lundi 30 mars 2015

La face cachée de l'évolution théorie trompeuse

Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés. Lorsque l'Eternel Dieu fit une terre et des cieux, 5aucun arbuste des champs n'était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore: car l'Eternel Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n'y avait point d'homme pour cultiver le sol. 6Mais une vapeur s'éleva de la terre, et arrosa toute la surface du sol. 7L'Eternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant.8Puis l'Eternel Dieu planta un jardin en Eden, du côté de l'orient, et il y mit l'homme qu'il avait formé. ( Genèse 2, 4-8 ) 


samedi 28 mars 2015

La Repentance


Il me semble que  "la repentance" est un sujet négligé aujourd'hui dans la prédication et l'enseignement de beaucoup de prédicateurs et pourtant elle est le premier pas du retour de l'être humain vers Dieu, afin d'établir entre lui et nous une véritable relation spirituelle, un réelle communion, indispensable à notre salut et à la vie éternelle. Il est donc important  de réfléchir à ce sujet et de chercher à mieux connaître ce qu'est la vraie repentance., C'est le but du présent article.

Le premier message de l’Évangile annoncé par Jean-Baptiste et Jésus lui-même, est : "Repentez-vous, et croyez !"  Marc 1.15; Matthieu 3.2, 11; 4.17; Marc 1.4; Luc 3.3 

La repentance fait partie de la prédication de l'Évangile, de ce que Dieu veut nous faire connaître pour nous y amener.

Jésus dit que  la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Luc 24:47

L'apôtre Paul écrit : J'ai prêché la repentance envers Dieu et la foi en Notre Seigneur Jésus-Christ. Actes 20.21

La première prédication de l'apôtre Pierre s'est conclue par : Repentez vous ! Et aussi la deuxième. Actes 2.38 - 3.19

L'apôtre Jacques exhorte à l'humiliation et à la repentance. Jacques 4.9

Repentez-vous est l'exclamation que l'on entend dans toute la Bible, lorsque Dieu appelle les hommes à prendre conscience de leurs péchés et à revenir vers Lui.

Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir ... Actes 17:30

Il use de patience, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3:9

Mais la majorité des êtres humains, malgré l'appel de Dieu et sa patience,  refuse de  reconnaître la cause des malheurs qui frappent le monde  et ne veut pas se repentir. 

Aujourd'hui, le monde vit comme si le péché n'existait pas. Malheureusement, nous savons qu'il est la cause de tous ses malheurs :

Les mensonges, les meurtres, les vols, les impuretés de toutes sortes, les adultères, la sexualité débridée et pervertie,  les mauvais désirs. Les querelles, la cruauté, la brutalité, l'orgueil, l'ambition, l'incrédulité et j'en passe, sont la cause de bien des souffrances.

Malgré les fléaux qui les frappent, les hommes refusent de revenir vers Dieu, comme les juifs au temps de Jérémie et selon ce qui est écrit aussi dans le livre de l'Apocalypse.

Éternel, tes yeux n’aperçoivent-ils pas la vérité? Tu les frappes, et ils ne sentent rien; Tu les consumes, et ils ne veulent pas recevoir instruction; Ils prennent un visage plus dur que le roc, Ils refusent de se convertir. Jérémie 5:3

Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des œuvres de leurs mains, de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher; et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols. Apocalypse 9:20/21

 ...et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l’autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire.
...et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres. Apocalypse 16:9-11

Il est certain, qu'en se laissant influencer par les raisonnements des inconvertis, les croyants deviennent "tolérants" en ce qui concerne le péché et trouvent excessifs une position fondée sur ce que Dieu dit.

Qu'est-ce que la repentance ?

Le mot repentance est la traduction du Grec  "metanoia" qui veut dire : changer de mentalité, d’intention. C’est la tristesse qu’on éprouve de ses péchés, et la douleur d’avoir offensé Dieu.

Romains 12:2 (Traduction Parole vivante)
Ne vous coulez pas simplement dans le moule de tout le monde. Ne conformez pas votre vie aux principes qui régissent le siècle présent; ne copiez pas les modes et les habitudes du jour. Laissez-vous plutôt entièrement transformer par le renouvellement de votre mentalité. Adoptez une attitude intérieure différente. Donnez à vos pensées une nouvelle orientation afin de pouvoir discerner ce que Dieu veut de vous. Ainsi, vous serez capables de reconnaître ce qui est bon à ses yeux, ce qui lui plaît et qui vous conduit à une réelle maturité.

