Vue de l’espace, la Terre, semblable à une magnifique perle bleue, a tout d’un havre de paix et de bonheur. Rien d’étonnant à cela puisque dans son plan originel, Dieu voulait faire de notre planète un immense Eden, un jardin de délices. Or depuis la chute de l’homme, le calme n’est plus qu’apparent et le bonheur est devenu fugace, insaisissable. Quand on y réfléchit bien, quand écoute les gens parvenus au crépuscule de leur vie, on se rend compte que nous passons d’avantage de temps à pleurer plutôt qu’à rire. C’est ainsi qu’à l’instar de Job, nombreux sont ceux et celles qui ont maudit le jour de leur naissance (Job 3 :1). Vivre, ce n’est guère facile, tel est le constat que des millions d’hommes et de femmes font chaque jour. L’OMS estime à 350 millions le nombre de personnes qui souffrent de dépression nerveuse, soit 5 % de la population mondiale (chiffres 2012). Le phénomène, par ailleurs en constante augmentation, est extrêmement grave puisqu’il est devenu la cinquième cause mondiale d’handicap (tentative de suicide) et de mortalité (suicide). C’est donc à raison qu’on qualifie cette maladie de mal du siècle. Ces chiffres ne tiennent pas compte des millions d’autres personnes qui souffrent du stress qui est sans nul doute le premier palier de la dépression nerveuse. Alors au milieu de tout ce marasme, il y a nous, les chrétiens, ceux que Jésus appelle « la lumière du monde » (Matthieu 5 :14)… Comme le Seigneur ne nous a pas ôtés du monde, nous sommes donc soumis comme le commun des mortels aux difficultés de la vie : périodes de vache maigre, problèmes familiaux, crises conjugales, maladies, déceptions, fatigue… Et à cela s’ajoute l’oppression du monde des ténèbres par la séduction du péché et les divers déserts que Dieu permet pour notre perfectionnement. Autant dire que nous avons au moins deux fois plus de raisons de tomber en dépression. D’ailleurs, des chrétiens dépressifs ça existe (voir notre article sur la dépression nerveuse ICI). C’est alors que la voix du bon berger se fait entendre : « venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11 :28). Pour ne pas sombrer dans l’océan noir du désespoir et ne pas se noyer dans le découragement, rentrons dans la barque où Jésus dort, blottissons-nous contre lui et savourons le repos qu’il nous offre.
LE SEPTIÈME JOUR DIEU CESSA SON OEUVRE
La notion du repos occupe une place très importante dans la Bible puisqu’elle apparaît dès la Genèse.
« Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu’il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu’il avait créée en la faisant » Genèse 2 :2-3.
Le verbe reposer ici vient de l’hébreu shabath qui veut dire cesser, se désister, se reposer, mettre un terme à.
Dieu a-t-il réellement besoin de se reposer une fois par semaine, le samedi ou le dimanche par exemple ? Nous savons que devant lui « un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour » (2 Pierre 3 :8). Si Dieu se reposait réellement une fois par semaine, cela ne nous rendrait vraiment pas service. Imaginez qu’il nous arrive une grosse galère le jour du repos du Seigneur et que l’on crie à lui dans la prière, et qu’il faille attendre 1000 ans pour être exaucés car Dieu se repose ! On n’est pas sortis de l’auberge ! Non, Dieu ne se fatigue pas, il n’a donc pas besoin du repos au sens où nous l’entendons généralement. «Voici, il ne sommeille ni ne dort, Celui qui garde Israël » Psaumes 121 :4.
Pour bien comprendre le repos du Seigneur, revenons à la Genèse et nous verrons qu’après le septième jour, Dieu n’a nullement repris son ouvrage. Cela signifie donc que Dieu est toujours dans le sabbat puisqu’au septième jour il a achevé toute son œuvre qu’il avait faite (Genèse 2 :2-3). L’œuvre en question ne concerne pas seulement la création du ciel, de la terre, de l’univers et des créatures qui les peuplent, mais elle englobe la totalité de son plan parfait. Dieu savait déjà qu’Adam et Eve allaient chuter, il connaissait depuis toujours les conséquences de la chute et avait par conséquent prévu une solution avant même d’avoir débuté la création. Cela signifie donc qu’au septième jour une mécanique extraordinairement, merveilleusement et admirablement conçue était lancée sans que rien ne puisse la faire dévier de sa trajectoire. Rien, même pas les ruses de Satan ! Ainsi, grâces à son omniscience, il a solutionné à l’avance ce qui aux yeux des hommes et des anges relevait de l’imprévu.
