mercredi 31 décembre 2014

L'amour du mon de et l'amour de Dieu


L'amour du monde produit du trouble dans la conscience. Il cherche à la mettre sous le joug de la loi, et la détourne par ce moyen de la croix de Christ, qui est la puissance de Dieu pour purifier la conscience. A la croix resplendit un amour si pur, si désintéressé, si profond, que l'amour du monde n'a plus d'entrée dans le cœur devant cet amour. Le but de Dieu à la croix est de purifier la conscience. La croix donne au pécheur qui s'y confie en elle la victoire sur le monde.

Auteur anonyme



L'oeuvre parfaite de Dieu


Seul un homme altéré connaît la valeur de l’eau, et seule une âme altérée connaît la valeur de l’eau vive.
Tout ce qu’il y avait à faire, Dieu lui-même l’a fait ; et assurément il ne condamnera pas sa propre œuvre. La justice qui était requise, Dieu lui-même l’a fournie ; lui, certainement, n’y trouvera aucun défaut. Voir, des yeux de la foi, Jésus cloué à la croix et assis sur le trône, est quelque chose qui doit donner à la conscience une paix solide, et au cœur une parfaite liberté. Nous pouvons regarder dans la tombe et la voir vide, nous pouvons regarder le trône en haut et le voir occupé, et continuer notre chemin tout joyeux. Un Christ ressuscité est la preuve éternelle d’une rédemption accomplie ; et si la rédemption est un fait accompli, la paix du croyant est une vraie et stable réalité.

Auteur anonyme





               2-   l'oeuvre parfaite de Dieu

mardi 30 décembre 2014

CHRIST NOTRE VIE

Par Watchman Nee

Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur! Voici l'exclamation de Paul qui est fondamentalement la même que cette autre parole en Galates 2:20 que nous avons prise comme clé pour notre étude: « ce n'est plus moi qui vit c'est Christ qui vit en moi! » Nous avons remarqué à quel point le mot « Je » est proéminent dans son argumentation de Romains 7, et comment il culmine dans un cri d'agonie: « Misérable que je suis! » Mais ensuite suit ce cri de délivrance « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus Christ notre Seigneur! » et il clair que la découverte que Paul a faite ici, est que la vie que nous vivons est la vie de Christ seul. La vie chrétienne est une « vie changée », une « vie substituée », Christ est notre Substitut en nous. « Si je vis, ce n'est plus moi qui vit, mais Christ qui vit en moi. » La vie n'est pas quelque chose que nous avons à produire nous-mêmes. C'est la vie même de Christ reproduite en nous.

Combien de chrétiens croient en « la reproduction » dans ce sens, c'est-à-dire comme quelque chose de plus que la régénération? La régénération signifie que la vie de Christ est plantée en nous par le Saint-Esprit à notre nouvelle naissance. « La reproduction » va plus loin: cela signifie que la nouvelle vie grandit et se manifeste progressivement en nous, jusqu'à ce que la ressemblance à Christ commence à se reproduire dans nos vies. C'est ce que Paul veut dire quand il parle de son enfantement pour les Galates « jusqu'à ce que Christ soit formé en vous » (Gal. 4:19).

Laissez-moi illustrer cela par une histoire. Un jour en Amérique, je suis arrivé dans la maison d'un couple de chrétiens qui m'avaient demandé de prier pour eux. Je leur ai demandé la raison de leurs soucis. « Oh, Mr. Nee, nous avons vécu des moments difficiles ces dernier temps. », ont-ils confessé. « Nous sommes si facilement irritables avec les enfants, et pendant ces dernières semaines nous avons tous les deux perdus plusieurs fois par jour notre sang froid. Nous déshonorons vraiment le Seigneur. Voulez-vous Lui demander de nous donner de la patience? » J'ai répondu « C'est une chose que je ne peux pas faire ». « Que voulez-vous dire », m'ont-ils demandé? » J'ai répondu « Il y a une chose qui est certaine, c'est que Dieu ne va pas répondre à votre prière. » Ils ont répondu à cela avec beaucoup d'étonnement, « Voulez-vous dire que nous sommes allés si loin que Dieu ne veut pas nous écouter quand nous Lui demandons de nous rendre patients? » « Non, je ne veux pas dire cela, mais puis-je vous demander si vous avez déjà prié dans ce sens? Vous l'avez fait? Et est-ce que Dieu a répondu? » Non! Savez-vous pourquoi? Parce que vous n'avez pas besoin de patience. « A ce moment là les yeux de l'épouse se sont comme embrasés. Elle dit, « Que voulez-vous dire? Nous n'avons pas besoin de patience, mais pourtant nous nous irritons toute la journée! Que voulez-vous dire? » « Ce n'est pas de la patience dont vous avez besoin », ai-je répondu, « c'est de Christ. »

Dieu ne nous donnera pas l'humilité ou la patience ou la sainteté ou l'amour en tant que dons séparés de Sa grâce. Il n'est pas un détaillant dispensant les grâces en doses, en train de préparer des mesures de patience pour les impatients, des mesures d'amour pour ceux qui n'en ont pas, de la douceur pour les fiers, et cela en quantité telle que nous pouvons les prendre et y puiser comme dans une réserve. Il n'a donné qu'un seul don qui réponde à tous nos besoins - Son Fils Jésus-Christ, et alors que je regarde à Lui pour vivre Sa Vie, en moi, Il sera patient et humble et aimant et toute autre chose dont j'ai besoin - et cela à ma place. Rappelez-vous les paroles de la première épitre de Jean: « Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est dans son Fils. Celui qui a le Fils a la Vie; et celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la Vie » (1 Jean 5:11,12). La vie de Dieu ne nous est pas donnée comme une chose séparée; la vie de Dieu nous est donnée dans le Fils. C'est « la vie éternelle dans le Christ Jésus notre Seigneur » (Rom. 6:23). C'est à travers notre relation avec le Fils que nous sommes en relation avec la vie.

C'est une chose bénie que de découvrir la différence entre les grâces chrétiennes et Christ: de connaître la différence entre la douceur et Christ, entre la patience et Christ, entre l'amour et Christ. Rappelez-vous ce que dit 1 Corinthiens 1:30 « Christ Jésus... a été fait pour nous sagesse de Dieu, et justice et sanctification, et rédemption. » La conception habituelle de la sanctification est que chaque compartiment de la vie devrait être saint; mais cela n'est pas la sainteté, c'est le fruit de la sainteté. La sainteté est Christ. C'est le Seigneur Jésus qui nous a été donné pour être cela. Donc vous pouvez y mettre toutes les choses: l'amour, l'humilité, la puissance ou le contrôle de soi. Aujourd'hui il y a besoin de patience, Il est notre patience. Demain il y aura besoin de pureté, Il est notre pureté! Il est la réponse à chaque besoin. C'est pour cela que Paul parle « du fruit de l'Esprit » comme étant un (Gal. 5:22) et pas de « fruits » comme des choses séparées. Dieu nous a donné son Esprit Saint, et quand l'amour est nécessaire, le fruit de l'Esprit est amour; quand la joie est nécessaire le fruit de l'Esprit est la joie. C'est toujours vrai. Cela ne dépend pas de nos carences personnelles, ou de mille et une choses différentes, Dieu a une réponse suffisante - Son Fils Jésus Christ, et Il est la réponse à chaque besoin humain.

Comment pouvons-nous mieux connaître Christ de cette façon? Seulement à travers une plus grande prise de conscience de notre besoin. Certains ont peur de découvrir des déficiences en eux-mêmes et ne grandissent jamais. Grandir dans la grâce est le seul sens dans lequel nous pouvons grandir, et nous avons dit que la grâce c'est quand Dieu fait quelque chose pour nous. Nous avons tous le même Christ en nous, mais la révélation d'un nouveau besoin en nous nous conduira spontanément à Lui faire confiance pour qu'Il réponde par Sa Vie à cette chose en particulier. De plus grandes capacités signifient profiter davantage des réserves de Dieu. Avec une confiance en Christ approfondie, une nouvelle partie du territoire peut être conquise. « Christ ma vie » est le secret de l'accroissement.