Il faut que l’inspiration de vos pensées soit renouvelée, que votre cœur  soit transformé et toute votre attitude mentale et spirituelle changée. Ephésiens 4:23   (Parole Vivante)

Nous comprenons en lisant cette parole que la repentance est produite par une nouvelle attitude mentale à l'égard du Dieu Saint, et de notre état de pécheur. C'est ce que nous retrouvons dans les enseignements de Jésus.

Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant: O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Luc 18:13 

Les sentiments d'une réelle repentance sont :

. une profonde tristesse,  une douleur, lorsque nous sommes affligés d'avoir commis une offense.
. l'humiliation, nous nous sentons humiliés, coupables, misérables.
. de nouvelles résolutions, le désir profond de changer, d'être délivrés de notre tendance au péché.
Nous parvenons à la repentance (la tristesse selon Dieu) lorsque nous prenons conscience de notre situation. 
Alors devant l'évidence nous pouvons choisir entre deux comportements :

. soit que cela nous laisse indifférents, car nous endurcissons notre cœur, comme Sédécias, un roi d'Israël.  
Sédécias avait vingt et un ans lorsqu’il devint roi, et il régna onze ans à Jérusalem.
Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, son Dieu; et il ne s’humilia point devant Jérémie, le prophète, qui lui parlait de la part de l’Éternel...Il  raidit son cou et endurcit son cœur, au point de ne pas retourner à l’Éternel, le Dieu d’Israël. 2 Chroniques 11/13

. soit que nous nous éprouvons une réelle tristesse, qui nous conduit à demander pardon de nos péchés.
Nous réalisons alors, par une sorte de révélation, la gravité du péché par rapport à Dieu ou à ceux que nous avons offensés.

En fait lorsque notre conscience est éveillée à la réalité et à la gravité du péché, nous éprouvons un malaise intérieur qui ne peut être apaisé que par le pardon.

Ce malaise intérieur qui produit la tristesse et le repentir, peut se traduire par des pleurs et parfois même de grands cris, des tremblements ou la prostration. Nous le voyons dans la Bible et cela s'est souvent produit dans les réveils évangéliques.

La repentance nous amène à rechercher le pardon.

Lorsque nous sommes animés des sentiments de la repentance, nous aspirons à une restauration intérieure, retrouver la paix, la sérénité de l'âme tourmentée par son péché, nous désirons une relation rétablie avec Dieu ou avec ceux que nous avons offensés. Pour cela être pardonné  est indispensable. Or le pardon est accordé à ceux qui se repentent sincèrement et le demandent en confessant leurs fautes.

Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. 1 Jean 1:9

Chaque année se déroule dans le monde entier une fête juive appelée "Yom Kippour", "le jour du grand pardon"

"Le Yom Kippour" est pour le peuple juif un jour d'humiliation dans le jeûne et la prière, un jour où une nation, un peuple et chaque individu de cette nation, de ce peuple, dans le monde entier, prend conscience de sa misère aux yeux de Dieu et lui demande le pardon de ses péchés.

Si toutes les nations, tous les peuples de la terre, publiaient un jeûne, un jour pour "Yom Kippour", bien des choses changeraient dans le monde.

Lorsque l'être humain quitte son orgueil, son arrogance et reconnaît sa misère de pécheur, tout devient possible à Dieu, car je crois que "l'Éternel Tsebha’ot", El-Schaddai, n'est pas indifférent à la démarche des hommes, lorsqu'ils se repentent et s'humilient de leurs péchés. Rappelons-nous Ninive. (Jonas 1)

A chaque fois qu'un peuple ou un individu s'est tourné vers Dieu en reconnaissant sa misère et son péché, il a trouvé grâce auprès du Seigneur Tout-Puissant et miséricordieux.

Il y a pour chaque individu "un yom kippour", un jour d'expiation, lorsqu'il reçoit le pardon de ses péchés par la foi en Jésus, dans la repentance et l'humiliation.