Au septième jour, le plan de rédemption de l’humanité déchue était déjà programmé.
Au septième jour, la guérison de votre maladie était déjà programmée.
Au septième jour, la naissance de votre premier enfant était déjà programmée.
Au septième jour, la restauration de votre mariage était déjà programmée.
Au septième jour, votre délivrance était déjà programmée.
Au septième jour, la conversion de vos parents était déjà programmée.
Au septième jour, la rencontre de votre futur conjoint était déjà programmée.
Au septième jour, l’obtention de votre diplôme était déjà programmée.
Au septième jour, la fin de votre période de chômage était programmée…
De même qu’au septième jour la fin de Satan et de tous ceux qui le suivent était déjà prévue et donc déjà programmée.
Voilà pourquoi il est dit : « En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus Christ, selon le bon plaisir de sa volonté » (Ephésiens 1 :4-5).
« Et si vous invoquez comme Père celui qui juge selon l’oeuvre de chacun, sans acception de personnes, conduisez-vous avec crainte pendant le temps de votre pèlerinage, sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous avez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, prédestiné avant la fondation du monde, et manifesté à la fin des temps, à cause de vous » 1 Pierre 1 :17-20.
« Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » Ephésiens 2 :10.
Comprenons donc que quelles que soient les situations que nous pouvons traverser, absolument aucune ne surprend le Seigneur. Pour lui, il n’y a strictement rien de nouveau sous le soleil (Ecclésiaste 1 :9). Quoiqu’il puisse arriver, le Seigneur le sait et a déjà prévu une solution pour chaque problème et une réponse pour chaque question.
Si tout a été pensé, prévu et programmé de toute éternité, avant la fondation du monde, l’accomplissement parfait du plan de Dieu a eu lieu à la croix.
TOUT EST ACCOMPLI
« Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit: tout est accompli. Et, baissant la tête, il rendit l’esprit » Jean 19 :30.
Comme nous l’avons vu, au septième jour, la mécanique de Dieu était en marche. Pardonnez-moi l’image que je vais utiliser mais elle permet d’illustrer le plus simplement possible les choses. C’est comme lorsque vous lancez une machine, quand vous appuyez sur le bouton « marche », une mécanique s’enclenche qui permet le déroulement des événements suivants : démarrage du lave-linge, lavage, rinçage, essorage, séchage. Quand nous appuyons sur le bouton « marche », nous savons avec certitude que notre linge passera quoiqu’il arrive par toutes ces étapes. Et bien il en va de même pour le plan du Seigneur : au septième jour la mécanique de Dieu était lancée, le Seigneur pouvait donc s’assoir sur son trône et regarder les événements s’enchaîner selon le programme qu’il avait élaboré de toute éternité.
Ainsi, pour nous qui sommes soumis au temps qui passe, tout ce que nous avons à faire c’est de nous imbriquer dans la prophétie et d’attendre son accomplissement.
« Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement » Habakuk 2 :3.
L’événement central et majeur du plan divin était l’incarnation de ce Dieu admirablement sage, puissant et aimant dans le but de nous arracher au diable qui nous tenait liés par le péché et ses conséquences désastreuses : l’éternité dans le lac de feu (Apocalypse 21 :8). Dieu a foulé la terre à deux reprises : au moment de la création de l’homme et lorsqu’il s’est incarné pour racheter les hommes déchus.Comprenons que Dieu n’a pas été un spectateur lointain du déroulement de son propre plan mais il s’est pleinement impliqué dans votre vie, dans ma vie. Et si au moment de la création il n’a pas éprouvé de fatigue ni de douleur, à la croix il en a été autrement. Crions au Seigneur pour que nous puissions saisir ce qu’il a supporté par amour pour nous. « Il a été enlevé par l’angoisse et le châtiment »nous dit Esaïe (Esaïe 53 :8). Essayons de comprendre ce que cela signifie.