Nous avons souvent parlé d'essayer et de faire confiance, et de la différence qu'il y a entre les deux. Croyez-moi, c'est la même différence qu'entre le Ciel et l'enfer. Ce n'est pas quelque chose dont il faut parler comme étant une bonne pensée; c'est une profonde réalité. « Seigneur, je ne peux pas le faire, donc je n'essaierai plus de le faire. » C'est ici que la plupart d'entre nous échouons. « Seigneur, je ne peux pas; donc je ne vais plus essayer et à partir de maintenant je Te fais confiance pour cela. » Je refuse d'agir par moi-même, je dépends de Lui pour agir et ensuite j'entrerai pleinement et avec joie dans l'action qu'Il a initiée. Ce n'est pas de la passivité; c'est une vie très active que de faire confiance au Seigneur de cette façon; de tirer la vie de Lui, de la prendre comme étant ma vraie vie, de Le laisser vivre Sa Vie en moi.

Source : Connaitre Christ

lundi 29 décembre 2014

Jésus est Dieu

S’il y a un article de foi sur lequel repose le christianisme, c’est bien celui qui affirme Sa double nature. La Bible affirme sans équivoque que Jésus est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. Dans ce billet, je voudrais donner 10 raisons qui, dans la Bible, vont dans le sens de l’affirmation de la Divinité (déité) du Christ. Dans un billet à venir, je traiterai également le sujet de Son humanité.

10 raisons bibliques soutenant que Jésus est Dieu :

1ère raison : L’Ecriture attribue à Jésus les mêmes titres que ceux que possède Dieu :
Jésus-Christ est Seigneur
Il est le Saint, le Juste
Il est le seul Sauveur
Il est le Premier et le Dernier
Il est le Créateur de toutes choses.
2ème raison : l’Ecriture applique au Christ de nombreux versets de l’Ancien Testament qui concernaient Dieu :

Je suis Dieu : tout genou fléchira devant Lui, toute langue jurera par moi Esaïe 45,22-23… Afin qu’au nom de Jésus, tout fléchisse… et toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur : Philippiens 2,10-11
Une voie crie : Préparez au désert le chemin de l’Eternel : Esaïe 40,3… Jean-Baptiste (précurseur de Jésus) est celui qui avait été annoncé par Esaïe. Il est la voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur : Matthieu 3,1 à 3


3ème raison : Jésus revendique pour lui-même le titre sous lequel Dieu s’est révélé à Moïse :


Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis… C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle " Je suis " m’a envoyé vers vous : Exode 3,14Les juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, Je suis : Jean 8,57-58


4ème raison : Jésus appelle Dieu, Son Père, ce qui était un blasphème total pour les juifs.


Jésus leur répondit : Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi j’agis. A cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu : Jean 5,17-18Celui qui m’a vu a vu le Père… car Moi et le Père nous sommes un : Jean 14,9 ; 10,30


5ème raison : la Bible donne indifféremment au Saint-Esprit le titre d’Esprit de Dieu ou d’Esprit de Christ


Pour vous, vous ne vivez pas selon l’Esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas : Romains 8,9
Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu… : 2 Timothée 3,16. Pourtant " l’Esprit de Christ habitait dans les prophètes et leur attestait d’avance les souffrances de Christ et la gloire dont elles seraient suivies : 1 Pierre 1,11-12


6ème raison : De nombreux versets du Nouveau Testament indiquent clairement que Jésus est Dieu :


Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu :Jean 1,1Car en Lui (Jésus) habite corporellement toute la plénitude de la divinité : Colossiens 2,9
Dieu était en Christ réconciliant le monde avec Lui-même en n’imputant point aux hommes leurs offenses : 2 Corinthiens 5,19


7ème raison : Jésus revendique pour Lui-même des prérogatives qui n’appartiennent qu’à Dieu :


Il pardonne les péchés : Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Il y avait là quelques scribes qui se disaient : Comment cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? : Marc 2,5 à 7Il reçoit et accepte l’adoration : Après sa résurrection, Thomas, d’abord incrédule, dira à Jésus : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui répondra : Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru : Jean 20,27 à 29


8ème raison : Jésus considérait que Sa parole équivalait à celle de Dieu :


Alors que tous les prophètes commençaient leur message par " Ainsi parle l’Eternel " ou " La parole de Dieu me fut adressée… "
Jésus parle en disant : En vérité, en vérité, Je vous le dis… Il ne se revendique jamais de Dieu, mais s’exprime comme si Dieu Lui-même parlait. " Le ciel et la terre passeront, mais Mes paroles ne passeront pas : Luc 21,33


9ème raison : l’Ecriture affirme qu’honorer le Fils, c’est honorer le Père et que nier le Fils, c’est nier le Père :


Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’Antéchrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils n’a pas non plus le Père, quiconque se déclare publiquement pour le Fils a aussi le Père : 1 Jean 2,23
Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé : Jean 5,23
Les anges dans le ciel célèbrent sans différence le Père et le Fils qu’ils voient tous deux assis sur le même trône : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses et c’est par ta volonté qu’elles subsistent : Apocalypse 4,11 Ils disaient d’une voix forte : l’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire et la louange : Apocalypse 5,12


10ème raison : Le Père a choisi volontairement de se défaire de son rôle de Juge final de l’humanité au profit du Fils, qui a vécu en tant qu’homme


Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils : Jean 5,22Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts : Actes 17,30-31

Et pour vous, qui est Jésus-Christ ?


Source:  Pour Que Tu Croies

dimanche 28 décembre 2014

Le Caractère Apostolique : L'Humilité

                          Fondements Apostoliques

Par Arthur Katz

L’humilité apostolique est cette qualité du caractère par laquelle nous pourrons discerner ceux qui "se disent apôtres mais ne le sont pas." Un des dangers des ‘derniers jours’ est les apôtres présomptueux qui font sentir leur présence, et qui semblent avoir une mesure d'autorité et de connaissance qui semble impressionner ceux qui manquent de discernement spirituel. Il y a, heureusement, une mesure d'authenticité qui ne peut pas être simulée ou émulée, c’est-à-dire l'humilité vraie. L'humilité n'est pas une chose que l’on apprend à l'école, mais une chose que les hommes et les femmes qui sont dans la main de Dieu atteignent, quand ils sont en union avec Lui, qui est Lui-même l’humilité personnifiée. En d'autres termes, l’humilité peut seulement être donnée à travers l’intimité de l’homme avec Dieu, qui Lui-même est doux et modeste de cœur; il n'y a aucune autre façon de l'obtenir.


