l'un de l'autre et qu'en conséquence, ils ne sont pas la même chose : l'âme est l'âme, et l'esprit est l'esprit !

    Le deuxième chapitre de la Genèse nous montre que Dieu créa l'homme de la poussière de la terre et qu'il souffla dans ses narines un souffle de vie. Son âme naquit dès que ce souffle de vie entra en contact avec son corps. Cette âme est la personnalité propre de l'homme, mais le "souffle de vie", lui, est l'esprit de l'homme. Il vient de Dieu. L'esprit possède une conscience qui lui vient de Dieu; il reconnaît la voix de Dieu et peut directement entrer en communion avec lui. Mais lorsque Adam tomba, son esprit mourut par rapport à Dieu et devint complètement inutilisable. Dès lors, l'esprit d'Adam (et de tous ses descendants) fût soumis à l'autorité de l'âme à tel point que l'âme et l'esprit se mélangèrent complètement. Toutefois, sitôt qu'un homme naît de nouveau, son esprit reprend vie par rapport à Dieu mais reste encore, comme avant, mélangé à l'âme. C'est la raison pour laquelle nous avons tellement besoin de la Parole de Dieu afin que justement l'âme et l’esprit puissent à nouveau être séparés l'un de l'autre en nous.


    Deux sources possibles : l'âme ou l'esprit

    Vus de l'extérieur, l'âme et l'esprit paraissent semblables ; cependant ils appartiennent chacun à des domaines totalement différents, leur source est bien distincte. Admettons par exemple que vous soyez aujourd'hui tout joyeux : cette joie vient-elle de votre âme ou de votre esprit ? Cette simple illustration est importante : il ne s'agit pas de savoir si vous êtes joyeux, mais de savoir d'où vient votre joie. Quand vous êtes triste, d'où vient cette tristesse ? Vient-elle de votre âme ou de votre esprit ? Dieu ne s'inquiète que d'une chose : Il regarde à la source. Considérons un exemple dans l'Ecriture : Dieu avait promis un fils à Abraham à une époque où celui-ci était déjà très vieux et où il n'avait pratiquement plus d'espoir d'avoir une postérité. Il attendit longtemps, mais la promesse de Dieu ne s’accomplissait toujours pas ; sa femme lui conseilla alors d'aller vers Agar. Ismaël en naquit. Par contre, la promesse de Dieu ne devait s'accomplir que quatorze ans plus tard. Sara donna naissance à Isaac. Finalement, quant à la signification des vies d'Ismaël et d'Isaac, les chapitres correspondants de la Genèse (chapitres 15, 16, 17 et 21) ne suffisent pas à nous la faire connaître. Ce n'est que le quatrième chapitre de l'Epître aux Galates qui nous montre ce que ces vies comportent en réalité. Ici, Paul dit que l'un des fils est né selon la chair, mais que l'autre est né selon la promesse. Mais savons-nous ce que cette différence signifie ? Nous pensons toujours qu'il suffit d'engendrer un fils. Cependant Dieu nous demande comment nous avons eu ce fils. Le fait d'avoir eu un fils nous satisfait, il nous importe peu de savoir s'il s'agit d'un Ismaël ou d'un Isaac. Mais Dieu n'est pas satisfait, car sa Parole dépeint Ismaël comme celui qui est selon la chair, et Isaac, comme celui qui est selon l'Esprit. Ismaël, c'est ce qu'un chrétien produit par sa propre intelligence et par sa propre force ; Isaac, en revanche, est ce que Dieu produit et ce qui est issu de lui.

    Voyons ensuite ce que veulent dire les expressions : "selon la chair" et "selon l'esprit". La première décrit ce que vous faites par vous-même, et la seconde, au contraire, exprime ce que Dieu fait. C'est foncièrement différent. Dans le premier cas, vous pouvez faire naturellement la chose en étant complètement indépendant de Dieu, et sans vous attendre à Lui. Cela montre que vous êtes psychique parce que vous faites les choses à partir de votre âme, c'est-à-dire selon la chair. Mais il existe une autre possibilité : celle où je ne peux parler que lorsque Dieu parle, où je ne peux faire quelque chose que lorsque Dieu agit. Cela implique que je dois m'attendre à Lui en toutes choses, que je suis complètement dépendant de Lui. C'est ce que signifie être spirituel, c'est-à-dire être "selon l'Esprit". C'est pourquoi, dans tout ce que nous entreprenons, notre aspiration doit être de tout faire par le Seigneur et non par nous-mêmes. Ce désir est déterminant. Souvent et c'est notre expérience à tous, ce que nous avions fait était juste ; toutefois, nous avions le sentiment que quelque chose nous condamnait intérieurement. Pourquoi ? Non parce que, d'une manière ou d'une autre, nous n'aurions pas bien fait les choses, mais simplement parce que ce n'était pas Dieu qui avait agi. Il s'agissait d'une autre source que le Saint-Esprit.