Depuis son ascension au ciel, Jésus prépare ses noces et je parie que le repas succulent qui attend tous ceux qui auront part à l’enlèvement de l’Eglise a aussi été prévu de toute éternité…
Ainsi, toute personne qui a donné sa vie à Christ et qui marche selon sa volonté, rentre dans les plans parfaits du Seigneur.
« Car je connais les projets que j’ai formés sur vous, dit l’Éternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance » Jérémie 29 :11.
« Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » Romains 8 :28.
Alors même si nous sommes éprouvés, attaqués, oppressés, cessons de nous inquiéter et de nous morfondre, Dieu nous amène quelque part, il sait ce qu’il fait. Facile à dire me direz-vous, mais comment faire au juste pour ne pas s’inquiéter alors que nous essuyons tempêtes sur tempêtes ? Comment faire au moins pour garder le moral ? Et bien il faut rentrer dans le sabbat de Dieu.
LE SABBAT SOUS LA LOI
« Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier » Exode 20 :8.
L’observation du sabbat était inscrite parmi les dix commandements. Dieu lui avait conféré une telle importance au point que quiconque le violait était puni de mort.
« Vous observerez le sabbat, car il sera pour vous une chose sainte. Celui qui le profanera, sera puni de mort; celui qui fera quelque ouvrage ce jour-là, sera retranché du milieu de son peuple. On travaillera six jours; mais le septième jour est le sabbat, le jour du repos, consacré à l’Éternel. Celui qui fera quelque ouvrage le jour du sabbat, sera puni de mort » Exode 31 :14-15.
Il est à noter que le terme sabbat ne renvoie pas seulement au jour du repos observé le septième jour de la semaine mais aussi aux fêtes de l’Eternel (par exemple la Pâque) qui étaient considérées comme des grands sabbats.
Le sabbat était imposé non seulement aux hébreux mais aussi aux étrangers qui séjournaient au milieu d’eux, ainsi qu’aux animaux.
« Observe le jour du repos, pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton boeuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni l’étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi. Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’en a fait sortir à main forte et à bras étendu: c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du repos » Deutéronome 5 : 12-15.
Le jour du sabbat était un jour sanctifié (Exode 35 :2). On devait cesser tout ouvrage et consacrer cette journée à la louange et à la communion avec Dieu.
« Psaume. Cantique pour le jour du sabbat.
Il est beau de louer l’Éternel, Et de célébrer ton nom, ô Très Haut!
D’annoncer le matin ta bonté, Et ta fidélité pendant les nuits,
Sur l’instrument à dix cordes et sur le luth, Aux sons de la harpe.
Tu me réjouis par tes oeuvres, ô Éternel! Et je chante avec allégresse l’ouvrage de tes mains.
Que tes oeuvres sont grandes, ô Éternel! Que tes pensées sont profondes!
L’homme stupide n’y connaît rien, Et l’insensé n’y prend point garde.
Si les méchants croissent comme l’herbe, Si tous ceux qui font le mal fleurissent, C’est pour être anéantis à jamais.
Mais toi, tu es le Très Haut, A perpétuité, ô Éternel!
Car voici, tes ennemis, ô Éternel! Car voici, tes ennemis périssent; Tous ceux qui font le mal sont dispersés.
Et tu me donnes la force du buffle; Je suis arrosé avec une huile fraîche.
Mon oeil se plaît à contempler mes ennemis, Et mon oreille à entendre mes méchants adversaires.
Les justes croissent comme le palmier, Ils s’élèvent comme le cèdre du Liban.
Plantés dans la maison de l’Éternel, Ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu;
Ils portent encore des fruits dans la vieillesse, Ils sont pleins de sève et verdoyants,
Pour faire connaître que l’Éternel est juste. Il est mon rocher, et il n’y a point en lui d’iniquité » Psaumes 92.