Mais je crois aussi que ce jour doit se renouveler régulièrement pour chacun, car nous péchons souvent !

Il y a un passage obligé pour le pardon des péchés et le salut de tout être humain :

. la repentance envers Dieu
. la foi en notre Seigneur Jésus-Christ
. la conversion
Ces trois étapes successives, lorsque nous les vivons, nous amènent à l'endroit où Dieu désire trouver chacun : dans sa présence, réconciliés avec lui, dans la paix du pardon et d'une nouvelle relation.

La première des trois étapes est la repentance. Elle est indispensable. Jésus dit que si nous ne nous repentons pas, nous périrons. Mathieu 9.12-13 - Luc 13.3 (cf. Act. 2.38)
Si la foi est la condition essentielle au salut, (Ephésiens 2.8-10; Actes 16.31), elle doit être précédée d’une vraie repentance.

Jésus est venu sauver, non pas des justes (il n’y en a aucun), mais des pécheurs qui, dans l’humiliation, se reconnaissent comme tels.

mardi 24 mars 2015

Défiguré , Il pardonne et loue Dieu

Un témoignage qui fait prendre conscience aux gens comment le pardon ne peut venir que du Dieu véritable : « La lumière du monde yeshoua ha messiah » . Une chaleur d'amour qui anéanti la haine et la vengeance . Seulement Jésus peut faire cela en nous ! Jésus illumine notre vie avec sa lumière et nous pouvons que prendre conscience que les choses de cette vie ne sont que passagère.

Sans la grâce de Dieu, notre destinée est l' enfer éternel!

Regarder le témoignage de cet homme. Il a goûter au don céleste . Maintenant, il regarde les choses de ce monde comme de la boue . Il a décider de pardonner. Jésus s' est révélé à lui . Il lui a offert la vie éternelle à ses cotés . Il a su faire le bon choix. Aimeriez – vous goûter à cet Amour ? À ce pardon du père à votre égard sur toute votre vie passée, présent et futur ? Cet homme est libéré et vous l'êtes -vous?

Dieu vous appellent il a des plans pour votre vie. Ne laissez pas les soucis de ce siècle vous empêchez de goûter au don céleste. Le Royaume de Dieu vous attends !





dimanche 22 mars 2015

Jésus sauveur du monde: qu'est ce que ça veut dire ?

Le salut... de quoi ? Retour aux origines...


Le tout début de la Bible nous raconte que les hommes sont créés pour vivre en harmonie dans le monde qui les entoure, dotés de la responsabilité d'en prendre soin pour en préserver l'équilibre et la richesse, et invités à partager non seulement la joie d'une alliance d'amour entre l'homme et la femme, mais aussi plus étonnamment avec Dieu leur Créateur.

Mais survient la tentation de croire que ce statut d'humain n'est pas le meilleur, que Dieu se réserve la meilleure part et qu'en refusant les limites données on pourrait devenir comme lui, des dieux nous-mêmes... Le doute insinué sur la bienveillance de ce Dieu qui leur a donné la vie, fait son chemin et ils décident de ne plus faire confiance - de ne plus avoir foi - et se coupent ainsi eux-mêmes de leur source vitale.

C'est cela que la Bible appelle le péché qui étymologiquement signifie « manquer le but »
. Il a pour conséquence la mort, comme état spirituel de séparation d'avec Dieu et de la vie abondante qu'il nous offre. Signalons au passage que ce refus de confiance a des conséquences dans les relations humaines, en commençant par la zizanie dans ce premier couple. Nous en connaissons la suite : toute notre Histoire.

Ce qui est frappant, c'est que Dieu n'abandonne pas l'humain à son triste sort, se retirant dans une majesté offensée. Mais, prenant acte du nouvel état dans lequel l'homme s'est placé, il rétablit le dialogue interrompu et promet la venue de quelqu'un dans la suite des générations qui offrira un renouveau, le pardon (re-don) après le premier don refusé : la Vie retrouvée, en un mot le « salut » (être sauvé), pour tous les hommes de tous les temps.