Moïse sur la Montagne

 Moïse qui a écrit les cinq livres de Moïse, pouvait dire de lui-même : "Moïse était l'homme le plus humble sur terre." Cela ressemble à de l'arrogance d'esprit, mais quand un homme peut dire cela de lui-même, sachant qu’il ne peut tirer aucune reconnaissance de cette condition, alors nous avons l’humilité ultime. C'était la grâce de Dieu qui l'avait amené à cette humilité. L’humilité n'est pas quelque chose que l'homme peut façonner en lui-même sur terre, ni développer comme trait de caractère. L’humilité est ce que Dieu est en Lui-même, et le seul qui la démontrera est celui qui a été en présence de l’humilité de Dieu continuellement. Cela rend quelqu’un humble d’être là, et c'est pourquoi Moïse pouvait faire cette remarque, pas comme s'accréditant lui-même, mais accréditant Dieu, dans la présence duquel cette humilité était trouvée. L'appel à la communion avec Dieu ne sera jamais commode. Il faut une mort à soi-même pour réussir à pénétrer dans l'endroit du conseil secret de Dieu, et on ne peut pas y entrer de la façon qui nous convient. Ce qui nous convient est contraire à l'Esprit et à la sagesse de Dieu. L'appel de Dieu à Moïse était déterminé par le fait qu’il devait monter jusque vers Lui. Cet appel n’était pas donné pour un quelconque avantage personnel que Moïse allait en tirer– pas même un avantage spirituel, - mais plutôt pour chercher Dieu en vue des intérêts propres de Dieu, sans prêter aucune attention à l'avantage qu'il pourrait en tirer du fait que sa personne en sortirait grandie.
Il est intéressant de faire cas de la disposition de Moïse lorsqu’il descendit de la montagne avec les tables de la loi. Quand il vit Israël danser autour du veau d'or, il fut rempli d'indignation et de colère, et jeta sur le sol les tables de la loi qui avaient été écrites par le doigt de Dieu même. Il ordonna alors que le veau d'or soit mis en pièces et réduit en poussière et que le peuple d’Israël en bût. Il les incita à boire leur idole, et vous n'entendez pas une seule plainte ou une seule pleurnicherie qui vînt s'opposer à cette condition. Évidemment il vint avec une telle autorité que personne ne pouvait contester. Il y a un trait d’union entre l’humilité et l'autorité. L’expression initiale de l’humilité de Moïse était l'expression d'une autorité d'une telle grandeur que personne ne la remit en cause. Ensuite il demanda qui allait être du côté du Seigneur, et les Lévites se présentèrent. Il leur dit de ceindre leurs épées, d’entrer dans le camp, et de tuer tous ceux qui s’étaient prostitués avec les faux dieux, y compris les amis et les parents. 
Quelle autorité pour l'homme qui était le plus humble de la terre! C’est uniquement parce qu'il était l'homme le plus humble que cette autorité était sienne, et l'âme la plus forte le reconnaissait, et ne pouvait donc pas lui manifester une seule once d'opposition. Il s'identifiait parfaitement à Dieu dans son indignation; et son autorité, son humilité étaient l’expression, non pas d'une certaine affectation ou d'une politesse superficielle, mais d'une union avec Dieu de telle sorte que le caractère de Dieu lui appartenait. 
Paul aussi avait une certaine manière de caresser les saints à rebrousse poil, ce qui indiquait une vraie paternité, plus que ce que nous pouvons réaliser. Il disait sans relâche les choses de la façon dont elles devaient être dites. Il réprimandait, châtiait, sollicitait et suppliait. Il n'affichait pas ses qualifications apostoliques, ni n'utilisait son autorité pour contraindre. Il suppliait en tant que père :"Je vous supplie… par la miséricorde de Dieu, de montrer..." 
Ceci est un trait caractéristique de la pensée et du caractère apostoliques. Il n'utilise pas son autorité de quelque manière coercitive. L'usage de l'autorité révèle ce que nous sommes, et quelqu'un a fait cette remarque : "la façon dont nous traitons les plus faibles et les gens qui ont ‘moins de présence’ indique ce que nous sommes." Quand une nation commence à opprimer et à persécuter les faibles et ceux qui sont sans défense, elle indique son véritable caractère. La même chose est vraie dans l'Eglise. Nous cédons aux grands et aux puissants, dont les dîmes sont impressionnantes, mais nous n'accordons qu'une considération limitée à un certain 'Martin' qui n'a rien qui le distingue, et dont la fiche de paie est insignifiante. 

L’humilité, c’est l’obéissance 
Ce problème de l’humilité est paradoxal, parce que, étant donné que l'apôtre est déterminé, résolu, et tout à fait persuadé de l'exactitude de ses paroles, il paraît même exprimer un semblant d’arrogance. Je suspecte qu’un faux apôtre est un individu qui apparaît humble. Il semblera humble, comme l’apparaît un ‘vendeur de rue’ qui cherche à vendre son produit. Si nous voulons devenir une Eglise qui puisse discerner, c’est-à-dire une Eglise apostolique, alors le problème de l’humilité authentique doit heurter notre conscience. La qualité de la vraie humilité, que Paul avait, en dépit du fait qu'il se donnait lui-même comme exemple - ce qui semble être si arrogant - est précisément à l'endroit ou se trouve la vraie humilité. 
Le Seigneur Lui-même était parfait, tout en parlant d’une manière si féroce. Il agit d'une manière qui semble tout suggérer, tout excepté l’humilité. Par exemple, en renversant les tables des acheteurs et des vendeurs, il s'avérerait que, à ce moment au moins, il avait mis de côté son humilité, et agissait maintenant avec un autre caractère. Était-il doux tandis qu'il était violent et agressif? Cet acte mit en marche le processus qui entraîna sa mort. Ainsi comment réconcilions-nous l'acte de violence que Jésus commit, avec ce que nous connaissons de l'humilité de Dieu et qui semble venir en contraste? Quand nous pensons à une personne humble, nous pensons à la déférence, à quelqu’un de doux et de silencieux. Ce fut un acte agressif et violent, mais nous disons que Jésus est doux. Si nous percevons l'humilité en tant qu'obéissance totale à Dieu, et plus encore en acte, ou en parole, qui donnerait une impression de l'effet contraire, nous aurons une plus grande compréhension de ce qu'elle est en réalité. Cet acte pourrait même valoir au serviteur obéissant, le reproche d’avoir été violent, ou trop ardent, ou n’importe quoi d'autre. En d'autres termes, Jésus renversa les tables des acheteurs et des vendeurs dans un acte d’humilité, parce qu'il s'était soumis à la volonté du Père, se rendant prêt à obéir au moment exigé, en dépit du fait qu'il se comporta d'une façon contraire à ses propres dispositions ou sa propre personnalité. Il était doux, obéissant à la volonté du Père, pour lequel le temps de juger ce temple était venu, et elle fut exécutée avec une passion totale dans Sa jalousie pour la gloire de Dieu. La véritable humilité se reflète dans la véritable obéissance. 
Il y a des situations où Dieu nous appellera à des obéissances qui semblent contredire l'humilité, et il nous serait arrogant de ne pas obéir, même en utilisant l'excuse : "Ce n'est pas ma personnalité. Ce n'est pas la manière dont j'aime être, parce que je désire la faveur et l'approbation des hommes; je veux qu’ils me voient comme un type gentil, et donc, je veux toujours être raisonnable, silencieux et diplomatique." Oui, vous serez applaudi pour cela, mais pas par le ciel. Pour le ciel, c’est de la rébellion pure et simple, parce que si Dieu voulait que vous fussiez 'violent,' et que vous vous êtes retenu parce que cela contredit votre personnalité, ou pour n'importe quelle autre raison semblable, vous mettez quelque chose au-dessus de Dieu, avant Lui, c’est-à-dire votre propre considération personnelle. 
Un véritable apôtre ne reviendra pas sur une décision difficile ou ne se retiendra pas quand il doit agir; il ne peut pas être acheté ou être persuadé de ‘faire partie de la clique’ et il fuit les distinctions et les honneurs que les hommes s'attribuent. Ceci est nécessaire, ou alors il y compromettrait ce qu'il est en Dieu. Il est scrupuleux de caractère, et n'emploiera jamais sa position pour obtenir un avantage personnel. Il est naturellement immuable, normal et sans prétentions dans son aspect et sa conduite, dédaignant ce qui attire l’attention, ce qui est sensationnel ou bizarre. Il n'attirera aucune attention sur lui par la façon dont il s’habille. Il est la chose lui-même, dans son être intérieur, en raison de sa communion avec Dieu, et de son histoire en Dieu. 
L’humilité est le signe caractéristique de l'apôtre authentique, et également le caractère quintessenciel de Dieu. Sur cette base, un faux apôtre ou un faux porteur de la Parole de Dieu, peut être identifié comme quelqu'un qui donne l'impression d'être autosuffisant, toujours dans sa dignité, ou qui fait quelque chose pour s'assurer que vous l'avez remarqué pour ses particularités. 