    De l'homme ou de Dieu

    Dans 1 Corinthiens 3, Paul parle de l'édification et appelle celle-ci "l'oeuvre de chacun" (verset 12). Plusieurs, dit-il, bâtissent avec de l'or, de l'argent et des pierres précieuses. D'autres, par contre, avec du bois, du foin et du chaume. Maintenant, quelle est la différence entre une oeuvre faite en or, en argent et en pierres précieuses, et une oeuvre faite avec du bois, du foin et du chaume ? Dans la Parole de Dieu, l'or, l'argent et les pierres précieuses représentent tout ce qui vient de Dieu. L'or symbolise la gloire de Dieu, la gloire du Père, l'argent représente l'oeuvre de rédemption du Fils, et enfin, les pierres précieuses, qui ont été produites dans la terre à la suite d'une transformation sous l'action de la pression et de la chaleur, marquent l'oeuvre de transformation et d'édification du Saint-Esprit. L'oeuvre faite avec de l'or, de l'argent et des pierres précieuses, n'est produite que par la gloire éternelle de Dieu, à travers la croix du Fils et à travers l'oeuvre transformatrice et édificatrice du Saint-Esprit. Mais que signifient donc le bois, le foin et le chaume ? Chacun de ces éléments décrit ce qui vient de l'homme lui-même. La gloire de l'homme est comme l'herbe, sa nature ressemble au bois et ce qu'il produit est comme de la paille. L'or, l'argent et les pierres précieuses sont une image de ce qui vient de Dieu. En revanche, le bois, le foin et le chaume sont une image de ce qui vient de l'homme. L'or, l'argent et les pierres précieuses ne se trouvent pas à la surface de la terre, mais enfouis profondément en elle ; c'est pourquoi, il faut beaucoup creuser pour atteindre ces matériaux. Le bois, le foin et le chaume poussent par contre à la surface de la terre, et ils sont faciles à atteindre. Ce qui est né et a crût des profondeurs porte la marque de l'action divine. Mais tout ce qui est fait "selon la chair" vient de l'homme lui-même et est sans valeur. Tout ce qui est fait si facilement a rarement une valeur spirituelle, parce que la plupart du temps, c'est quelque chose de superficiel. Ce n'est que ce qui provient de la profondeur qui possède une valeur spirituelle. Que nous prêchions, que nous évangélisions, ou quel que soit le service que nous fassions, nous devons bien prendre garde à cette distinction. Avant de pouvoir annoncer l'Evangile, certains sont obligés de s'attendre à Dieu, regardant à Lui pleins de confiance. Et ceci, jusqu'à ce qu'ils reçoivent de Lui un fardeau, comme des femmes qui deviennent enceintes ; ce qu'ils portent alors est une oeuvre faite d'or, d'argent et de pierres précieuses. D'autres personnes, par contre, prêchent l'Evangile parce qu'elles sont intelligentes, qu'elles ont de la facilité à parler et qu'elles possèdent une excellente mémoire. C'est ce qui fait qu'elles prêchent avec tant de facilité et qu'elles soient si actives. Mais devant Dieu, tout cela n'est que du bois, du foin et du chaume, sans aucune valeur spirituelle.