« Si tu retiens ton pied pendant le sabbat, Pour ne pas faire ta volonté en mon saint jour, Si tu fais du sabbat tes délices, Pour sanctifier l’Éternel en le glorifiant, Et si tu l’honores en ne suivant point tes voies, En ne te livrant pas à tes penchants et à de vains discours, Alors tu mettras ton plaisir en l’Éternel, Et je te ferai monter sur les hauteurs du pays, Je te ferai jouir de l’héritage de Jacob, ton père; Car la bouche de l’Éternel a parlé » Esaïe 58 :13-14.
En observant le sabbat, les hébreux étaient censés louer les haut-faits du Seigneur, lui exprimer leur reconnaissance mais aussi leur foi envers Dieu qui est capable de pourvoir à notre subsistance même si on cesse de travailler. Au-delà de l’aspect spirituel, le sabbat permettait également de se reposer physiquement, ce qui était d’un grand secours notamment pour les esclaves et les animaux à qui on imposait des travaux pénibles. C’était la bouffée d’air frais que Dieu avait prévu pour l’homme qui, depuis sa chute, était contraint de manger son pain à la sueur de son visage (Genèse 3 :19). Ce principe de bon sens a d’ailleurs été repris par de nombreuses sociétés qui ont compris l’importance d’instaurer un jour de repos obligatoire pour ceux qui travaillent. Nous comprenons dès lors que le fait d’enfreindre le sabbat constituait un péché vis-à-vis de Dieu (rébellion, incrédulité, ingratitude), vis-à-vis des hommes et même vis-à-vis de la nature puisque la loi prévoyait même un sabbat tous les sept ans pour permettre à la terre de se reposer (Lévitique 25 :4-22).
« Si vous dites: Que mangerons-nous la septième année, puisque nous ne sèmerons point et ne ferons point nos récoltes? Je vous accorderai ma bénédiction la sixième année, et elle donnera des produits pour trois ans. Vous sèmerez la huitième année, et vous mangerez de l’ancienne récolte; jusqu’à la neuvième année, jusqu’à la nouvelle récolte, vous mangerez de l’ancienne » Lévitique 25 :20-22.
Du fait que le sabbat était inscrit parmi les dix commandements, beaucoup de chrétiens continuent à l’observer aujourd’hui comme au temps de Moïse. De plus, ils accusent ceux qui ne le respectent pas d’enfreindre l’un des commandements fondamentaux du Seigneur. L’observation du sabbat est-elle toujours d’actualité en Christ ou est-ce une ordonnance de la loi que nous devons définitivement oublier ?
YEHOSHUA, NOTRE SABBAT
Si nous n’avons pas compris que la loi était l’ombre des choses à venir (Hébreux 8 :5) et que toute la Bible est christocentrique, nous risquons de passer à côté de la réalité voulue par Dieu et donc de l’excellence qu’il souhaite pour nous. Le sabbat est toujours d’actualité mais pas de la façon dont il était conçu sous la loi, pas comme les juifs et nombre de chrétiens l’observent encore aujourd’hui.
Nous savons que l’homme a été créé le sixième jour (Genèse 1 :27-31) et que Dieu a cessé son ouvrage le septième jour. Nous comprenons par-là que c’est à l’homme d’entrer dans ce septième jour en se tournant vers Dieu. Lorsque nous donnons notre vie à Jésus, nous rentrons de fait dans le repos de Dieu. En effet, Jésus-Christ est Dieu et nous avons vu que Dieu est dans le sabbat depuis le septième jour. En fait, il est lui-même le sabbat. Si donc nous sommes en lui, nous bénéficions automatiquement de son repos. Le salut est comme une sorte de gros paquet cadeau dans lequel se cachent une infinité d’autres paquets cadeau contenant le pardon, le rachat, la délivrance, la guérison, la régénération, la consolation, la joie, la paix, le repos… Lorsque nous revenons à Dieu, nous nous insérons dans ses plans parfaits et nous savons désormais que notre vie est entre ses mains et que nous sommes désormais en sécurité.
« Mes brebis entendent ma voix; je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père » Jean 10 :27-29.
Dites un peu pour voir : Qui peut forcer le bras de Dieu pour nous arracher de sa main ? Ceux qui osent essayer sont avertis : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du dieu vivant »(Hébreux 10 :31). Comment donc ne pas être dans le repos en sachant que nous sommes dans les mains du Père ?
« Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.» Matthieu 11 :28-30.