L'Humilité sans la Conscience de Soi 
Oswald Chambers écrivait : "Le vrai caractère de la beauté qui parle pour Dieu est toujours sans conscience de lui-même". La spiritualité qui est consciente d’elle-même, et celle-là même où vous vous examinez pour une chose qui est bonne en apparence, ou même de nature spirituelle; mais le fait même que vous vous examinez la ruine. La vraie spiritualité n’a pas conscience d’elle-même; elle n’a pas de pensée à son propre propos. C'est cette même qualité qu’exhibait Jésus, et bien qu'il ait su qui il était, et ait engagé des discussions avec les gens de la loi à l'âge de douze ans, son ministère terrestre avait entièrement une qualité remarquable d’humilité. Il n'était pas le genre d’homme qui faisait de la réclame sur le type de ministère auquel il avait été appelé. Il est merveilleux de ne concevoir aucune pensée, pas dans le sens d'être irresponsable, mais où vous ne vous exaltez pas dans votre propre appel. 
Si nous disons : "Oh, je me demande, pensez-vous que Dieu puisse se servir de moi? Je me demande bien à quoi je pourrais Lui servir." Bien que ceci puisse sembler modeste à nos oreilles, c’est pourtant de la corruption. Il y a toujours notre "moi" au centre, et c'est cette chose même qui gâte la vie spirituelle. 
Nous devons venir à cet endroit merveilleux où nous ne pensons plus du tout à nous-mêmes, où nous sommes ce que nous sommes par la grâce de Dieu. Nous ne pensons jamais en termes de nous-mêmes. Nous ‘sommes’ simplement; et du fait de cette condition, nous sommes une bénédiction à Dieu et à autrui.

Le vase d'albâtre brisé 
Il y a un épisode dans la vie de Jésus qui vaut à peine la peine d'être mentionné, penseriez-vous, mais Dieu l'inclut dans trois des évangiles sous une forme ou une autre. "Et tandis qu'il était à Béthanie dans la maison de Simon le lépreux, pendant qu’il était à table, une femme entra avec un vase d'albâtre rempli d’un parfum très cher, fait de nard pur. Elle brisa le vase et versa le parfum sur Sa tête. Mais certains de ceux qui étaient là furent indignés et se dirent entre eux : " A quoi aura-t-il servi de gaspiller ce parfum? On aurait pu le vendre pour trois cents pièces d’argent, et l'argent aurait pu être donné aux pauvres." Et ils la critiquaient sévèrement. Mais Jésus dit : "Laissez-la tranquille; pourquoi lui faites-vous de la peine? Ce qu’elle a accompli pour moi est beau. Car vous aurez toujours les pauvres avec vous et toutes les fois que vous souhaitez, vous pouvez leur faire du bien; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours avec vous. Elle a fait ce qu'elle a pu; elle a déjà oint mon corps à l'avance afin de le préparer pour le tombeau. Et en vérité, je vous le dis, partout où l’Evangile sera prêché dans le monde entier, ce que cette femme a fait sera rapporté et on se souviendra d’elle." Et Judas Iscariote, un des douze disciples, alla dire aux chefs et aux prêtres qu’il voulait leur livrer Jésus. Et ils furent très heureux quand ils entendirent cela, et promirent de lui donner de l'argent. Et il commençait à chercher une occasion favorable pour leur livrer Jésus." (Marc 14:3-11) 
Ce n'est pas une coïncidence qu'il y eût un trait d’union entre cette somptueuse onction, et la réponse que firent au Seigneur, Judas et les chefs sacrificateurs, pour qui la trahison était une chose bien commode. Jésus dit que ce qu'elle avait fait allait être raconté en sa mémoire. Voilà un éloge et une reconnaissance plutôt exubérants au sujet de ce qui semble être aux yeux des hommes, et même des disciples de Jésus, du gaspillage. 
L'efficacité et le profit font partie de l'esprit de notre siècle; cet esprit dit que si vous investissez, ou que vous donnez quelque chose, vous devez vous attendre à en récolter un bénéfice et une récompense. Mais si quelque chose est donné par largesse sans la pensée de recevoir en retour de l'argent investi un quelconque revenu, c’est considéré comme coûteux. À cause de cela, les disciples murmurèrent entre eux, indignés, et s'irritèrent contre cette femme, en disant: ‘À quoi aura servi ce gaspillage? Ce parfum très cher aurait pu être vendu et le montant servir à acheter des brochures et financer des ministères, et faire toutes ces choses qui sont excellemment utiles." Nous devons dissuader les croyants d'avoir une fascination supérieure pour le ministère. Nous sommes tellement pris par nos pensées touchant au ministère, et nous voulons entrer dans nos ministères, et beaucoup d'âmes ont fait naufrage en entrant dans un ministère prématurément quand aucune attention n’avait été portée à développer la base de la relation entre Dieu et l’homme. 
Cette femme vint portant un vase d'albâtre de grand prix. La chose remarquable est qu'il n'y a aucun moyen d'extraire l'onction à moins que le récipient ne soit brisé. Il n’y avait aucun bouchon à vis qui pouvait y être remis de sorte que l'on pût se servir du vase une autre fois. Ou bien il fallait le casser afin d'en extraire le contenu, ou bien le contenu restait à l’intérieur du vase. C'est une belle image de nous-mêmes, formés de la main de Dieu, des vases de très grand prix; mais aussi impressionnants que nous puissions être extérieurement dans ce sens, cela ne nous rendra pas significatifs aux yeux d'un monde qui est en train de mourir, et particulièrement du peuple juif. La chose qui nous rend significatifs est plutôt le parfum de Sa connaissance qui est rendu manifeste par nous en chaque lieu. ‘Nous sommes la bonne odeur de Christ pour Dieu, à l’égard de ceux qui sont sauvés et à l’égard de ceux qui périssent : aux uns, une odeur de mort donnant la mort, aux autres une odeur de vie donnant la vie’ (2 Corinthiens 2:15-16). Nous avons tous une 'saveur' particulière et certains d'entre nous ont des quantités plus élevées de cette substance que d'autres, et pour certains, l'arôme et le bouquet sont exquis, et pour d'autres plutôt ordinaires. Cela dépend infiniment du genre de passé que nous avons avec Dieu depuis le jour de notre salut, et de la profondeur avec laquelle nous sommes identifiés avec lui dans Ses souffrances, Ses expériences avec des gens qui ne le comprenaient pas, les rejets qu’Il a vécus, et de toutes les choses qui sont inhérentes à une vraie foi et à une véritable marche à Ses côtés. 
C’est une chose d’avoir le parfum que Christ a pu former en nous par notre identification avec lui, et tout à fait une autre chose d’avoir une religion qui nous est commode et qui est également la religion de la trahison. Si notre christianisme ne nous coûte rien, et est commode, nous sommes déjà un avec Judas à ce niveau. Les exigences de la foi sont extraordinaires, et c'est pourquoi Jésus a ordonné que ce que la femme avait fait, devienne un mémorial en son honneur partout où cet Evangile serait prêché. L’Evangile doit être un Evangile d’épanchement du cœur et d'abandonnement démesurés, ou alors ce n'est pas un Evangile de puissance. 
Watchman Nee a dit que le principe de l’abandon sans rémunération est le principe même de la puissance, et nous sommes impuissants parce que nous sommes trop préoccupés de nous-mêmes. Nous n'avons pas donné de notre propre moi; le temps, la patience, les malentendus, et la vulnérabilité que représente le fait de nous confier les uns aux autres en tant que chrétiens, est ce qui fait de l’Eglise qu'elle est l’Eglise. L'on nous a dérobé, ainsi donc, le potentiel de former un corps apostolique d’où des hommes peuvent être envoyés qui peuvent prêcher. Nous avons opté pour une religion qui nous convient; à savoir, sans aucune agitation, sans aucune contrainte et sans aucun tracas. C'est pourquoi Jésus a aimé cette femme : "Elle a fait une bonne œuvre à mon égard." S’il y a une phrase odieuse à Dieu, c'est bien le travail que l'homme accomplit pour Lui-même; même Jésus n’a pas fait cela : ‘Les œuvres que je fais, c’est le Père qui les fait en Moi’. Il n'a aucun respect pour les œuvres des hommes, mais il a appelé ce que cette femme a accompli, une bonne œuvre. Elle vint avec quelque chose de très précieux et de très cher, et elle rentra dans une pièce remplie d’hommes qui se raidissaient d’indignation, mais elle ne permit pas à la chose de la décourager. Et partout où une passion extravagante pour Christ est déversée, il y aura une opposition correspondante. 
Il y a quelque chose qui manque dans l'Eglise de Dieu, à savoir un débordement qui libère l'écoulement de Sa vie dans un monde incroyant. Nous sommes antiseptiques et corrects, mais nous ne sommes pas parfumés. Nous ne sommes pas des paniers percés les uns sur les autres; nous sommes effrayés à l'idée de subir les risques que comporte cette sorte d’intensité dans nos rapports avec autrui, à travers lesquels seuls la véritable formation du caractère apostolique aura lieu. Nous sommes satisfaits d'une religion qui nous convient – une réunion le dimanche, une étude biblique en milieu de semaine, après quoi nous nous retirons dans notre propre vie privée. 
Il y a quelque chose de cher et précieux aux yeux de Dieu quand quelqu’un s’humilie devant Lui. Il a incarné cela dans son propre corps à la croix, et il attend la même chose de son Eglise, à savoir qu'elle devienne un peuple, humble et contrit duquel suinte le parfum de Christ. Quelque chose de plus que notre désir d'exactitude et de bonne volonté est exigé. L'humilité d’un cœur brisé devant Lui vient quand nous venons, et que nous nous brisons, et que nous nous vidons. La vraie humilité est le trait distinctif du caractère apostolique, et également le parfum de Sa connaissance; et chaque véritable œuvre est un exercice d'humiliation, de douleur et de mort, et exhale donc le parfum de Dieu. 