    J'ai connu un frère dont la prédication, jugée de l'extérieur, faisait bonne impression et aurait dû lui-même être totalement satisfait. Mais voilà qu'étrangement, plus ce frère prêchait, plus il se sentait vide. Apparemment il avait l'air de transmettre la Parole avec beaucoup de puissance, mais intérieurement, il devenait toujours plus affligé, plus sec et plus vide. Après la prédication, il se voyait obligé de confesser au Seigneur son péché d'avoir fait tout cela par lui-même. C'est pourquoi il n'est pas question de savoir quelle est l'apparence extérieure d'une oeuvre, mais plutôt de savoir qui l'a faite. Cette différence intérieure ne réside pas dans les paroles d'une prédication, ni dans les fruits extérieurs qu'elle porte, mais bien plus dans sa source. C'est ce qui fait que lorsque deux personnes prêchent la même chose, même en utilisant les mêmes mots, les auditeurs ont le sentiment en entendant l'un, d'avoir uniquement quelqu'un d'intelligent devant eux, alors qu'en entendant l'autre, ils ont le sentiment d'avoir en face d'eux quelqu'un qui connaît Dieu. Devant certaines personnes que nous rencontrons, nous devons reconnaître avec respect que " Dieu est là ". Devant d'autres gens cependant, nous ne pouvons que dire qu'ils sont intelligents et de bons orateurs. Ce n'est que lorsque vous avez vous-même été en contact avec Dieu que vous êtes en mesure de mettre d'autres personnes en contact avec Lui. Mais si vous n'avez fait que toucher votre âme, vous ne pourrez amener les gens qu'à toucher la leur. C'est une distinction d'importance capitale.


    Fabriqué par soi-même ou produit par Dieu

    Ce que nous avons vu n'est pas seulement valable dans notre service pour le Seigneur, mais aussi et tout autant dans notre vie quotidienne. Une fois, un frère qui devait avoir un entretien avec un serviteur de Dieu, avait une grande appréhension que celui-ci ne le critique. Tout au long de l'entretien, il se donna donc beaucoup de peine pour faire preuve d'humilité. Ses paroles, son attitude, tout en lui était humble. Mais pendant qu'il s'efforçait de cette manière, son interlocuteur qui était assis à côté de lui ne pouvait ressentir que de la pitié à son égard. Quand quelqu'un est véritablement humble, il n'a pas besoin de se donner une telle peine. Ce frère avait simulé son humilité et c'est pourquoi cet exercice avait été astreignant. Tout en lui produisait véritablement un effort d'humilité remarquable, et une certaine humilité était en effet exprimée. Toutefois, ce n'était qu'une humilité artificielle, quelque chose de psychique. Quelle différence quand, au contraire, Dieu produit l'humilité dans un homme ! Une telle personne est simplement humble, et ceci véritablement, sans qu'elle en soit elle-même consciente. Tous ceux qui s'approchent alors d'elle peuvent reconnaître l'oeuvre de Dieu en elle. Celui qui se poudre doit constamment se regarder dans un miroir pour s'assurer de son maquillage.

    Sans en être du tout conscient, Moïse avait un visage qui rayonnait. Ce que Dieu produit dans une personne a comme résultat que cette personne est simplement elle-même -et c'est spirituel. Par contre, ce que quelqu'un fabrique en lui-même est psychique. Etant donné l'effort qu'il faut fournir, il n'est pas étonnant alors qu'une telle personne trouve la vie chrétienne très astreignante. Elle n'a pas vu qu'un chrétien n'a absolument pas besoin de faire de tels efforts. Nous croyons toujours qu'en tout et pour tout, avec un comportement correct, nous en avons déjà assez fait envers Dieu. Et pourtant, Dieu s'enquiert uniquement de l'origine intérieure de notre comportement, de sa source : est-il produit par Dieu ou l'avons-nous fabriqué nous-mêmes à l'aide de l'énergie de notre chair ? Il y a tant de personnes -et nous devons presque avoir pitié d'elles- qui s'efforcent par exemple d'être patientes. D'autres, pendant ce temps, sont simplement patientes, sans en être conscientes, d'ailleurs. Et ceci, nous devons le reconnaître avec respect, vient de ce que Dieu a fait en elles une oeuvre correspondante. Dans le premier cas, la source est l'homme lui-même, tandis que dons l'autre, c'est Dieu. C'est en cela uniquement -et non pas dans l'apparence extérieure- que réside toute la différence.

    vendredi 17 juillet 2015

    Le Vrai Réveil

    Récemment, quatre adolescents m'ont dit : “Vous avez prêché dans notre église l'année dernière et elle était morte à l'époque. Alors, nous quatre, nous avons décidé de faire des réunions de prière juste pour nous. Nous voulions rétablir les choses avec Dieu, nous repentir et brûler pour Jésus. Notre groupe est monté à 10 et nous avons aidé d'autres gars à venir au salut. A présent, nous invitons les anciens et les pasteurs à venir prier avec nous. Nous avons réellement une église transformée à présent !” 