Le Nouveau Testament nous dit même que Jésus est littéralement devenu péché et malédiction pour nous (2ème Epître de Paul aux Corinthiens  ch. 5 v.21 ; Epître de Paul aux Galates ch.3 v.13). Un théologien protestant, Bernard Rordorf me disait au sujet du pardon : « Pardonner, c'est nécessairement porter sur soi le mal de l'autre, prendre les conséquences de la violence sur soi. Il n'est réel que quand il est donné par quelqu'un qui n'a commis aucune violence. Le pardon révèle la manière divine d'affronter le mal ». Cela, seul Jésus pouvait le faire car il est indemne du péché et de la violence.

Nous somme souvent en quête aujourd'hui de deux valeurs essentielles : l'amour et la justice. Ici les deux sont respectées. Un catéchisme protestant explique : « La justice veut qu'une faute soit réparée alors que le pardon veut qu'elle soit oubliée : comment Dieu peut-il être à la fois le Dieu qui pardonne et le Dieu de justice ? Par la croix. La croix nous dit que Dieu est juste en payant le prix de la réparation, et elle nous dit que Dieu pardonne en nous offrant sa réconciliation... Dieu aurait-il pu réconcilier le pardon et la justice, et prouver son amour autrement que par la croix ? Nous sommes mal placés pour venir lui donner des conseils, alors que c'est lui qui a payé le prix du sang. En revanche, nous ne pouvons que constater que la croix est un acte qui a été posé, et que cet acte nous dit l'engagement total et définitif de Dieu aux côtés des hommes » (NOUIS A., 
Un catéchisme protestant, Lyon, Réveil Publication, 1997, p.136).

La mort de Jésus : une preuve d'amour

Ce que nous ne pouvions faire pour nous-mêmes, Dieu, en Jésus-Christ, l'accomplit. Là où le péché (le mal) a entraîné la mort, le don gratuit de Dieu, Jésus, nous donne la vie éternelle. Et si, sur la croix, Jésus a pris le poids de nos maux, de nos péchés et de notre mort, cela signifie qu'il n'y a plus rien en nous qui puisse le surprendre. L'offre du salut et de la vie nous est faite de sa part 
en parfaite connaissance de cause de ce que nous sommes.

Paul souligne que « Dieu 
prouve son amour envers nous : lorsquenous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous » (épître de Paul aux Romains ch.5 v.8). La valeur immense de ce don dit que, même empêtrés dans nos chemins de mort, nous sommes infiniment aimés. La preuve de cet amour précède toute conscience d'un désir de salut, toute initiative de notre part. Nous n'y pouvons rien et nous ne pouvons pas la revendiquer. De même que la vie nous est donnée par notre naissance avant que nous n'en ayons conscience, la grâce du salut accompli nous précède toujours. Le salut est offert avant même que nous n'en réalisions le besoin. 

Derrière notre difficulté à accepter ce salut, n'y a-t-il pas un problème d'orgueil qui refuse d'admettre que nos actes aient pu avoir des conséquences douloureuses pour quelqu'un d'autre que nous et que celles-ci ne puissent être réparées par nos propres forces ? Il faut sans doute de l'humilité pour admettre que l'accueil de la Vie passe par l'acceptation de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus. Il nous montre, non pas la cruauté, mais l'immensité de l'amour de Dieu. Ce Dieu s'implique et se livre librement tout entier et jusqu'au bout dans notre humanité, traversant la mort pour nous ouvrir un passage vers la vie dans une communion éternelle avec Lui.
 

Cet amour, comme tout amour véritable, ne s'impose pas. La liberté de l'homme n'est pas court-circuitée. Ce don est à accepter dans la foi, la confiance en Celui qui l'offre. Jésus dit  : faire l'œuvre de Dieu c'est « 
croire en celui (que Dieu) a envoyé » (Evangile selon Jean  ch.6 v.28).