samedi 27 décembre 2014

LE VRAI REVEIL

Récemment, quatre adolescents m'ont dit : “Vous avez prêché dans notre église l'année dernière et elle était morte à l'époque. Alors, nous quatre, nous avons décidé de faire des réunions de prière juste pour nous. Nous voulions rétablir les choses avec Dieu, nous repentir et brûler pour Jésus. Notre groupe est monté à 10 et nous avons aidé d'autres gars à venir au salut. A présent, nous invitons les anciens et les pasteurs à venir prier avec nous. Nous avons réellement une église transformée à présent !” 

Un vrai réveil, selon moi, est une restauration de ce genre d'amour intense pour Jésus. Il est marqué d'un désir nouveau d'obéir à chacune de Ses paroles, d'une attitude de cœur qui dit : “Quoi qu'Il dise, je le ferai. En effet, un réveil est un retour à un amour obéissant par un peuple qui, de façon individuelle, a confessé et rejeté tout péché, désirant uniquement devenir des canaux de la présence de Christ. Le réveil est incarné dans ces personnes. Elles portent la gloire de Christ et Sa présence avec elles, parce que Sa vie coule à travers elles à tout instant. 

Des pasteurs de grandes églises m'ont dit : “Tu dois venir voir ce que Dieu est en train de faire. Des milliers de personnes viennent. Les salles sont remplies ! Et notre adoration est vraiment quelque chose !” J'ai rendu visite à certaines de ces églises en en attendant beaucoup, mais j'ai rarement ressenti ou expérimenté la présence de Jésus dans ces réunions de masse. Les assemblées ne manifestaient aucune réelle repentance et je crois que, si un prophète s'était levé pour exposer le divorce, l'adultère, la fornication et le mélange avec des musiques du diable qui existaient dans ces églises, la moitié de la foule serait partie. 

Ils passaient du bon temps ! Dans une église, un responsable a invité environ 50 personnes à venir dans une salle de prière où il leur a fait un speech vendeur. Il leur expliquait qu'ils avaient besoin de se joindre à cette église pour avoir “une protection, une assurance, pour que leurs prières obtiennent des réponses.” Dans cette assemblée, il n'y avait ni instruments ni canaux de Sa présence. Leur soit-disant adorations et louanges n'étaient que du bruit et je savais qu'il ne se passerait pas longtemps avant que la foule ne réclame à grand-cris du divertissement. Là où il n'y a pas de réelle présence de Christ, les gens recherchent simplement le frisson. 

J'ai quitté ces réunions en sachant dans mon cœur que Jésus n'était pas parmi ce peuple. Il était clair qu'ils ne vivaient pas dans l'obéissance, alors ils ne pouvaient pas L'aimer en vérité. Jésus ne se manifeste pas à ceux qui disent qu'ils L'aiment, mais qui n'obéissent pas. “Jésus lui répondit : Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole et mon Père l'aimera ; nous viendrons vers lui et nous établirons domicile chez lui” (Jean 14:23).

Source : David Wilkerson Francais

jeudi 25 décembre 2014

La Bible - 1 Corinthiens 13 - L'Amour

Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, l'Amour ; mais la plus grande de ces choses, c'est  l'Amour.





















1 Corinthiens 13  :

13.1
Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.
13.2
Et quand j'aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien.
13.3
Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n'ai pas la charité, cela ne me sert de rien.
13.4
La charité est patiente, elle est pleine de bonté; la charité n'est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s'enfle point d'orgueil,
13.5
elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal,
13.6
elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité;
13.7
elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.
13.8
La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.
13.9
Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie,
13.10
mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.
13.11
Lorsque j'étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j'ai fait disparaître ce qui était de l'enfant.
13.12
Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu.
13.13
Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l'espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c'est la charité.





mercredi 24 décembre 2014

L'Évangile de la Douleur

Corinthiens 1, 18 :  Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu.





















l'histoire nous dit que Jésus n'est pas un personnage fictif , mais le plus grand homme ( Dieu ) qui a marché sur cette Terre. l'histoire a changé son cour dès sa venue sur cette Terre. Et la votre peut changer aujourd hui aussi. Jésus est allé sur cette croix et toute les douleurs qui a subit sont en raison de votre péché et vos péchés. Il est maintenant le temps de prendre une décision. Accepterez-Vous cette Grâce à votre égard ? Ou  allez -vous continuer d'évoluer dans le Royaume de satan ?  Et par conséquent être couper éternellement de celui qui est allé sur cette croix par Amour pour vous !


mardi 23 décembre 2014

JESUS à changé la vie de Salim témoignage

Dieu est le Dieu de l'orphelin . Beaucoup on chercher un père sur cette Terre, mais celui que vous recherchez et qui vous appellent est dans les cieux. Ils vous appellent,  ne passer pas à coté d' un si grand SALUT !!! Un appel à la dimension éternelle , en compagnie de ce père qui vous aimes tellement. !!!





















vendredi 19 décembre 2014

Jésus m'a transformé !


Je veux des sentiments passionnés pour caractériser ma relation avec le Seigneur Jésus. Bien sûr, je veux lui obéir parfaitement mais je veux que l'obéissance soit le fruit d'un amour passionné pour lui. Je veux obéir à Jésus, pas simplement de la discipline du devoir ou en raison d'une certaine récompense ou par peur d'une punition. Je veux Le servir simplement pour la joie d'être capable de plaire à celui que j'aime tout. Si la discipline est ce qui pousse à la fin dans notre poursuite de Jésus, à la fin nous abandonnerons cette poursuite. Mais un homme ou une femme amoureux ne le quittera jamais. C'est la nature de l'amour (Cantique des Cantiques 8,6-7). Je veux que ma vie soit caractérisé par une affection sans entraves pour le Fils de Dieu. 
Jack Deere.