« et déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car lui-même prend soin de vous » 1 Pierre 5 :7.
Souvent nous sommes courbés sous le poids des soucis de la vie, agités, inquiets. Jésus nous invite à déposer nos fardeaux à ses pieds et à prendre son fardeau à lui, ce beau paquet cadeau qu’il nous offre à notre conversion. Il nous demande aussi d’accepter son joug qui est l’observation de sa Parole. En effet, c’est le joug du Seigneur qui rend son fardeau léger. Or si nous lui désobéissons, nous nous rechargeons du fardeau pesant et écrasant des œuvres mortes.
« Tu seras affermie par la justice; Bannis l’inquiétude, car tu n’as rien à craindre, Et la frayeur, car elle n’approchera pas de toi » Esaïe 54 :14.
L’inquiétude et la peur font partie du fardeau adamique. Il est évident qu’on ne peut pas se tenir dans le repos avec de telles choses. Un chrétien inquiet, préoccupé par les choses de la vie n’a pas compris qu’il est dans les mains du Père. Il n’a pas encore réalisé qu’il a embarqué dans un avion en direction de la Jérusalem céleste et que c’est Jésus le pilote. Il n’y aura pas de crash, tout ira bien tant qu’on restera dans l’avion avec lui. La peur s’explique par deux choses : le péché (voir notre article sur la crainte de Dieu ICI) ou alors le manque de foi ou le doute, c’est-à-dire l’incrédulité qui est aussi un péché. Jésus a dit clairement que ce sont les païens qui sont affectés par ces problèmes.
« C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison,gens de peu de foi? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » Matthieu 6 :25-33.
Ainsi, c’est par la foi que l’on rentre dans le repos de Dieu. Soit on fait confiance au Seigneur, soit on ne lui fait pas confiance et on continue à s’agiter. Pire encore, sans la foi, on finit nécessairement par pécher et on s’expose au jugement de Dieu.
« Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité » Hébreux 3 :18 :19.
« Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance » Hébreux 4 :9-11.
Dieu sait par avance ce dont nous avons besoin et d’ailleurs il pourvoit avec fidélité chaque matin aux besoins des hommes, chrétiens et païens (Matthieu 5 :45), et à ceux des animaux. Il a déjà prévu une solution à tous nos problèmes et tracas. Notre seule préoccupation, je dirais même notre seule obsession, doit être de chercher comment lui être agréables.
Oui, quand on traverse de tribulations, il est difficile d’adopter une attitude détendue et de faire comme si tout allait bien. Il est donc normal que l’on ressente du stress et qu’on ne soit pas à son aise. Toutefois, nous ne devons pas demeurer dans cet état-là. Pour cela, la Parole nous donne une solution afin que notre cœur ne soit plus troublé : la prière.
« Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus Christ » Philippiens 4 :6-7.
Selon ce verset, la prière n’a pas vocation à obtenir immédiatement une délivrance ou un exaucement. Elle sert d’abord à conserver la paix du cœur, paix que nous sommes d’ailleurs censés communiquer à ceux qui ne l’ont pas (Matthieu 10 :13). Cette paix du cœur nous gardera alors ancrés dans le Seigneur et nous permettra de tenir le cap avec foi sans dévier de la trajectoire voulue par Dieu. On peut donc traverser des tempêtes tout en dormant dans la barque agitée par les flots.
« Et voici, il s’éleva sur la mer une si grande tempête que la barque était couverte par les flots. Et lui, il dormait. Les disciples s’étant approchés le réveillèrent, et dirent: Seigneur, sauve-nous, nous périssons! Il leur dit: Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi? Alors il se leva, menaça les vents et la mer, et il y eut un grand calme. Ces hommes furent saisis d’étonnement: Quel est celui-ci, disaient-ils, à qui obéissent même les vents et la mer? » Matthieu 8 :24-27.
Sous la loi, le sabbat était ponctuel (une fois par semaine et lors des grandes fêtes) mais en Christ, il est permanent. Ne sortons jamais du repos de Dieu. Conservons en toutes circonstances cette paix qui surpasse toute intelligence jusqu’à ce que nous parvenions au sabbat éternel.
Adèle F.
Source : Les Doskimos