Source : Atoi2voir

jeudi 19 mars 2015

Les Mauvaises Compagnies Corrompent les Bonnes Moeurs

Par Napoléon Roussel
Lisez la première épître aux corinthiens XV, verset 33 à 58. 
"Ne vous abusez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs."
Ces paroles comportent un sens plus étendu que celui qu'on leur attribue ordinairement. Ce qui corrompt les bonnes mœurs, ce n'est pas seulement la société habituelle et intime des personnes de mœurs mauvaises, mais c'est encore la simple vue, la seule ouie, l'unique contact de ce qui est mal. Il n'est pas nécessaire d'habiter ou seulement d'avoir des fréquentations avec les méchants ; il suffit de jeter l'œil, de tendre l'oreille ou d'avancer la main sur les œuvres. 
Dans ce sens, la corruption nous poursuit dans nos rues, dans nos demeures et jusque dans la solitude ; elle nous sollicite constamment, nous gagne comme une contagion, nous séduit, nous entraîne avant que nous ayons songé à nous en préserver.
Notre nature a pour le mal une telle affinité, qu'elle s'y précipite et s'y mêle dès qu'elle le rencontre ; notre cœur est une éponge qui se sature vite dans le milieu où on le plonge, pourvu que ce milieu soit corrompu. En effet, placez un homme pécheur dans une société de saints ; pensez vous qu'il s'imprégnera bien promptement de la sainteté ? Non. Tout au plus se couvrira-t-il de son vernis, en restant pécheur au fond. Faites l'expérience contraire : placez un homme honnête au centre d'un cercle corrompu, croyez-vous qu'il reste bien longtemps pur de toute mauvaise pensée, de toute mauvaise action ? Non ; il s'habituera avec le temps à la vue du mal, sourira bientôt à l'invitation de l'imiter et finira par se noyer dans cet océan de corruption. 
Pour prouver tout cela, il n'est besoin ni de calcul, ni de raisonnement, il suffit d'écouter sa conscience et de se rappeler sa propre vie. 
S'il en est ainsi, de quelle prudence ne devons-nous donc pas user en marchant à travers un monde corrupteur ! Quelles précautions ne devons-nous pas prendre contre les autres et contre nous-mêmes ! Non, il n'est pas de faiblesse, de vice, j'allais dire de crime, dont je voulusse me déclarer incapable, une fois engagé dans une société dépravée ; et ce qui importe de se rappeler, c'est que, entre cette société et la société des enfants de Dieu, il en est mille autres intermédiaires qu'on redoute moins, mais qui sont, toutefois, sur la même pente, et dont chacune sert d'échelon, non pour monter, mais pour descendre. Nous avons donc à nous garder, non seulement de l'abîme du mal, mais encore de ses abords. 
Peut-être quelques uns, en nous écoutant, se seront-ils dit que ce danger, réel pour l'homme du monde, est nul pour le chrétien. A ces personnes, nous ferons remarquer que Saint Paul ne dit pas que les mauvaises compagnies corrompent les mœurs, mais les bonnes mœurs ; en sorte que c'est à des chrétiens de bonne mœurs qu'il donne ces avertissements. 
Sans doute, un homme converti résistera mieux et plus longtemps à l'entraînement de l'imitation qui gagne si vite l'homme naturel, quand il s'agit du mal ; mais enfin, après une longue lutte où les forces s'épuisent bien loin de se développer, la tentation reviendra, toujours vivace, jusqu'à ce qu'elle enlace et étouffe l'homme converti lui-même. 
Je ne connais qu'une classe de chrétiens qui n'aient rien à craindre de la vue du mauvais exemple : ce sont ceux que désigne le même Apôtre, quand il dit que tout est saint pour les saints. Mais qui de nous oserait s'appliquer ces paroles ? Qui de nous est déjà saint ? Ah ! tout convertis, tout chrétiens que nous sommes, défions-nous de nous-même ; nous ne tomberons jamais par un excès de précaution et nous ne savons pas encore jusqu'où les mauvais exemples peuvent nous entraîner.
Le plus sage est de les fuir, fussions-nous certains d'en approcher cent fois, sans y tomber.

         Source :  Sentinelle Néhémie

mercredi 11 mars 2015

L'époux vient !