“Jésus, le Christ vivant, m'a donné ce qu'aucun tribunal, aucun médecin n'avaient pu me donner : l'assurance que mes péchés sont pardonnés et la certitude qu'il me comprend et prend soin de moi. Cela, je ne l'avais jamais connu auparavant. Depuis ma conversion, mes expériences ont été suffisamment variées, et les épreuves suffisamment nombreuses, pour me convaincre que Jésus tient sa promesse d'être avec celui qu'il a racheté. Il m'a conduit à combattre les faiblesses de mon caractère, ma prétention et mon refus de reconnaître mes limites. Le Seigneur Jésus ressuscité agit en moi pour me transformer et me donner de vivre quelque chose de son humilité, de sa bonté, de sa vérité”.

Tel est le témoignage d'un homme remarquable : ancien délinquant, aujourd'hui aumônier militaire, sportif accompli, parachutiste. Tous ses traits de caractère ont été réorientés et contrôlés par le Christ



mardi 16 décembre 2014

La Vrai Répentance

Par Charles Haddon Spurgeon
Theodore Austin SparksEn effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance (2 Corinthiens 7:10) Authentique, l'affliction spirituelle à cause du péché est l'œuvre de l'Esprit de Dieu. La repentance est aussi une fleur de choix pour croître dans le jardin de la nature. Les perles poussent naturellement dans les huîtres, mais la pénitence ne se manifeste jamais chez les pécheurs, excepté lorsque la grâce divine y œuvre. Si tu as une parcelle de haine réelle pour le péché, c'est que Dieu a dû te la donner, car les épines de la nature humaine ne produisent jamais une seule fleur. Ce qui est né de la chair est chair.

La vraie repentance a une référence qui rappelle le Sauveur. Quand nous nous repentons du péché, nous devons avoir un œil sur le péché et un autre sur la croix, et il serait encore préférable de fixer les deux yeux sur Christ et de regarder nos transgressions seulement à la lumière de son amour. La vraie tristesse à cause du péché est éminemment pratique, personne ne peut dire qu'il hait le péché, s'il vit dans le péché. La repentance nous fait regarder l'horreur du péché, pas seulement en théorie, mais par expérience, comme un enfant qui a touché le feu. Nous serons autant effrayés de ce péché que quelqu'un qui vient d'être agressé et volé est effrayé à la pensée d'un voleur même sur un chemin fréquenté; et nous le fuirons, nous en écartant en toutes choses, pas seulement dans les grandes, mais aussi dans les petites. Aussi bien des petites vipères que des gros serpents.

Le vrai deuil pour le péché nous rendra très jaloux quant à notre propre langue, de peur qu'elle ne dise des paroles mensongères; nous serons très vigilants quant à nos actions quotidiennes, de peur de commettre quelque offense en quoi que ce soit, et chaque soir nous terminerons la journée par de douloureuses confessions de nos manquements, et chaque matin nous nous éveillerons avec d'angoissantes prières, qu'en ce jour Dieu veuille nous tenir debout afin de ne pas pécher contre lui. La sincère repentance est continuelle.

Les croyants se repentent jusqu'au jour de leur mort. Cette descente dans le puits n'est pas intermittente. Toute autre tristesse temporaire produit peu mais cette chère tristesse croît avec notre croissance, et c'est une amertume si douce!
Que nous remercions Dieu pour nous permettre de nous en réjouir et de le supporter jusqu'à ce que nous soyons entrés dans notre repos éternel.

         Source : Sentinelle Néhémie

samedi 13 décembre 2014

Jésus frappe à la porte

« Vous avez pour père le diable et vous voulez accomplir les désirs de votre père » (Jean 8 : 44).

Christ adresse ces mots à une foule de religieux qui pensaient être bons aux yeux de Dieu. A l’extérieur, ils étaient propres et religieux mais à l’intérieur, ils étaient pleins d’envie, de sensualité, de fornication et de convoitise.

Il existe une maladie appelée la maladie du péché qui frappe les enfants du diable. Plus une personne tombe profondément dans le péché, plus la maladie devient critique. Elle atteint son point culminant quand le péché perd soudain son attrait, lorsqu'il devient ennuyeux et insatisfaisant.

La maladie du péché a conduit au suicide un jeune et célèbre acteur de télévision. L’acteur était en vedette dans une série télé très regardée et gagnait une fortune. Il venait juste de signer plusieurs contrats pour le cinéma et fréquentait une actrice magnifique. Il avait la célébrité, la fortune et la bonne santé.

Mais on a alors retrouvé son corps sans vie dans un hôtel de passe bon marché. Apparemment, aucun des plaisirs du monde n’avait pu le satisfaire. Sa vie était devenue vide, sans signification, et le suicide y a finalement mis fin. Sa mort est le résultat de la maladie du péché !

Si tu n’as jamais donné ta vie à Jésus alors, jusqu’à maintenant, le diable exerce sur toi un contrôle total. Il a dirigé et régné sur ta vie. Mais peut-être que maintenant, Satan voit un changement venir à toi et il sait qu’il est en train de perdre sa main mise sur toi.

Le péché a soudain perdu son goût doucereux pour toi. Tu ne vas plus dans les endroits mauvais que tu fréquentais jadis et tu n’es plus aussi désireux qu'avant de faire la fête. L’argent ne te satisfait plus, de même que le sexe ou le fait de posséder des choses. Tu sens un vide grandissant à l’intérieur de toi.

Et maintenant tu es là, en train de lire ce message. Peut-être es-tu en train de ressentir l'envie de lire la Bible. Personne ne te force à le faire ; quelque chose à l’intérieur de toi te presse de le faire.

Cher ami, Jésus est en train de frapper à la porte de ton cœur et le diable le sait. Et la chose que Satan craint le plus est que tu ouvres la porte au Christ 
!

mardi 9 décembre 2014

Venez a lui, Paul Washer

Peu m'importe ce que tu es devenu, peu m'importe ce que tu as fait. Mon Fils a payé pour tout cela à la croix. Maintenant rentre à la maison !

dimanche 7 décembre 2014

Nourrir son âme

Nourrir son âme | GEORGES MULLER
Orateur : GEORGES MULLER | Message posté le 20/08/2013, 17:37

Mais quelle est la nourriture de l’âme ? Ce n’est pas la prière mais c’est la Parole de Dieu.











Par Georges Muller

Je compris alors clairement comme jamais que l’affaire principale de chaque journée, c’était que mon âme soit heureuse en Dieu mon Sauveur. La première chose que je devais rechercher, ce n’était pas comment je pouvais le glorifier, mais comment je pouvais remplir mon âme de joie, nourrir mon être intérieur.

J’avais toujours au moins depuis 10 ans, commencé mes journées en priant aussitôt habillé. Maintenant, je comprenais que la chose la plus importante à faire était de me donner à la lecture et à la méditation de la Parole de Dieu, en demandant au Seigneur son aide, afin que je sois fortifié, encouragé, averti, repris, instruit, et que cette méditation amène mon âme à une communion vivante avec le Seigneur.

La première chose que je fis après avoir demandé en quelques mots la bénédiction du Seigneur sur sa précieuse Parole, fut de la méditer. Je m’appliquai à trouver une bénédiction dans chaque verset, non pas en vue du ministère public de la Parole, ni en pensant à de futures prédications, mais dans le seul but de nourrir mon âme. (…) Ainsi bien que je ne me donne pas à proprement parler à la prière, mais à la méditation, je me retrouvais plus ou moins vite en train de prier…

Je garde comme pensée dominante que mon but, c’est de nourrir mon âme.

Mais quelle est la nourriture de l’âme ? Ce n’est pas la prière mais c’est la Parole de Dieu. Non pas une simple lecture de celle-ci, de sorte qu’elle traverse seulement la pensée comme l’eau la conduite qui la transporte ; mais une méditation du texte qui devient un sujet de réflexion et que nous appliquons à notre âme.