    Un vrai réveil, selon moi, est une restauration de ce genre d'amour intense pour Jésus. Il est marqué d'un désir nouveau d'obéir à chacune de Ses paroles, d'une attitude de cœur qui dit : “Quoi qu'Il dise, je le ferai. En effet, un réveil est un retour à un amour obéissant par un peuple qui, de façon individuelle, a confessé et rejeté tout péché, désirant uniquement devenir des canaux de la présence de Christ. Le réveil est incarné dans ces personnes. Elles portent la gloire de Christ et Sa présence avec elles, parce que Sa vie coule à travers elles à tout instant. 

    Des pasteurs de grandes églises m'ont dit : “Tu dois venir voir ce que Dieu est en train de faire. Des milliers de personnes viennent. Les salles sont remplies ! Et notre adoration est vraiment quelque chose !” J'ai rendu visite à certaines de ces églises en en attendant beaucoup, mais j'ai rarement ressenti ou expérimenté la présence de Jésus dans ces réunions de masse. Les assemblées ne manifestaient aucune réelle repentance et je crois que, si un prophète s'était levé pour exposer le divorce, l'adultère, la fornication et le mélange avec des musiques du diable qui existaient dans ces églises, la moitié de la foule serait partie. 

    Ils passaient du bon temps ! Dans une église, un responsable a invité environ 50 personnes à venir dans une salle de prière où il leur a fait un speech vendeur. Il leur expliquait qu'ils avaient besoin de se joindre à cette église pour avoir “une protection, une assurance, pour que leurs prières obtiennent des réponses.” Dans cette assemblée, il n'y avait ni instruments ni canaux de Sa présence. Leur soit-disant adorations et louanges n'étaient que du bruit et je savais qu'il ne se passerait pas longtemps avant que la foule ne réclame à grand-cris du divertissement. Là où il n'y a pas de réelle présence de Christ, les gens recherchent simplement le frisson. 

    J'ai quitté ces réunions en sachant dans mon cœur que Jésus n'était pas parmi ce peuple. Il était clair qu'ils ne vivaient pas dans l'obéissance, alors ils ne pouvaient pas L'aimer en vérité. Jésus ne se manifeste pas à ceux qui disent qu'ils L'aiment, mais qui n'obéissent pas. “Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera ; nous viendrons vers lui et nous établirons domicile chez lui” (Jean 14:23).

    Source : David Wilkerson Francais

    dimanche 12 juillet 2015

    L'évangile de la douleur

    Corinthiens 1, 18 :  Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu.





















    l'histoire nous dit que Jésus n'est pas un personnage fictif , mais le plus grand homme ( Dieu ) qui a marché sur cette Terre. l'histoire a changé son cour dès sa venue sur cette Terre. Et la votre peut changer aujourd hui aussi. Jésus est allé sur cette croix et toute les douleurs qui a subit sont en raison de votre péché et vos péchés. Il est maintenant le temps de prendre une décision. Accepterez-Vous cette Grâce à votre égard ? Ou  allez -vous continuer d'évoluer dans le Royaume de satan ?  Et par conséquent être couper éternellement de celui qui est allé sur cette croix par Amour pour vous !


    samedi 11 juillet 2015

    J'ai trouvé le repos en Christ - John Dees (French)

    J'étais un Hypocrite ! J'allais à l'église, mais je continuais à pécher. Quand j'ai rencontré Christ réellement  . J'ai trouvé le vrai repos !

    Mathieu 11,28 : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.





    mardi 7 juillet 2015

    Dieu pardonne à quiconque au nom de Jésus

    À tous ceux qui disent je suis trop mauvais. Dieu ne pourra jamais me pardonner mes péchés parce qu'ils sont trop gros pour recevoir son pardon complet.  Cette vidéo est pour vous !




















    Acte 10,43:  Tous les prophètes rendent de lui témoignage que quiconque croit en lui reçoit par son nom le pardon des péchés.


    vendredi 3 juillet 2015

    Versets Biblique sur le thème de la Foi

    Source: Source de Vie