Bien chers frères et sœurs en Christ ! La ruine progresse à grands pas, mais le jour s'approche où le Seigneur vient pour ravir les siens. Pour ces raisons, le temps présent est tellement sérieux que je me sens pressé de vous adresser ces paroles d'exhortation. L'instant s'approche rapidement où les activités actuelles de la grâce prendront fin : manifestement c'est aussi le temps de parler distinctement et de demander : Où en êtes-vous, et qu'en est-il de vous ? Par une grâce d'autant plus lumineuse que la fin est proche, vous avez été retirés du débordement d'impiété et d'idolâtrie faisant reposer sur le monde la menace d'un jugement plus terrible que celui qui s'abattit autrefois sur Sodome et Gomorrhe. La question est de savoir si vous connaissez la responsabilité et le privilège béni du terrain sur lequel vous vous trouvez, et si vous marchez comme de tels dont les yeux sont ouverts. Croyez-moi, il n'y a jamais eu dans l'histoire du monde un temps comme celui-ci, aussi, Satan ne s'occupe-t-il de personne autant que de vous, et son activité est d'autant plus redoutable qu'il agit avec beaucoup de ruse. Son intention est de détourner vos regards de Christ alors que vous croyez vous tenir sur un terrain solide et pensez que vous n'avez rien à craindre. Il aimerait vous faire tomber par le moyen de la vérité elle-même, car prenez bien garde : vous vous tenez sur un terrain solide, mais seulement aussi longtemps que Christ est votre tout. Et c'est précisément le point dangereux que Satan sait bien utiliser pour accomplir ses plans corrupteurs. Laissez s'introduire quelque chose entre vos âmes et Christ, et votre Philadelphie devient Laodicée, votre terrain solide devient aussi branlant que ce qui porte le nom de Christianisme, votre force s'évanouit, et vous devenez aussi faible que n'importe quel mortel.
Il y a parmi vous des jeunes nouvellement convertis ou nouvellement amenés dans le juste chemin du Seigneur, et qui ne connaissent pas les profondeurs de Satan. J'aimerais vous avertir sérieusement du danger qui vous menace afin que quand le malheur vous atteindra, vous ne puissiez alléguer votre ignorance. C'est sur vous particulièrement que Satan dirige son regard, avec l'intention d'introduire le monde sous quelque forme que ce soit entre vos âmes et Christ. Tout lui est bon, même la chose la plus insignifiante. Si vous saviez combien peu lui suffit pour accomplir ses desseins, vous seriez effrayés. Il ne commence pas avec ce qui est grossier ou nocif. Cela se développera ensuite, mais ce n'est pas ainsi que commence le mal. Ce n'est pas par quelque chose qui saute aux yeux que Satan cherche à vous corrompre, mais par des bagatelles, des choses apparemment insignifiantes qui ne choquent personne, ne blessent personne, et qui pourtant, sont le poison mortel et sournois choisi pour corrompre votre témoignage et vous éloigner de Christ. Vous demanderez : quels sont ces symptômes inquiétants et où se trouvent-ils ? Votre question elle-même témoigne de l'activité du narcotique. Frères et sœurs, vous êtes en danger d'être contaminés par l'esprit du monde. Habillement, manières, conversations, manque de stature spirituelle en sont la preuve. On se sent oppressé, entravé, et le manque de puissance est aussi clair et perceptible dans les rassemblements que si l'intérieur du cœur était mis à nu et ses pensées révélées au grand jour.
Une forme de religiosité sans puissance commence à se faire jour parmi nous, comme c'est le cas de façon générale dans la chrétienté. Si l'on se joint au monde, on s'abaisse inévitablement à son propre niveau. Cela tient à la nature même de la chose. Il ne saurait en être autrement. Bien chers frères et sœurs, si vous vous mêlez au monde, la place privilégiée que vous occupez, au lieu de vous protéger, vous exposera à un jugement d'autant plus sévère. C'est Christ ou le monde. Cela ne peut pas et ne doit pas être Christ et le monde.