C’est donc en toute connaissance de cause et dans la crainte du Seigneur que je recommande cette méditation matinale de la Parole.

Alors elle n’est pas faible pour le service, et elle est prête pour la rencontre des épreuves et des tentations quotidiennes.

samedi 6 décembre 2014

Des séductions dangereuses. L'état spirituel du monde d'aujourd'hui


Des séductions dangereuses. L'état spirituel du monde d'aujourd'hui | 
A LA TROMPETTE.NET
Orateur : DIVERS AUTEURS | Message posté le 26/08/2014, 18:03

Dans son combat contre Dieu, la principale tactique de Satan consiste à promouvoir non pas l'athéisme, mais la religion. Il ne cherche pas à prouver que Dieu n'existe pas, mais il cherche à se faire adorer comme Dieu ! (2 Corinthiens 11 :3-4).






Article de Jeremiah Project.

Quel est le véritable état spirituel de notre monde actuel ?
"Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ. Car, si quelqu'un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Evangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien" (2 Corinthiens 11 :3-4).
Récemment, après avoir reçu un e-mail d'un visiteur de notre site, je me suis trouvé à nouveau confronté à la séduction qui est en train de s'infiltrer dans l'Eglise. Ce visiteur était en général d'accord avec ce que nous écrivions, mais contestait l'un de nos articles, qui dénonçait l'un des nombreux mouvements pseudo-chrétiens actuels. Il me faisait remarquer que ce mouvement mettait en avant la sanctification, par la puissance de Jésus-Christ et du Saint-Esprit. Toutefois, il reconnaissait aussi qu'il y avait de faux enseignements dans ce mouvement. Mais il les justifiait par le fait que toutes les dénominations défendaient aussi des fausses doctrines. Il était prêt à accepter ces faux enseignements, en raison des "signes et des prodiges" qui les accompagnaient !
C'est exactement cette attitude qui est à l'origine de la séduction, et que dénonce Paul dans le passage ci-dessus. C'est aussi pour cela que les faux évangiles sont si destructeurs pour l'Eglise. Comme le dit Paul : "Vous le supportez fort bien !"
Dans son combat contre Dieu, la principale tactique de Satan consiste à promouvoir non pas l'athéisme, mais la religion. Il ne cherche pas à prouver que Dieu n'existe pas, mais il cherche à se faire adorer comme Dieu !
Satan n'est pas un initiateur, il n'est qu'un imitateur. Dieu a un Fils Unique, le Seigneur Jésus. Satan a aussi un fils. Il s'agit du "fils de la perdition" (2 Thess. 2 :3). Il existe une Sainte Trinité, mais il existe aussi une trinité satanique (Apoc. 20 :10). La Bible nous parle des "enfants de Dieu", mais il y a aussi les "fils du Malin" (Matthieu 13 :38). Il existe un "mystère de la piété" (1 Tim. 3 :16), mais il y a aussi un "mystère de l'iniquité" (2 Thess. 2 :7). La Bible nous révèle que les anges de Dieu "scellent" Ses serviteurs par une marque sur leur front (Apoc. 7 :3). Mais les agents de Satan marquent aussi le front de ses serviteurs (Apoc. 13 :16). De même qu'il est écrit que "l'Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu" (1 Cor. 2 :10), il est aussi parlé des "profondeurs de Satan" (Apoc. 2 :24). Christ a-t-Il accompli des miracles ? Satan aussi (2 Thess. 2 :9). Christ est-Il assis sur un Trône ? Satan également (Apoc. 2 :13). Christ possède une Eglise. Satan possède sa "synagogue" (Apoc. 2 :9). Christ est la Lumière du monde, mais Satan sait se transformer en "ange de lumière" (2 Cor. 11 :14). Comme Christ a envoyé Ses apôtres, Satan possède aussi ses apôtres (2 Cor. 11 :13).
Satan est un maître en matière de contrefaçon ! Actuellement, le diable s'affaire dans le même champ où le Seigneur a planté Ses bonnes semences. Il cherche à étouffer la croissance du bon grain en semant une autre plante, l'ivraie, qui a tout à fait l'apparence du bon grain. En un mot, par toutes sortes d'imitations, le Malin s'efforce de neutraliser l'œuvre de Christ. Par conséquent, puisque Jésus a Son Evangile, Satan a aussi le sien. Mais il s'agit d'une subtile contrefaçon du véritable Evangile. Ce faux évangile de Satan est tellement proche du véritable Evangile, que des multitudes de gens se sont laissé séduire et éloigner du salut par lui.
Bien que peu de gens semblent le comprendre, cela fait très longtemps que Satan est impliqué dans la promotion de son faux évangile. Il pose aux hommes modernes la même question qu'au début : "Dieu a-t-Il réellement dit ?" (Genèse 3). Son objectif a toujours été de répandre un évangile contrefait à la place du véritable Evangile, surtout depuis que le glorieux Evangile de Jésus-Christ a été annoncé au monde, il y a près de 2.000 ans. C'est ainsi que le Malin garde les hommes dans les ténèbres et le sommeil spirituel.
Pour "séduire, s'il était possible, même les enfants de Dieu", le Malin a inspiré à des faux prophètes de prêcher le mensonge. Pour être efficace, ce faux évangile a besoin d'être très séducteur. Le mal y est présenté sous des traits inoffensifs, ou il est changé en bien. Un évangile enrobé de sucre est bien plus facile à avaler ! Il est bien plus attirant de recevoir des bénédictions que d'accepter la croix, de suivre ses propres voies que de s'engager sur "le Chemin, la Vérité et la Vie" en disant à Dieu : "Que Ta volonté soit faite" !
Les prophéties bibliques s'accomplissent.
Presque chaque jour, nous assistons à la diffusion de nouvelles doctrines, de nouvelles révélations, et de nouveaux évangiles. Certains nous sont familiers depuis longtemps. Beaucoup d'entre eux ont déjà été dénoncés, mais il y a toujours des gens pour s'y accrocher avec ténacité ! Et cela ne va pas s'améliorer, bien au contraire ! La Bible nous avertit clairement que, dans les derniers jours, des doctrines étranges et mensongères se répandront, pour présenter un "autre Jésus, un autre Esprit, et un autre Evangile" (Matthieu 24 :4-5 ; 2 Tim. 3 :1-5).
"L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés" (2 Thess. 2 :9-10).
Il suffit de passer rapidement en revue tout ce qui s'est passé dans l'Eglise au cours des 25 dernières années pour voir à quel point la foi véritable a été violemment attaquée. C'est exactement ce que la Bible avait prédit (Matthieu 7 :21-23 ; 24 :4, 11, 24 ; 2 Thess. 2 :3, etc…). Aujourd'hui, les plus féroces ennemis de Christ sont justement certains de ceux qui se proclament Chrétiens. Ils n'invitent pas les gens à embrasser l'une ou l'autre des anciennes fausses religions qui existent, mais ils leur présentent une contrefaçon du Christianisme.
Sous certains aspects, les Chrétiens de l'époque de Paul avaient une "vie plus facile" que ceux de notre génération ! A cette époque, ceux qui s'opposaient à la vérité se trouvaient plutôt à l'extérieur de l'Eglise. Ils ne s'étaient pas encore infiltrés dans l'Eglise, sous l'habit trompeur d'un Christianisme plus "éclairé" ou plus "avancé". Certes, l'Eglise était soumise à des influences païennes, ainsi qu'à certains enseignements erronés ou hérétiques. Mais elle ne connaissait nullement cette marée noire de fausses doctrines, de faux enseignements et de pratiques mensongères, que nous voyons s'étaler dans tous les médias chrétiens aujourd'hui.
"Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu. C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez" (Matthieu 7 :15-20).
Jésus nous a avertis que ces faux prophètes viendraient à nous en vêtement de brebis, mais qu'ils seraient au dedans des loups ravisseurs. Ces faux prophètes ne vont jamais nous dire qu'ils viennent pour nous séduire ! Non, ils auront bonne apparence et prétendront nous dire la vérité. Nous ne devons donc pas les juger par leurs paroles. Le Seigneur nous ordonne de juger tout messager par les fruits de sa vie.