La grâce de Dieu vous a sortis du monde alors que vous étiez ignorants, mais Dieu ne permettra jamais que vous abusiez de Sa grâce ou que vous manifestiez de l'indifférence après avoir été séparés du monde. N'oubliez pas que vous occupez la place et le privilège d'hommes qui prétendent avoir eu les yeux ouverts. Si, d'un côté, c'est une chose extrêmement précieuse, d'un autre côté, c'est la position la plus sérieuse dans laquelle vous pouvez vous tenir. C'est vous tenir à la table dans la salle des noces sans être vêtu de la robe de noces requises. C'est crier : " Seigneur, Seigneur ", alors que vous ne faites pas ce qu'Il commande. C'est exprimer le même " J'y vais, Seigneur ! " que celui qui a promis, mais n'y alla pas. Bien aimés, je suis convaincu à votre égard de choses plus excellentes que celles dont je vous parle ; et j'ai confiance que vous le remercierez pour ces paroles que je vous adresse en fidélité. Il n'y a rien de plus glorieux que la position à laquelle vous avez été appelés dans ces derniers jours. Tant d'enfants de Dieu se sont tenus à la brèche et ont veillé nuit et jour pendant les dix neuf siècles écoulés, et vous, vous n'avez plus qu'à attendre le son de la trompette du Vainqueur pour entrer avec eux dans votre glorieux héritage. D'autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leurs travaux, et cependant vous rabaissez votre dignité jusqu'à celle de pauvres vases d'argile de cette terre qui n'attendent que le bâton du Vainqueur pour voler en éclats.
Réveillez-vous, vous qui dormez ! Ne dormez pas plus longtemps ! Jetez loin de vous vos idoles et vos faux dieux ! Lavez vos vêtements et allez à Béthel où vous rencontrerez Dieu comme vous ne l'avez jamais connu, même dans vos plus beaux jours. Veillez à vos paroles ; parlez de Christ et de ce qui le concerne, et non, comme c'est si souvent le cas, de toutes sortes de choses, excepté de Lui. Unissez vos prières à celles des autres croyants dans les réunions de prières ! Jamais cela ne fut plus nécessaire qu'aujourd'hui. Ne laissez passer aucune occasion de rechercher l'instruction dans cette Parole qui seule peut vous garder des sentiers corrupteurs et laissez votre vie apporter la preuve des trésors que vous amassez lors des prédications, des réunions d'étude, ou dans le secret avec le Seigneur.
Et si vous cherchez une occupation qui vous apporte une riche bénédiction de notre Seigneur bien-aimé, demandez Lui de vous engager dans Son travail. Vous ne le regretterez jamais, ni dans ce monde-ci, ni dans celui qui est à venir. Supportez-moi encore, car je suis jaloux à votre égard d'une jalousie de Dieu. Vous appartenez à Christ et Christ à vous. Ne déchirez pas ce saint lien. L'épouse serait-elle infidèle à son Epoux ? Pourquoi seriez-vous dépouillés et en souffririez-vous la peine ? Vous récolterez des gousses vides et des fruits amers si vous laissez s'écouler ce temps court et béni sans le mettre à profit. Au contraire que toutes les distinctions que vous avez acquises dans l'énergie de l'Esprit soient employées à accroître votre beauté et votre charme aux yeux de Celui qui vous a fiancés à Lui-même. Voulez-vous l'empêcher de trouver Son plaisir en vous ? Voulez-vous Lui ravir le fruit du travail de Son âme ? Lui qui, autrefois pendu entre deux malfaiteurs sur la croix de Golgotha, fut fait un spectacle pour les hommes, pour les anges, mais aussi pour vous qui avez oublié - vous ne pouvez tout de même pas avoir méprisé le don qu'Il fit de Lui-même pour vous. Il aurait pu vous abandonner à vous-mêmes et vous laisser faire votre chemin dans le monde. Mais ce n'est pas ce qu'Il désira pour vous. Et maintenant que vous avez été purifiés par Sa mort et Son sang précieux, deviendriez-vous indulgents vis-à-vis du monde alors que Lui, vous le laissez de côté ? C'est impossible ! Votre pure intelligence n'a besoin que d'être réveillée par le rappel de ces choses. C'est pourquoi nous désirons prendre courage et accepter cette parole d'exhortation comme étant celle d'un Seigneur fidèle et plein de grâce. Il veut nous stimuler et réveiller notre énergie. Ensuite, plus vite le Seigneur viendra, mieux cela sera. Puissions-nous ne pas être couverts de honte à Sa venue.

          Par John Nelson Darby
         
          Source: Sentinelle Néhémie

lundi 9 mars 2015

Tétrade

Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, Du sang, du feu, et une vapeur de fumée; 20Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l'arrivée du jour du Seigneur, De ce jour grand et glorieux. 
21Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé !  ( Acte 2, 19-21 ) 



 voir aussi :  Analyses des prophéties bibliques concernant Jésus : Des preuves infaillibles