Dans la plupart des grandes dénominations, et même dans la plupart des églises évangéliques, il y a trop de gens qui acceptent de croire n'importe quoi, pourvu que cela s'accorde avec leurs opinions ou leurs idées préconçues ! Ils ne cherchent pas la vérité objective ! On accepte volontiers le principe pragmatique selon lequel la fin justifie les moyens. C'est pour cela que l'on voit fleurir toutes sortes de groupes militants, qui proclament leur héritage chrétien, mais qui répandent par exemple la haine contre les Juifs. D'autres églises chrétiennes sont remplies de gens qui justifient les actes de violence contre les partisans de l'avortement ou les homosexuels. Dans beaucoup d'églises chrétiennes, vous trouverez des gens qui vous pointeront du doigt comme "pécheur" si vous buvez "un peu de vin" (1 Tim. 5 :23), ou qui acceptent n'importe quelle idée fausse concernant le fait de fumer.
Cet évangile de Satan n'est pas un système compliqué de principes révolutionnaires, ni un programme anarchiste (pas encore !) Il ne cherche pas à promouvoir la guerre et la contestation, mais il met en avant la paix et l'unité. Il ne cherche pas opposer la mère et sa fille, le père et son fils. Mais il exalte "l'esprit fraternel" qui permet à toute l'espèce humaine de se considérer comme une "grande fraternité". Il ne cherche pas à éliminer l'homme naturel, mais à l'améliorer et à le fortifier. Il met l'accent sur l'éducation et la culture, et fait appel à "ce qu'il y a de meilleur en nous". Il cherche à rendre notre monde tellement confortable et agréable à vivre qu'il ne ressentira même plus l'absence de Christ, et qu'il n'éprouvera aucun besoin de se tourner vers Dieu. Il cherche à distraire l'homme par toutes sortes d'occupations, afin qu'il ne se soucie que des choses de ce monde, sans avoir le temps de se préoccuper de celles du monde à venir. Il insiste sur les principes de sacrifice de soi, d'amour et de bienveillance, nous enseignant de vivre pour le bien d'autrui, en développant de bonnes relations avec tous. Cet évangile fait appel à la chair. C'est pour cela qu'il est tellement populaire auprès des masses, car il ignore complètement ces divines et solennelles vérités : par sa nature déchue, l'homme naturel est coupé de la vie de Dieu, il est mort dans ses péchés et ses transgressions, et son seul espoir réside en une nouvelle naissance spirituelle en Christ.
Contrairement à l'Evangile de Christ, l'évangile de Satan enseigne le salut par les œuvres. Il cherche à inculquer l'idée que nous ne pouvons être justifiés devant Dieu que par nos mérites personnels humains. Sa phrase sacrée est : "Sois bon et fais le bien !" Mais il refuse de reconnaître qu'il n'y a rien de bon dans notre chair ! Il proclame que nous pouvons être sauvés si nous améliorons notre caractère, ce qui s'opposer complètement à l'enseignement de la Parole de Dieu. C'est le salut en Jésus-Christ qui change notre caractère, et qui nous permet de produire du fruit.
Le faux évangile de Satan a été adopté par un grand nombre d'organisations et de mouvements. Mouvements de lutte contre l'alcoolisme, de réforme de la société, "socialisme chrétien", "sociétés d'éthique et de culture", groupes pacifistes, tous sont engagés (sans doute sans le savoir) dans la diffusion de l'évangile de Satan, c'est-à-dire un salut par les œuvres. Christ est remplacé par une carte de membre, la régénération individuelle par la réforme sociale, la saine doctrine et la piété par la politique et la philosophie. On considère comme plus "pratique" le fait de cultiver le "vieil homme", au lieu d'accepter la création d'un homme nouveau en Christ. Au lieu de préparer le retour du Prince de la Paix, on cherche à instaurer une illusoire paix universelle.
L'église chrétienne typique prétend toujours adhérer à la vérité, mais continue tranquillement à saper ses fondations. On recherche les expériences et les émotions fortes, au lieu de fonder la foi sur la Parole de Dieu. Pourtant, chaque fois que nous fondons notre foi sur des "expériences émotionnelles religieuses", ou sur divers "prodiges et miracles", nous ne faisons qu'ouvrir notre vie à toutes sortes de séductions. Si l'émotion et l'expérience deviennent les critères de notre foi, nous accepterons comme valide n'importe quelle expérience associée à une "sensation religieuse". Est-ce tellement éloigné des prostitutions rituelles des temples païens, des orgies effrénées du culte de Bacchus, des pratiques des derviches tourneurs de l'Islam ou des disciples de l'ayatollah Khomeyni et de ses successeurs ?
En réalité, il est indispensable que toute expérience religieuse soit évaluée à la lumière des Ecritures, avant de pouvoir être acceptée comme venant véritablement de Dieu. La Bible est le seul critère objectif qui nous permet de reconnaître une véritable expérience qui vient de Dieu, et de la distinguer de toutes les séductions du Malin. Toutes nos expériences religieuses doivent être confirmées par les Ecritures. Mais aucune expérience religieuse ne peut être utilisée pour prouver la véracité des Ecritures.
"L'apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers, et avec toutes les séductions de l'iniquité pour ceux qui périssent parce qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés. Aussi Dieu leur envoie une puissance d'égarement, pour qu'ils croient au mensonge, afin que tous ceux qui n'ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l'injustice, soient condamnés" (2 Thess. 2 :9-12).
Si nous n'avons pas l'amour de la vérité, et si nos pensées ne sont pas remplies de la Parole de Dieu, nous serons incapables de discerner l'erreur. Beaucoup sont attirés par la puissance de la déesse Philosophie, tournée vers le "moi", ou par les sectes chrétiennes, et les imitations spirituelles de la Psychologie. Comme montés sur des rafts emportés dans la nuit, ils descendent à toute allure les rapides d'une société folle qui se précipite vers sa destruction. Il vous suffit de constater le succès moderne des notions du "multiculturel" et du "politiquement correct", qui veulent nous apprendre à accepter ou à tolérer des choses que la Bible condamne clairement.
"Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ" (Colossiens 2 :8).
L'Américain moyen définit Dieu comme Amour, mais ce mot ne recouvre qu'un sentiment d'amour humaniste et temporel. Une telle définition n'est nullement gênante pour celui qui vit dans le péché. Mais le concept d'un tel amour tolérant exclut la réalité d'un Dieu Saint, d'un Dieu Juste, et d'un Dieu Vrai.
Dieu est un Dieu d'Amour, mais Il est aussi un Dieu Juste. Il ne Se préoccupe pas d'abord de notre confort et de nos bons sentiments, mais Il Se soucie de ce qui est Juste. L'Amour de Dieu est Saint. Il est destructeur de tout ce qui est péché et œuvres de la chair. Il ne tolère ni rébellion ni ignorance volontaire.
Je vous pose donc les questions suivantes : "Connaissez-vous Dieu en Jésus-Christtel qu'Il S'est révélé dans les Ecritures ? Avez-vous lu Son Livre, la Bible ? L'avez-vous étudié ? Comment pouvez-vous être certain que vous connaissez le Vrai Dieu en Jésus-Christ, si vous n'avez pas étudié ce qu'Il dit de Lui-même ?"
"Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu'on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d'une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n'a pas l'expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. C'est pourquoi, laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes, de la foi en Dieu, de la doctrine des baptêmes, de l'imposition des mains, de la résurrection des morts, et du jugement éternel. C'est ce que nous ferons, si Dieu le permet" (Hébreux 5 :12 à 6 :3).